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REVUE SUISSE
DE
ZOOLOGIE
REVUE SUSSE DE ZOOLOGIE
DE LA
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE
ET DU
MISÉE DH18T01RË ^4TIRËLLE DE GENÈVE
PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE
Maurice BEDOT
DIRECTEUR DU MUSEE d'hISTOIRE NATURELLE PROFESSEUR EXTRAORDINAIRE A l'uNIVERSITÉ
AVEC LA COLLABORATION DE
MM. les Professeurs E. Béraneck (Neuchâtel), H. Blanc (Lausanne),
A. Lang (Zurich), Th. Studer (Berne), E. Yung (Genève)
et F. ZscHOKKE (Bâle)
ET DE
MM. V. Fatio, p. de Loriol et H. de Saussure
Membres de la Commission du Musée d'Histoire oaturelle de Genève.
TOME 13
Avec 12 planches.
GENEVE
IMPRIMERIE W. KUXDIG & FILS, RUE DU VIEUX-COLLÈGE, 4.
1904 V "V
<^ 6^7
TABLE DES AUTEURS
ORDRE ALPHABÉTIQUE
Pa?es.
Apsteiv. C. Sali)es d'Amhoine 649
BRETst:iiEK. K. Oligoch;i'ten der Sehweiz 2o9
FoKKL, A. Miscellanea inyrmi'-eologiques 1
HAMBntGEH, R. Ueberdiepaarigen Entremitalen von Sqalius, Trigla,
Periophlhalmius um] Lophius 71
jA.NnwEu, M. "" J)\e GMungSo/enocni/ou 49o
Lesseiît (de), R. Araignées du l)assin du Léman 2fi9
Li.N'DER, C. Faune pélagique du Lac de Rret 149
Marval fde), L. Acanthoeéphales d'Oiseaux 573
Penard, ë. Vésicule contractile dans YAniivlm ierrivohi . . . 6S7
Peracca, M.-G. Ophidiens d'Asie et d'Amérique 663
Roux, J. Décapodes d'eau douce de Célèbes 539
Simon, E. Quelques Arachnides nouveaux 65
Spiess, g. Appareil digestif de l'Aulaslome 585
Stingemn, Th. Di(^ Familie der Holopediilœ 53
TABLE DES MATIERES
No 1. Sorti de presse le 18 avril 1904.
Pages.
A. FoREL. Miscellanea myrniécologiques 1
Th. Stingelin. Die Familie der Holopedid^e. hiezu Tafel 1 . . . . 33 E. Simon. Description de quelques Arachnides nouveaux faisant partie
de la collection du Musée d'histoire naturelle de Genève . . (33
B. Hambihger. Ueber die paarigen E.\tremitalen von Squalins, Tripla.
Periophthalmiiis und Lophius, mit Tafeln 2 u. 3 . . . . 71
iVo 2. Sorti de presse le 30 juillet 1904.
C. Lixdeu. Etude de la Faune pélagique du Lac de Bret, avec la
planche 4 149
K. Bretscher. Beobachtung'en iiber die Oligochœten der Schweiz.
VIII. Folge 239
R. de Lessert. Observations sur les Araignées du Bassin du Léman et
de quelques autres localités suisses, avec les planches 3 et 6. 269
W. YoLZ. Fische von Sumatra gesammelt von Herrn G. Schneider . 431
M. Janovver. Die Gatlung Solenocanlon. mit Tafeln 7 u. 8 . . . . 493
A^o 3. Sorti de presse le 5 novembre 1904.
J. Boux. Décapodes d'eau douce de Célèbes (genres Caridina et
Potanion), avec la planche 9 339
L. de Marval. Sur les Acanthocéphales d'Oiseaux. >'ote préhminaire . 373
C. Spiess. Becherches anatomiques et histologiques sur l'appareil digestif de l'Aulastome {Aulastoimi t/ulo Moq.-Tand.) avec les planches 10 et 11 383
C. Apstein. Salpes d'Amboine, avec la planche 12 649
E. Penard. Sur la décharge de la vésicule contractile dans VAmœba
terricoht, avec figures dans le texte 637
M. -G. Peracga. Nouvelles espèces d'Ophidiens d'Asie et d'Amérique, faisant partie de la collection du Muséum d'Histoire naturelle de Genève 663
Table des Matières contenues dans les 12 premiers volumes de la
Revue suisse de Zoologie 669
28750
MISCELLANEA MYRMÉCOLOGIQUES
AUGUSTE FOREL
Sommaire. — Mijrmelachista Ruzskyi. — Une expédition de Stion- gyhqmithus (M. de Rehbinder). — Fourmis de Kairouan: mœurs des Onjopomyrmex. — Fourmis de Biski'a. — Fourmis de -léru- salem ; nouvelle espèce de Fourmi du Chili. - Fourmis du Ca- chemire, de Simla et de Sikkim. — Fourmis du Brésil ; syndiiose des Pseudonif/nna avec les Triplaris; larves servant de navette à tisser (M. le Prof. Goldi). — Nouvelle espèce de Fourmi du bassin du Léman.
Myrmelachista ruzskyi.
Dans le tome XLVII, 1903, p. 265 des Annales de la So- ciété entomologique de Belgique, j'ai décrit une MyrmeJachida Hus^Jdi, dédiée à M. le D' Ruzsky. Or, comme on le voit, le nom de M. Ruzsky y a été faussement écrit. Je prie donc d'en corriger l'orthographe. La Myrmelachista doit s'appeler Ruzskyi, n. sp.
Une expédition de strongylognathus.
Strongylof/imthus Cliristoplù Emery. Cette espèce russe, dé- crite sur des exemplaires Ç de Sarepta sur le Volga, a été re- trouvée dès lors par Ruzsky ( Ç ) dans les régions du Turgai (Sibérie occidentale) et d'Astrakan. La variété suivante a été
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 1
An;. FoKKi.
découverte au |)ie(l du Caucase, à N'eu Atlios. au bord de la uu-r Noire par le baron de Keubinder (\m me Va envoyée :
Yar. liehhmderi n. \ar. L. 3.2 à o.T niill. Plus robuste encore que la forme typique. ].a tête surtout est plus large, carrée, d"un bon (juart ])lus large que le pronotum. Les yeux sont situés au milieu ou à peine en avant du milieu des côtés de la tête (aux -/s antérieurs chez le ('hristophl). Les scapes sont plus longs, dépassant bien le milieu de la distance entre l'œil et Tan- gle occipital (l'atteignant tout juste chez le Christophi). Les dents du métanotum sont un peu plus fortes, pointues. Le pre- mier nceud du i)édicule est un peu plus épais et a dessous, devant, une dent phis forte et plus large, fort protubérante, obtuse à l'extrémité. Le second nœud du pédicule est plus large. Enfin, la pilosité est un peu plus longue. Du reste identique au Christophi ty piqu e .
Cette espèce a été trouvée courant le long d'un sentier entouré d'herbes, dans le jardin du couvent de Neu Athos, là où la chaîne de montagnes commence. Autant que M. de Rehbinder s'en souvient, ces Fourmis couraient enfile et portaient des nym- phes. Il n'a pas observé d'espèce noire avec elles. Cependant, l'une d'elles est encore accrochée à un Tetranioriuni cœspitum qu'elle mord par le pédicule. Il se pourrait que M. Rehbinder ait récolté les Tetramorimn auparavant et que le StroiuiyJoqna- thus se soit accroché à l'un d'eux dans l'alcool, en se débattant. Mais il me semble plus probable que la lutte a eu lieu dehors, et que M. de Rehbinder a mis les deux lutteurs dans l'alcool sans remarquer la chose. Quoi qu'il en soit, voici la liste des Fourmis récoltées par M. de Rehbinder, à Sotschi et à Neu Athos et envoyées à moi dans un même tube d'alcool :
1. Stenamma (Aphrcnogaster) siibterraneahâtv. 1 Ç.
2. Tetramorium cœspituni h. 40 à oO $.
3. Lasius niger Ç . Quelques-uns.
4. Camponotus lateralis 01. v. atricoJor Nyl. ;> Ç .
jMIsceli.anea mvrmk('(»lo(}iques h
5. Cremastogaster scutellaris 01. v. Schmidti Mayr. 3 ou 4 ^ .
6. Formica rufiharhisY. $. En petit nombre.
7. Las'ms aUeno-bnwfieus Ç . En grand nombre.
8. Stronfiylofinatlms Christophi v. Jiehhh/deri. 40 ^ .
Or M. de Eehbinder m'assure navoir ni creusé la terre, ni soulevé de pierres. Il ajoute que la Fourmi rouge jaunâtre, qui courait dans ledit sentier, était de taille moyenne et qu'il y en avait une quarantaine. Il résulte de cela que les numéros 1. 3, 4, 5 et G ne peuvent entrer en ligne de compte, vu leur petit nom- bre, le n« 6, en outre, vu sa grande taille; M. de Eehbinder le désigne du reste clairement connue récolté grimpant sur un arbre.
Restent les numéros 2, 7 et 8. Mais les numéros 7 et 8 sont noirs ou bruns. De plus, M. de Eehbinder me parle d'une très petite Fourmi récoltée sur l'écorce d'un arbre, la plus petite de toutes. Or la plus petite est le Lasius alieiw-brurmeus, les Tetra- morimn cœspitîim, récoltés étant sensiblement plus grands. Mais ces Tetramorium sont fort noirs et de la variété ordinaire, plus petits cependant que le St. ChristopJd v. Rehh'mderi.
Il résulte de ces faits, par simple exclusion, M. de Eehbinder étant géologue et habitué à l'observation soigneuse, que les Str. Christophi ont bien été récoltés courant à la tile sur un sen- tier et portant probablement des nymphes de T. cœspifum.
M. de Eehbinder a récolté, dit-il, à 3 places :
1" Les Fourmis jaune rougeâtre sur le .sentier (les Strongylo- gnathus).
2'^ Une Fourmi noire, sur des racines, vers le rivage, à côté d'une prairie — probablement le T. cœspitum.
3° Les autres courant sur les troncs de trois arbres.
Les numéros 3, 4, 5, 6 et 7 étant des espèces arboricoles ou aphidicoles, et M. de Eehbinder affirmant que sur les troncs il a récolté plusieurs espèces différentes, on doit les rapporter au 31110 gi'oupe. Il ne reste que le groupe 2 pour la provenance des
Al'(;. KORKI,
T. crespitum. mais cette provenance pourrait aussi convenir, à la rigueur, au Las. niger. Cependant, elle convient bien aux mœurs des Tetrmnoritim. Les njanplies de T. cœspitum conte- nues dans le tube, peuvent donc provenir soit d'un nid de Tetra- morim», soit des Strongylof/inifhus. Mais M. de Rehbindee n'ayant creusé nulle part, il semble très probable cprelles aient été portées par les Str. Christophi v. Behbinderi.
Ces diverses considérations me font croire que nous nous trou- vons en présence d'une observation entièrement nouvelle : une expédition spontanée naturelle de pillage esclavagiste faite par un Strougiflognathus !
En effet, connnent un géologue, qui, sans creuser la terre, collectionne à mon intention, occasionnellement, quelques Four- mis qu'il voit courir, arrive-t-il à me récolter ainsi 40 Ç de Strongylognathus Christophi '(' Expédition à part, les Fourmis esclavagistes ou parasites ne sortent presque pas de leur nid et tout au plus une à une, laissant leurs esclaves vaquer au travail du dehors.
Tout le reste de l'observation semble, du reste, confirmer la chose. C'est le 29 août 1903, entre 4 et 5 heures de l'après-midi que M, de Rehbindee a récolté les «S'i^r. Christophi\. Behlnnderi. li'heure et l'époque de leurs expéditions correspondraient donc assez à celles du Folyergus rufcscens.
Fourmis de Kairouan.
M. le D^ Sanïschi, de Lausanne, établi comme médecin dans la ville sainte des Arabes de Tunisie, s'est mis à en étudier la faune myrmécologique. Voici, jusqu'ici, le fruit de ses intéres- santes récoltes :
!"■ Sous-famille Ponerinse.
(Non représentée).
MISCEI.LANEA MYRMKC0L0GIQUE8 ^>
2'"^ Sous-faniille Dorylinse.
1. Dori/lusfiilrHsWestw. {z=jucencnhis Slmck = oraniensi^ Lucas). Ç Kairouau.
3'"«^ Sous-famille Myrmicinae.
2. Fheidole paUidula ^y\. Kairouau.
o. Stenmnma (Messor) arenarium Fab. Kairouau.
4. Stenamma [Messor) bar'bamm L. Kairouau.
5. Stenamma [Messor) harhanim L. r. capitatnm Latr. Kai- rouau.
G. Sterianima (Messor) barharum L. r. capitatum Latr. \. (cgyptiacum Emery. Kairouau.
7. Stenamma (Aphœnofjasterjsplendidumliogev. Niche sous les murs d'une maison et sort la nuit. Cette observation confirme celle de M. Abeille de Perrin, sur la même espèce. Kairouau.
8. Leptotliorax ? Ç . Une seule Q prise dans l'écorce d'un olivier. Sans l'ouvrière la détermination est incertaine. Kairouau.
9. Monomorkmi Salomonis L. Kairouan.
10. Monomor'mm, Salomonis L. \. suhopacmn Smith. Kai- rouan.
11. Tetramorium cœspitum L. v. semileve André. Kairouan.
12. Tetramorium cœspitum Sul v. punicum Smith. Kairouan.
13. Solenopsis ^]). ? Ç. Exemplaire trop mal conservé pour permettre une détermination sûre. Kairouan.
14. Cremastogaster Auberti Emery, r. lœstrygon Emery. Nids dans la terre. Kairouan.
1 5. Cremastogaster inermis Mayr typique et var. lucida Forel. Cette espèce sculpte son nid dans le bois des figuiers selon les observations de M. Santschi et ne niche pas dans la terre comme VAuhérti, et comme on aurait pu le penser. Elle varie assez de taille et de sculpture : inermis typique 3,3 à 4,5 mill. ; V. lucida 3.0 à 4.0 mill.
Ar(i, KOREL
Var. Incida çf [(^m-mv inédit). L. :).') iiiill. Mandibules ({iia- (Iridentées. Tête presque aussi large que le thorax, beaucouj) plus large ({ue longue. Antennes de 12 articles ; scape long comme les trois premiers articles du funicule réunis ; le T' arti- cle du funicule est court, mais ])as globuleux. Metanotum bas, en talus, sans trace de tubercules. Premier nœud plus court et plus bas que chez le scuteUans. Entièrement lisse et luisant, i)resque glabre. Ailes très hyalines, à nervures et tache très pâles, d'un noir brunâtre ; pédicule et côtés du thorax bruns. Mandibules, antennes et pattes d'un brun jaunâtre sale. Kairouan (Santschi).
16. Cremastofjasfer scuteUaris 01. Nids sculptés dans les figuiers. Une petite variété récoltée par M. Santschi dans la même localité (jardin de Dratamar), méritera peut-être d'être distinguée quand les sexes ailés seront connus. Kairouan.
M. Santschi remarque qu'il n'a jamais trouvé deux Cremas- togaster d'espèces différentes sur le même arbre. C'est parce que leurs communautés sont considérables.
17. Cremadof) aster scuteUaris 01. r. tenuispma Forel ^ . M. Santschi a retrouvé à Kairouan, cette race découverte par M. Lameere dans le sud-oranais. Elle sculpte son nid dans l'écorce des figuiers du jardin de Dratamar, avec une tendance à faire sur les branches de nombreuses petites colonies commu- niquant par des chemins couverts creusés sous l'écorce.
18. Strumigeriys meinhranifera Emery v. Santschun. var. $ . Diffère de l'espèce typique d'Italie par sa couleur d'un roux fer- rugineux plus opaque, par la sculpture plus forte et plus irrégii- lière de sa tête, dont les angles antérieurs sont aussi plus angu- leux, formant un angle droit parfait. Le pronotum a aussi un bord un peu plus accentué. Du reste identi(pie. Kairouan 2 Ç . dans un nid de Tctramor'mni cjespitum.
19. Cardiocowlyla niida Mayr. r. nMUuitaïuca Forel. Sur les routes, faisant les nids à ouvertures imperceptibles que j'ai décrits ailleurs. M. Santschi a d'abord trouvé les Ç que j'ai
MISCELLANEA MYli.\lK('(JlA>(41(iUES
déjà décrites, puis les Ç> et eiitin le çf qui est aptère et ergato- morphe.
Ç. L. 2,6 à 2,8 mill. D'un brun noirâtre, avec le thorax d'un brun à peine plus clair. Le pétiole du premier nœud, les man- dibules, les articulations du pédicule et des cuisses, les tibias, les tarses, les scapes et la moitié basale des funicules d'un roux jaunâtre; parfois le milieu des tibias bruni. Ailes hyalines, à reflets irisants ; nervures et tache pâles ; cellule cubitale distincte. Thorax et dessus du second nœud du pédicule mats, tandis que le dessus du premier nœud est assez luisant et faiblement sculpté. Du reste, comme l'ouvrière, dont elle diffère peu de taille. Les angles du pronotuin sont nets et le thorax est étroit. Trouvée aussi à Biskra par M. Bugni(3N.
ç^ L. 2 mill. Aptère, ergatomorphe. Antennes de 12 articles. Mandibules quadridentées, triangulaires, un peu plus courtes, du reste, à peine différentes de celles des Ç . Les yeux sont plus petits, mais un peu plus convexes et plus distincts du bord de la tête que chez l'ouvrière. Pas d'ocelles. Tête à peine plus longue que large, distinctement rétrécie devant, et non en rec- tangle allongé comme chez Touvrière. Le scape, plus épais et plus court que chez l'ouvrière, est bien loin d'atteindre le bord occipital. Plus épais et plus court aussi, le funicule a les articles de sa base, sauf le premier, très transversaux, beaucoup plus épais que longs. Les trois articles de la massue sont plus dis- tincts Tun de l'autre, le dernier relativement moins grand.
Le thorax est, en tout, semblable à celui de Touvrière et les dents du métanotum sont identiques. Mais le pronotum a des angles antérieurs très saillants, formant deux grosses épaules arrondies. L'échancrure méso-métanotale est aussi plus forte que chez l'ouvrière. Suture pro-mésonotale faiblement indi<iuée (fait défaut à l'ouvrière). Pédicule comme chez l'ouvrière, mais le premier nœud est plus petit et surtout plus bas, et le second un peu plus court et plus large. l)ien distinctement plus large cpie
Ar(i. FOllEL
long. Organes génitaux externes petits, rentrés. Pattes à peine plus grêles et ])lutôt plus courtes que chez l'ouvrière.
Tout le corps luisant. Tête, thorax et pédicule très faiblement réticulés. Pilosité et pubescence de l'ouvrière, la pubescence plutôt plus distincte.
D'un jaune rougeâtre ou dun rouge jaunâtre. Abdomen bru- nâtre. Devant de la tête et extrémité du dernier article du funi- cule enfumés de brun.
Kairouan (Sanïschi) ; Ç et q^ pris le 18 septembre 1!)03.
Voici donc la troisième espèce de Cardiocondyla dont on découvre le çf aptère, ergatomorphe, tandis qu'en fait de çf ailé, celui de la C. Emeryi Forel, décrit par André, est le seul connu. J'avoue que je commence à douter de plus en plus de l'authenticité de ce dernier.
20. Oxyopomynnex SantscJiii n. sp. Ç. L. 2,3 à 2,5 mill. Mandibules densément striées, armées de 7 dents. Epistome court, à bord antérieur droit, avec une simple carène médiane. Aire frontale allongée, luisante, imprimée. Les 3 eux occupent plus du tiers antérieur de la tête, leur pointe antérieure attei- gnant à peu près la base des mandibules, en bas. Le scape atteint le cinquième postérieur de la tête. Tête carrée, à ])eine plus longue que large, à angles postérieurs arrondis. Pronotum large, subépaulé. Suture pro-mésonotale distincte. Echancrure thoracique fort distincte, mais peu profonde. La face basale du métanotum. 1 '/t» fois plus longue que large, est à pehie plus basse que le promésonotum. Epines métanotales pointues, larges à leur base, un peu moins longues seulement que l'intervalle de leurs bases. Pédicule et le reste comme chez VOr.Saukyi Em.
Mat. Tête densément striée en long, avec le fond des stries rugueux et des points épars. Thorax et pédicule ridés et en outre densément réticulés ponctués. Pattes et scapes ponctués. Abdomen et face déclive du métanotum lisses et luisants. Epis- tome finement rugueux.
MI8CELI.ANBA MYRMKC0L0GIQUE8 9
Sur tout le corps des poils espacés, dressés, courts, sétiformes, coupés net, d'un jaune roussâtre, tout semblables à ceux des LeiJtothorax.
Pattes et scapes sans poils dressés. Une pubescence d'un jaune foncé assez abondante et assez longue sur les pattes, les scapes et la tète, presque nulle sur l'abdomen.
Noir : pattes et antennes brunes ; bord des mandibules rou- ge âtre.
9 L. 3,8 à 4 mill. Epistome fortement bicaréné au milieu, avec une échancrure étroite au milieu du bord antérieur. Sculp- ture comme cbez Touvrière, mais encore plus forte, sauf sur le scutellum et le dos du métanotum qui sont en partie luisants. Epines plus courtes et plus épaisses. Thorax plus étroit que la tête. Pilosité et couleur de l'ouvrière. Ailes hyalines, à tache bruneet nervures pâles. Du reste, comme l'ouvrière et \eSauJcyi.
çf L. 3,5 à 3,7 mill. Antennes de 12 articles, avec une mas- sue assez distincte, de 4 à 5 articles, le premier article du funi- cule épaissi, et le scape long comme bien plus d'un tiers du funi- cule. Mandibules tridentées, à bord terminal très oblique. Tète en trapèze, élargie devant, plus longue que large. Les yeux sont de forme ordinaire, touchant le bord antérieur, mais n'occupant pas la moitié du côté de la tête ; plus convexes que chez l'ou- vrière, mais guère plus grands ; le scape atteint les ocelles pos- térieurs. Thorax bien plus large que la tête, sans lignes conver- gentes. La face basale du métanotum est longue, assez descen- dante, formant un angle avec la face déclive qui est sub verticale ; le métanotum a deux larges tubercules dentiformes. Nœuds analogues à ceux de la femelle, mais le premier est plus bas. Valvules génitales extérieures triangulaires. Aire frontale large et arrondie derrière.
Sculpture comme chez l'ouvrière et la Q , à peine i)lus fine. Pubescence couleur et ailes comme chez la Ç , mais la pilosité est plus fine et plus pointue.
10
AVii. KOREL
(lialére (^'raïuiPiir iiatnipllc).
Découvert par M. Santschi à la ferme Miiiot. ])rès de Kai- rouan, le 24 octobre 1903, faisant son nid dans le sable, avec des ouvertures en petits cratères. Les Ç etçfk 3 ou 4 centim. de ])ro- fondeur. Diffère des deux autres espèces par ses poils sétiformes t
et de Vocuïaf/fs par sa sculpture.
En date du 10 jan- vier 1904, je recois de M. le D'' Santschi à Kairouan. l'obser- vation suivante, ab- solument nouvelle et inédite, sur les UKéurs jus(prici in- connues des Oxyo- iwinyrme.r propre- ment dits (à 11 arti- cles) :
« J'ai retrou\é (le nombreux nids d' Oxyopomyrmex (Tespèce que vous \oulez bien me dé- dier si elle est vrai- ment nouvelle) et j'ai])ules étudier. Ils sont si caractéristi- ques que lorsqu'on en a vu une fois un, rien n'est plus facile que d'en retrouver d'au- tres. Cela m'étonne qu'ils n'aient pas attiré jusqu'ici l'attention des chercheurs. Ce qui frappe surtout, c'est la régularité d'un joli petit cratère dont la base du cône n'atteint guère plus de 4 à 5 cui. de diamètre sur 2 '/., à :> cm. de hauteur. Le pourtour
Nid iVOxi/op(»n;/rme.f Sanis-chii V
MISCELLANEA MYRMÉCOLOGIQUE8 11
(le l'entonnoir atteint 3 à 4 cm. de diamètre et est toujours parfai- tement circulaire et fermé, sauf dans les nids en construction, où il commence par être semi-lunaire comme celui de très petits nids de St. arenarium. Au fond de l'entonnoir se trouve l'orifice du nid, très petit, 1 à 2 mm., livrant juste passage à une ouvrière. Il y a rarement deux orifices et deux cônes par nid. Un puits unique descend perpendiculairement au-dessous de Torii^ce. On trouve d'abord une première chambre à 2-3 cm. de profondeur; horizontale, elle atteint 5cm. de long sur 1 de large et 7^ de hauteur. C'est dans cette première chambre que les nymphes sont déposées pour subir l'influence de la chaleur et que j'ai trouvé nombre de Ç et de Ç ailés. De là le puits continue à descendre de 15 à 20 cm. pour s'ouvrir enfin dans deux ou trois chambres horizon- tales, de même dimension que la première, et dans lesquelles j'ai trouvé des nymphes et une ample provision de très petites graines. C'est donc une espèce granivore. J'ai surpris quelques Fourmis rentrant au nid avec une graine dans les mandibules, mais elles vont à la récolte tout à fait isolément, ne formant pas des chemins comme les 3Iessor et autres genres. Elles ont des mouvements très lents et se tiennent volontiers immobiles à la moindre alerte. Jour et nuit on en voit toujours une ou deux sur le rebord du cône se mouvant à peine tant qu'on ne les inquiète pas, mais si elles sont troublées, elles rentrent vite dans le nid, comme pour y donner F alarme. Elles ont des mœurs plutôt noc- turnes. Si une lumière est approchée du nid au moment où une ouvrière en sort avec sa charge de sable, vite colle-ci se retire en reculant jusqu'à l'orifice et y demeure immobile en le mas- quant parfaitement avec son grain de sable. Si l'on se tient bien tranquille, elle sort enfin et dépose son fardeau sur le talus du cratère. Le nid ne parait pas être peuplé de plus d'une tren- taine d'individus. Je n'ai trouvé cette espèce que dans une aire très limitée, au sud deKairouan, sur un terrain sablonneux, tassé, où les chambres se sculptent facilement ». D' F. Santschi.
12 Ai"(;. K(»Ki;i.
Il résulte de cette observation que les vrais Oxyopomyrmcx à 11 articles aux antennes sont granivores comme la Goniomma kispanica dont j'ai observé les mœurs, et qu'ils constituent ainsi le ,t'roui)o infime des Stctuimma granivores.
4"» Sous-famille Dolichoderinae.
2 1 . Tapirioma erraticfim Latr. v. errafim-nifierrhnutn Emery. Kairouan.
22. Tapittoma enaticum Latr. r. nigerrimum^Y\. Kairouan.
o'"*' Sous-famille Camponotinœ.
2o. Flagiohpis pygmœalj^i\\\i?âYO\m\\.
24. Acantholepis Frauenfeldi Ma} r. Kairouan.
25. Arantholejns Frauenfeldi Msijv. r. hipartita Sm. Kai- rouan.
2 G. Mynnecocystus alhicans Roger. Kairouan.
27. Myrmecocystus viaticus F. r. déserta run} Forel. Kai- rouan.
28. Camponotiis Sichelii Mayr. Kairouan.
29. Camponotus rufoglaucns Jerdon r. micans Nyl. Kai- rouan.
3(). Campimotus macidatus ¥. r. oasiuni Forel. Kairouan.
31. Caniponotum maculatns F. r. cognatus Smith. Kairouan.
32. Camponotum maculatus V. r. aUantis Forel. Montagnes près de Kairouan.
33. Camponofus macidatus F. r. AUi Forel. Montagnes près de Kairouan.
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Fourmis de Biskua.
Mon beau-frère, M. le ])rof. BuGNiox, a récolté à Biskra diverses espèces qui y ont été déjà prises par MM. Diehl. J.AMEERE et autres, et que je n"énumère pas ici.
Mais il y a retrouvé en outre le Boryhis fulvus Westw. et le Myrmecocystus riaticus Fab. r. Diehiii Forel, ainsi qu'une variété du Tetramorium ccespituni très noire, sculptée, avec de petites Ç et de petits cf. L'ouvrière à 2,3 mill. et les dents mé- tanotales très courtes. A peine le dos du niésonotum est-il un l)eu luisant et moins sculpté. Le çf sl 4 mill. et la Ç en a 4,5 à 5 ; tous deux ont le thorax étroit (\?ii\biskrensis n. var.). Cette variété, assez fréquente dans les déserts méditerranéens, n'est ni \e punicum, ni le semileve.
A Hamman R'Hira près d'Alger. M. Bugnion a retrouvé le (Jampoïwtus maculatus^ var. cognato-dichrons Forel.
Steuamma (Messor) Buf/riionl n. sp. ^. L. 6 mill. ^landibu- les obtusément dentées, moins fortement courbées, moins obtuses que chez les autres Messor, passant un peu au sous- genre Aphœnogaster, fortement striées. Tête en carré arrondi, plutôt plus large devant que derrière. Sans être aussi concave (lue chez le cavkeps. le dessous de la tête est cependant dis- tinctement concave, comme atténué par creusement et porte sur les -/.; antérieurs de la moitié postérieure de sa ligne médiane une carène élevée. Epistome très faiblement échancré au milieu de son bord antérieur. Les yeux très gros et très convexes sont situés aux -j-^ postérieurs de la tête. Ils ont un diamètre légère- ment plus faible que chez le caviceps, mais sont beaucoup plus convexes que chez toutes les autres espèces. L'œil occupe sen-
14 Aie. l'OKKI-
sibleinent plus d'un fiuart de la longueur des côtés de la tête. Scapes longs, grêles, un peu déprimés sur leur moitié basale. dépassant l'occiijut d'un sixième de leur longueur. Funicules grê- les ; leurs trois premiers articles de longueur égale, trois fois plus longs qu'épais. Les articles 4 à (i au moins deux fois plus longs qu'épais. L'avant-dernicr article de la massue à peine ])lus long qu'épais, le dernier aussi, épais et court, est pourtant un peu plus long. Thorax connue chez le St. (M.) harhanmi, mais plus grêle, plus allongé. Face basale du métanotum presque deux fois plus longue que la face déclive, et terminée par deux épines très petites, surtout très étroites, presque dentiformes, mais plus longues ({ue larges. Premier n(rud du pédicule, vu de côté, cunéiforme, arrondi au sommet, aussi haut que l'épaisseur de sa base, donc bien plus épais que chez le barharum et le caviceps. Second nœud d'un quart plus long que large. Premier segment de l'abdomen en cloche, atténué à sa base, élargi derrière.
Assez iinement réticulé et subopaque ; tête et thorax i)lutôt mats; abdomen plutôt luisant. Quelques rides lâches, transver- sales sur le pronotum et la face basale du métanotum, longitu- dinales sur les côtés de ce dernier, les joues, l'épistome et les arêtes frontales. Aire frontale striée en long. En outre, de gros- ses fossettes piligères allongées et éparses un peu partout, sur- tout abondantes sur l'occiput et le pédicule.
Pilosité dressée assez abondante sur le corps, d'un roux bru- nâtre, raide, assez sétiformeet obtuse, plutôt courte. Sur les tibias elle est abondante et fort oblique, passant à la pubescence : sur les scapes plus courte et moins oblique. Les côtés de la tête, la carène médiane de sa face inférieure concave, son bord posté- rieur inférieur et le bord antérieur de lépistome sont garnis chacun d'une rangée irrégulière de longs cils bruns, formant cependant une barbe moins longue que chez le caviceps. Pubes- cence presque nulle.
MISCKIJ.AXKA MyRMKX;OL()(ir(iL'p:S 15
Diiii mnv k peine brunâtre. Funicules, mandibules, tarses et articulations roussâtres.
Biskra. Une $ récoltée par M. Bugnion.
Cette singulière espèce semble tout d'abord faire passage du sous-genre Alessor au sous-genre Apliœnoc)aste)\, Mais un exa- men plus attentif démontre qu'il s'agit d'un Messor du groupe earkeps, ayant une stature exceptionnellement grêle.
Fourmis de Jérusalem.
M. Théodore Schmidt, membre de la Loge Mont Sion de rOrdre des Bons Templiers, à Jérusalem, a eu l'obligeance de me récolter des Fourmis des environs. Son envoi contient 7 espè- ces ou races qui sont fort intéressantes et que voici :
1° Stenamma (Messor) harbarum L. r. capitaturn Latr. v. semirnfum André. Cette variété appartient ])lutôt à la race capitatum qu'au type de l'espèce. La Q est petite (11 mill.); sa tête seule est rouge, le thorax d'un brun noir. L'ouvrière, entiè- rement rouge, avec l'abdomen noir, varie de 5 à 10 mill., comme la var. méridionale: la tête des Ç maxima n'est pas plus grosse que chez cette dernière. La r. caducum Motsch est bien plus polj'morphe.
2° Stenamma [Messor) harbarum L. r. capitatum Latr. v. méridionale André.
3'' Tetramorium cœspitiim L. v. Schmidti n. var. Je désigne sous ce nom la variété méridionale d'un jaune d'ocre qui ne dif- fère de la forme typique que par sa couleur et ses nœuds lisses. Elle est plus grande que le semileve d'André et forme une sorte d'intermédiaire entre les y âriétés semileve etpunicîmi d'un côté et la forme typique de l'autre. Taille 2,5 à 3 mill. Epines bien
l(i AL'C. FOUKI.
plus longues (juc. chez le semileve. Sculpture plus fine: la tête plus finement striée.
Jérusalem (Th. Schmidt). Nice ; Avlona (Albanie) : Stani- maka (Bulgarie) ; Algérie (ma collection).
4. Taplnoma ermticHm Latr. r. israclis n. subsp. Ç . L. 2.3 à 3,2 mill. Mandibules luisantes, armées devant de deux dents plus fortes et derrière de 1) à 10 dents très petites, peu distinc- tes, plus faibles que chez Verraticum typique. L'échancrure de l'épistome est plus faible que chez Verraticum. typique. Tout le corps est plus élancé. Les scapes dépassent l'occiput de plutôt plus d'un quart de leur longueur, (de moins d'un quart chez Verraticum typique). Les trois avant-derniers articles du funicule sont légèrement plus longs qu'épais (à peine aussi longs qu'épais chez la forme typique). La tête est bien plus longue (jne large, de très peu plus large derrière que devant, à côtés moins con- vexes, faiblement échancrée derrière, \jerraticum a la tête bien plus courte et plus élargie derrière. Thorax un peu plus svelte et surtout bien plus fortement échancré ; la face basale du méta- notum est distinctement ascendante d'avant en arrière, et la face déclive subplane. L'angle (jui sépare les deux faces rappelle l)eaucoup celui du Technomyrmex aïhipes : il est presque aussi ac- centué, mais l'échancrure est moins forte. Ouverture du cloaque infère. Pattes un peu i)lus longues que chez V erraticum ty- ])ique.
Plus luisant, plus faiblement et moins densément ponctué (pie Verraticum typique. Pubescence i)his rine et plus éparse. Pilosité dressée identique.
D'un brun analogue à celui du Lasius niger, même un peu plus clair. Le thorax, les pattes, les antennes et les mandibules sont surtout d'un brun plus clair. Tarses plus pâles, d'un brun jaunâtre.
Cette race frappe dès l'abord par sa stature plus grêle et sa couleur; la forme du thorax est aussi très caractéristique. Si
MISCELLANEA MYEMECOLOUKilKS 1 (
Venatmim ne variait pas tant, on serait tenté d'en faire une espèce distincte.
Jérusalem.
A ce propos, je fais remarquer (jue ma var. madeirense se distingue encore de, re>Ttt^k«>w typique par son éclat, sa faible sculpture et sa faible pubescence. Sauf en ce qui concerne le métanotum, elle se rapproche un peu de VisraeUs.
J'ajoute ici une nouvelle espèce du Chili:
Tapinoma antarcticum n. sp. Ç. L. 1,8 à 2 mill. Mandibules étroites, à bord terminal oblique, armé d'environ cinq dents; elles sont assez luisantes et très finement striolées. Epistome for- mant devant un lobe arrondi, entier. Il est, par contre, sillonné au milieu, sur toute sa longueur, d'un canal médian, bordé de deux arêtes obtuses allant presque jusqu'à l'aire frontale. Tête encore plus longue que chez Verratimim r. israelis, surtout moins convexe, plus déprimée, à côtés très peu convexes, assez échancrée derrière, avec le bord postérieur très distinct. Scape plus court, ne dépassant l'occiput que d'un sixième de sa lon- gueur. Le funicule est par contre bien plus grêle, avec tous les articles bien plus longs qu'épais. Thorax à peine échancré, tout à fait comme chez la var. madeirense de Verraticum. Ecaille un peu plus distincte que chez Verraticum, surtout plus acuminée au sommet. Pattes plus grêles que chez Verraticum.
Abdomen et thorax distinctement chagrinés. Tête plus lisse et fort luisante. Un ou deux poils dressés sur le thorax. Pubes- cence plus longue que chez Verraticum.
Entièrement d'un brun assez clair. Tarses et funicules d'un brun un peu plus foncé.
Q L. 3,7 à 4 mill. Comme l'ouvrière, mais assez noire, avec les mandibules rougeâtres, les pattes et les antennes brunes, et le bord des segments abdominaux d'un brun roussàtre. Métano- tum plus long que chez Verraticum. L'écaillé est surtout beau- coup plus haute et moins inclinée, non seulement très distincte,
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 2
18 AU(!. l'ORKh
mais assez élevée, quoique inclinée. A i»art cela et les carac- tères des mandibules, de l'épistome et des antennes, elle ressem- ble beaucoup à V erraticum. Les ailes manquent. Le reste comme chez l'ouvrière. Corps plus étroit que chez V erraticum.
Valparaiso, Chili (Hoffmann).
Espèce extrêmement caractéristique.
5. Myrmecocystus viaticus F. r. deserfornm. Forel, variété passant un peu à la r. itigcr André, de couleur presque aussi foncée. Jérusalem.
6. CmnponotffS niaculatusY. Y. coqnattis "^mith ^.
7. Camponohis maculatus F. r. sanctus. n. st. Ç L. 8 à U mill.
$ major. Structure aussi ramassée que chez le compressus, mais la tête, tout en a3'ant les côtés aussi convexes, n'a pas les angles postérieurs prolongés. Thorax encore plus étroit et sur- tout plus court en proportion que chez le compressus. Mandibules luisantes, ponctuées, avec 7 dents, comme chez le compressus et Voasium. Epistome comme chez ces deux races, mais l'aire fron- tale est en losange, formant devant un angle rentrant dans l'épis- tome. Tête à côtés extrêmement convexes, large d'un peu plus et longue d'un peu moins de 4 mill. Le thorax n'a que 4 mill. de long. Yeux moins grands que chez Voasium, situés près du milieu (plus en avant). Arêtes frontales plus divergentes. Seg- ment intermédiaire distinct, transversal. Le thorax a à peine 2 mill. de large. Face basale du métanotum de même longueur que la déclive. Ecaille comme chez Voasium. Abdomen relative- ment plus gros. Pattes tout à fait comme chez le compressus. l)lus faibles (lue chez Voasium.; tibias prismatiques, cannelés, avec une rangée de piquants.
Sculi)ture semblable à celle de Voasium, mais Tinsecte est encore un peu plus luisant, surtout bien plus faiblement sculpté que le compressus. La ponctuation éparse de la tête, et surtout des joues, plus abondante et plus forte encore que chez Voasium.
MISCEI-LANEA MYRMÉCOLOGIQUES 19
Quelques gros poils roux épars sur le dos de tout le corps, sauf les joues. Ils sont plus longs et plus forts que chez Voasium,. Pubescence comme chez Voasium, mais un peu plus distincte.
Couleur des exemplaires foncés de Voasium, mais le deuxième et le premier segment de l'abdomen ont toujours une tache d'un brun noir au milieu, comme chez le dichrous. Le dos du thorax est noirâtre, la tête noire ; côtés du méso- et métathorax ainsi que la face déclive roussàtres. Ecaille, devant et côtés des deux premiers segments abdominaux, funicules, pattes et bord i)osté- rieur des segments abdominaux d'un jaune roussâtre.
Ç minor. Tête subrectangulaire, à peine plus rétrécie derrière que chez le compressus. mais plus allongée. Pattes bien plus grêles que chez Voasium, du reste comme chez la grande Ç. Ponctuation des joues très distincte. Tête brune; thorax d'un jaune roux. Pattes, antennes, écailles et devant de l'abdomen jaunes. Abdomen d'un brun foncé, noirâtre derrière. Le deuxième segment au moins et souvent aussi le premier, avec une tache brune en-dessus.
Q. L. 15,5 à LS mill. Comme la grande Ç , mais les mandibu- les subopaques, densément réticulées, avec de gros points. Cou- leur de la grande Ç, mais la face basale du métanotum est entièrement rousse. Tète en trapèze plus court et plus élargi derrière que chez Voasium, au moins aussi courte et élargie que chez le compressus. Du reste très semblable à Voasium, avec la même teinte roussâtre des ailes, mais plus luisante, avec les extrémités plus grêles et le thorax plus petit. Du reste aussi comme la grande Ç .
(^ L. 10 à 11 mill. Tête un peu plus longue que large (beau- coup plus chez Voasium,), à peine rétrécie devant et derrière les yeux (fortement chez Voasium). Mandibules plus robustes, plus courtes, avec la base moins rétrécie. Plus luisant que le com- ■pressus, qui a les ai les subhyalines. Ces dernières comme chez la Ç) et Voasium.
20 AUG. KOREL
Jérusalem; récolté en grand nombre par M. Th. Schmidt.
Je possède des îles de Cos et de Rhodes (de M. von Œrtzen), une variété de cette race qui se distingue du type (la grande ^ ). par ses mandibules plus petites, à bord externe bien moins courbé, mates et densément réticulées. L'aire frontale est trian- gulaire. La tête est d'une idée moins large et le thorax un peu moins court. Du reste identique à tous égards (var. cosensis n. var.).
Fourmis du Cachemire, de Simla et de Sikkim.
M. Wroughton m'a rapporté dernièrement d'intéressantes Fourmis du Cachemire et de Simla, dans le Nord-ouest de l'Inde. Les espèces du Cachemire constituent un passage intéressant de la faune paléarctique alpine à la forme hindoue et à celle de l'Himalaya oriental.
Ponera Inteipes Mayr, Hill States, Simla, Inde (Wrough- ton).
Aenidus ambiguus Shuck, çf, Hill States, Simla (Wrough- ton).
Tetramorium Elisabethœ n. sp. ^ . L. 2, G à 2,8 mill. Mandi- bules avec trois dents peu fortes devant, très indistinctement denticulées sur le reste de leur bord terminal, luisantes, avec des points el des stries eifacés, dispersés. Epistome échancré au milieu de son bord antérieur, caréné derrière seulement, à bord postérieur très fortement relevé. Aire frontale grande, triangu- laire, plus longue que large, traversée par la carène continuée de r epistome. Arêtes frontales courtes, très divergentes, nulle- ment prolongées en arrière, mais les côtés de la tête présentent une large et vague dépression longitudinale, sans sculpture spé-
MI8CELI.ANEA MYRMKCOLOGIQUES '2\
ciaie, pour les scapes. Yeux très petits, composés de 7 à 8 facettes, situés à peine en avant du milieu de la tête. Tête carrée, très faiblement écliancrée derrière, légèrement rétrécie tout près du bord antérieur seulement. Antennes de 12 articles. La massue de )) articles est aussi longue que le reste du funicule. Les scapes atteignent environ le 7.-, ou le Yc, postérieur de la tête. Thorax assez fortement convexe, subépaulé devant. Suture proméso- notale nulle ; suture mésométanotale à peine indiquée. Face basale du métanotum plus longue que large, très indistinctement bicarénée. Epines métanotales courtes, larges, triangulaires, mais pointues, un peu plus longues que larges. Deux dents méta- sternales obtuses. Premier nœud subcubique, un peu plus large (|ue long et plus large derrière que devant, haut, subvertical devant, avec un pétiole antérieur à peu près aussi long que lui. Second nœud un peu plus court que le premier, mais bien plus large, presque deux fois plus large que long. Abdomen tronqué et concave devant, vu de dessus. Pattes courtes.
Face déclive du métanotum lisse et luisante, bordée de deux arêtes. Tête et thorax assez grossièrement et relativement régu- lièrement réticulés, finement réticulés au fond des mailles qui est souvent fort distinct et un peu ponctiforme. Sur le front et le vertex, la sculpture prend un caractère semiridé, par accentua- tion du bord longitudinal des mailles. Nœuds du pédicule à peu près lisses en-dessus. Abdomen lisse. Pattes et scapes très fine- ment sculptés.
Pilosité jaunâtre, très courte, très fine, pointue, assez abon- damment répandue sur le corps et un peu oblique. Les tibias et les scapes n'ont qu'une pubescence soulevée.
Entièrement d'un jaune testacé, terne, légèrement rous- sàtre.
Sind Valley, 2590"', Cachemire (Wroughton).
Cette espèce est bien caractérisée par ses petits yeux et ses arêtes frontales courtes.
22 AUG. FOREL
Leptothorax Wrougktomi i). sp. ^ . Ij. 2,3 à 3,2 iiiill. Très voisin de Vinermis Forel, mais beaucoup plus petit. Le méta- notuin a deux apparences de tubercules. Sauf quelques rides sur les joues et quelques fines rides et réticulations entre les yeux et les arêtes frontales, la tête est lisse et luisante. Dos du thorax très finement sculpté (assez grossièrement chez Vinermis). cà et là presque lisse. Le premier nœud du pédicule forme un angle très vif en arête transversale (arrondi au sommet chez Vinermifî). Massue des antennes plus renflée. Pilosité dressée, raide, très obtuse, d'un jaune clair, répandue sur tout le corps, bien plus forte que chez Vinermis. Tibias et scapes sans poils dressés. D'un brun noirâtre : mandibules, scapes, tarses, articulations et base des funicules d'un jaune rougeâtre. Massue et pattes brunâtres.
Liddar Valley 11)81"' (Wroughton).
Leptothorax Rothneyi Forel v. simiensis n. var. Ç . L. 2,8 à 3,4 mill. D'un brun foncé, avec le devant du thorax d'un brun jaunâtre et la tête presque noire. Derrière de l'abdomen plus clair. Pattes et antennes d'un jaune sale avec la massue et le milieu des cuisses bruns. Premier nœud subcubique, plus arrondi et plus épais que chez le type et surtout que chez la r. Schurri Forel. Le métanotum n'a que deux dents triangulaires, beaucoup plus courtes que les épines de l'espèce typique et plus courtes que celles de la r. Schnrri
Hill State, Simla, Inde (Wroughton).
Myrmica ruqosa Mayr, v. debilior Forel. Sind Valley, 2133'" (Wroughton).
Myrmica Smythies il ¥oYe\. Hill State, Simla. Inde (Wrough- ton). Typique.
Myrmica SmytJnesUYovel v. fortiar n. var. Ç L. 4,2 à 4,4 mill. Sculpture plus forte et moins serrée que chez le type de l'espèce. Assez luisante. Epines plus longues, plutôt plus longues que leur intervalle. Echancrure mésométanotale plus faible, peu
MlSCElvLANKA MYRMKC0L0(41(iUES 23
accentuée. Premier nœud un peu plus tronqué devant. D'un brun sale ; thorax, antennes, mandibules et pattes d'un jaune brunâtre sale.
Sind Valley, 1981'", Cachemire (Wroughton); Ussuri méri- dional, Sibérie orientale (Musée de S*-Pétersbourg) ; Deota, 914'", Himalaya N.O. (Smythies). Cette variété passe par toutes les transitions à la forme typique et fait, d'un autre côté, pas- sage à la var. debilior Forel de la riigosa Mayr.
MyrtMcci Smytliiem Forel r. cacJimiriensis n. subsp, ^ . L. 3,4 à 3,8 mill. Diffère de l'espèce typique par son pédicule qui n'a qu'une sculpture très fine, assez mate, très finement réticulée-ponctuée, en partie très finement ridée sur le méta- notum. La sculpture de la tête est un peu plus régulièrement ridée. Tête et thorax subopaques. Les épines sont plus longues et surtout bien plus grêles, dès leur base. Le pétiole antérieur du P'" nœud est plus long, aussi long que le nœud lui-même qui est plus abrupt devant. L'échancrure méso-métanotale est très profonde, encore plus que chez le type de l'espèce, et le méso- notum a au milieu une impression transversale. Le bord posté- rieur de la tête est aussi plus transversal, avec les angles occipi- taux plus marqués. D'un noir d'ébène, variant au noir brunâtre, avec les pattes, les antennes et le bord des mandibules bru- nâtres.
Sind Valley, Cachemire (Wroughton), 2286 à 2438'".
Myrmlca Smythiesii Forel r. cacJimiriensis Forel v. lutescens n. var. Ç . L. 3,2 à 3,7 mill. Entièrement d'un jaune sale. Sculp- ture identique à la r. cachmiriensls, mais moins serrée, ce qui la rend plus luisante. Pétiole du premier nœud plus long que le nœud ; ce dernier plus arrondi.
Cachemire (Smythies). Je possédais cette variété depuis long- temps, mais je ne l'avais pas assez déterminée pour la décrire. Elle me semble constituer avec la précédente une seule et même race, fort distincte de carbonaria Forel et de la var. rupestris.
24 AUG. KOllKl.
Cremastogaster (Oxyyyne) Dalyi Forel v. sikkimerms n. var. 8e distingue du type par ses épines prolongées en pointe grêle. Les nœuds sont aussi un peu moins larges.
Sikkim (M()LLER).
Cremastogaster Bhighamii n. sp. Ç L. .3 à 3,5 mill. Mandi- bules à bord terminal oblique, quadridenté. Elles sont striées, lisses vers l'extrémité. Epistome très convexe, avancé au milieu en lobe court et très arrondi. Tête presque carrée, un peu plus longue que large, au moins aussi large devant que derrière. Yeux grands, situés très en arrière, vers les -/r, postérieurs, ou plus en arrière, presque au tiers postérieur. Antennes de 11 articles. Le scape dépasse à peine l'occiput ; massue de 2 articles ; articles 3 à 7 du funicule un peu plus épais que longs. Promé- sonotum subdéprimé en dessus, bordé de deux arêtes, vives et hautes le long du mésonotum, s'abaissant et s'effaçant en partie sur le pronotum en divergeant, puis convergeant de nouveau en devenant très faibles et obtuses, pour s'anastomoser en subbor- <lant le pronotum devant. Elles sont fortement échancrées à Téchancrure méso-métanotale, mais se continuent néanmoins en divergeant fortement de nouveau en arrière, sur les côtés de la face basale du métanotum, pour former derrière elle deux tuber- cules à peine subdentiformes et se terminer finalement en bordant la face déclive. Le mésonotum est fortement concave entre les arêtes. Premier nœud du pédicule déprimé dessus, presque carré avec les angles arrondis, un peu plus long que large. Second nœud sans sillon, arrondi, plutôt plus large que long.
Entièrement lisse et luisant. Pilosité dressée longue, pâle et assez dispersée sur le corps, plus courte sur les pattes et les antennes, où elle est fort accentuée. Pubescence à peu près nulle.
D'un jaune sale et pâle, devenant brunâtre sur l'abdomen.
Sikkim (Inde), reçue de MM. Bingham et M()LLE1{. Très
MISCEIJ.ANEA M YRiViÉOO LOGIQUES 25
caractéristique par la forme du thorax et le manque d'épines. Se place à côté de Cr. Yappi Forel.
Stenamma (Messor) barharum. L. r. liimalaycmum Forel. Liddar Valley, 2438"\ Cachemire (Wrougton). Sind Valley, 1981"\ Cachemire (Wroughton).
Stenamma (Aphœnogaster) Sagei Forel. Hill States, Simla. Inde (AVroughton).
Stenamma (Aphœnogaster) Smythiesii Forel. Liddar Valley, 2286»^ Sind Valley, 2133'" (Wroughton).
Fkeidole indica Mayr. Hill States, Simla, Inde (Wroughton).
Monomorium graclllimum Smith. Hill States, Simla, Inde (Wroughton).
Monomorium Lîùsœ n. sp. Ç L. 1,5 à 1,7 mill. Antennes de 1 2 articles, dont le dernier seul est presque aussi long que le reste du funicule, moins le premier article. Les articles 3 à 7 sont 2 fois plus épais que longs. Mandibules quadridentées, lisses, avec quelque points. Epistome entier, sans sillon, ni dents, ni carènes, avancé devant. Le scape atteint le '/^ ou le '/^ posté- rieur de la tête. Tète rectangulaire, un peu plus longue que large, presque carrée. Yeux plutôt petits, un peu en avant des côtés. Dos du thorax à peine interrompu par une faible échan- crure ; métanotum très faiblement convexe, inerme ; ses deux faces presque confondues. Nœuds du pédicule petits, transver- saux, le premier surtout subsquamiforme, pétiole devant.
Entièrement lisse. Pilosité fine, jaunâtre, dispersée, oblique sur les scapes et les tibias. Pubescence nulle. D'un jaunâtre sale avec le dessus de la tête et de l'abdomen et le milieu des cuisses bruns.
Q L. 4,5 à 4,7 mill. Connue l'ouvrière. Thorax de la largeur de la tête. Scape un peu plus long ; dernière article du funicule moins long que chez l'ouvrière, Dos du métanotum déprimé; assez large, bordé de deux bourrelets obtus et allongés. Nœuds arrondis, plus épais que chez l'ouvrière. Tète fortement ponc-
2(» AUG. KOREL
tuée ; thorax avec des points épars. Pilosité plus longue et plus abondante que chez l'ouvrière. Brune ; pattes d'un jaune bru- nâtre; mandibules et antennes d'un jaune rougeâtre. Abdomen allongé.
Ditïère du fossalatiim Emery par son métanotum inerme, la tête lisse de l'ouvrière, son épistome sans carènes et par son polymorphisme considérable entre la femelle et l'ouvrière. La Ç est presque deux fois plus longue que celle du fossulatum et l'ou- vrière est au contraire plus petite.
Thelum Valley 1828"\ Cachemire (Wroughton).
Tapinoma Wrouglitonu n. sp. $ . L. 2 à 2,5 mill. Les mandi- bules, armées de 8 à 10 dents, ont le bord terminal plus court que chez Verraticum. L'épistome, plus court, a le bord antérieur subrectiligne et un peu recourbé en-dessous, au lieu d'être avancé en arc et horizontal comme chez Verraticum. Son échancrure médiane est beaucoup moins profonde et plutôt plus large. Les antennes sont plus courtes et plus épaisses que chez Verraticum. Le scape dépasse l'occiput d'un septième ou au plus d'un sixième de sa longueur. Les articles 2 à 4 du funicule ne sont (pie d'une idée plus longs qu'épais, les suivants aussi épais que longs, les neuvième et dixième même plus épais que longs.
Tête un peu rétrécie devant, h côtés moins convexes que chez Verraticum. Thorax beaucoup plus court et i)lus large que chez cette espèce. Pronotum subépaulé, 1 -/:! f<^i!^ pliis large que long. Mésonotum bien plus large que long. Face basale du métanotum longue comme environ '/:t de la face déclive, peu distincte d'elle. 2 à 2 Ya fois plus large ([ue longue. Pas d'échancrure sensible entre le mésonotum et le métanotum.
Du reste identique au T. erraticum, mais la pubescence est plus longue et plus apparente et la couleur un peu plus pâle, d'un brun un peu jaunâtre ou grisâtre, rappelant celle des Both- riomyrmex.
Thelum Valley, 1828'» (Wroughton).
MISCELI.ANEA MYRMÉCOLOCJIQUES 27
Cette espèce est fort curieuse et constitue à peu près un pas- sage entre les genres Tapinoma et Botliriomyrmex. L'écaillé, qui a la forme des Tapinoma, et les grands yeux (presque aussi grands que la distance qui les sépare du bord antérieur de la tête), la font rentrer dans le genre Tapinoma, du moins jusqu'à connaissance des sexes ailés. Les mandibules sont aussi plus grandes et ont plus de dents que chez \q^ Botliriomyrmex.
Iridomyrmex anceps Eoger. v. sikMmensis n. var. ^ . Un peu plus robuste que le type de l'espèce, dont il a la cou- leur métallique. Mandibules beaucoup plus larges et plus courtes. Tête ovale, à peine plus étroite devant que derrière, plus large, surtout devant, que chez le type de T espèce. Epis- tome largement imprimé devant. Thorax plus robuste. Métano- tum moins bossu et moins raccourci. Dépourvu de pilosité dres- sée, sauf à l'extrémité de l'abdomen. L'écaillé est aussi un peu plus épaisse. Cette variété me paraît assez bien caractérisée.
Sikkim (Muller) ; Garo Hills, Assam (Long).
Acantholepis capensis Mayr, var. près lunaris Emery. Sind Valley, Cachemire, 2438'» $, Ç, cf (Wrougthon).
Lasius niger L. r. alienus Fœrst. Liddar Valley, 2133'", Sind Valley, 2286 à 2438'», Ciachemire (Wroughton).
Formica sanguinea Latr. avec
Formica fusco-rufiharhis Forel, comme esclaves. Thelum Val- ley 1828'», Cachemire (Wroughton).
Formica fusca L. r. rufiharbis Fab. Sind Valley, Cachemire (Wroughton).
Camponotus Socrates n. sp. $. L. 8 à 12 mill.
^ major\j. 1 1 à 12 mill. Mandibules armées de 7 dents, petites, à bord extérieur presque droit, faiblement courbé seulement vers son extrémité, abondamment et grossièrement ponctuées, finement striolées entre les points vers leur base, grossièrement striées vers l'extrémité. Epistome subcaréné, biéchancré devant, avec un lobe antérieur extrêmement court, trapéziforme, cilié et
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siibcrénelé à son bord antérieur. Tête (sans les mandibules), bien plus large que longue, large de 3,2, longue de 2,8 niill., très faiblement et largement échancrée derrière, à côtés fort convexes, rétrécie devant. Arêtes frontales divergentes, assez courtes. Les scapes dépassent l'occiput de 1 '/- environ de leur longueur. Thorax arqué, à protil peu convexe, à sutures très fortement imprimées et à segment intermédiaire très court. Face basale du métanotum passant derrière à la face déclive par une courbe fort convexe ; le métanotum est très haut, sa face déclive, subverticale, étant bien plus longue que la basale. Ecaille large, plutôt mince, à bord tranchant. Face antérieure du premier seg- ment abdominal subverticale, élevée. Les tibias sont un peu comprimés, mais ni prismatiques, ni cannelés. Ils sont munis d'une rangée de petits piquants. Tout l'insecte est fort robuste ; scapes arqués, assez épais.
Densément réticulé et subopaque. Abdomen luisant, faible- ment ridé en travers. Pattes et scapes finement chagrinés avec des points épars. Quelques grosses fossettes piligères très épar- ses sur le thorax et l'occiput. Sur le reste du corps, la ponctua- tion éparse est fine et clair-semée, à peine plus forte sur les joues et le front.
Pilosité dressée rousse, éparse sur tout le corps, un peu plus abondante autour de Técaille et sur le métanotum, nulle sur les tibias et les scapes qui n'ont qu'une pubescence rousse adja- cente ou subadjacente. Pubescence très courte et très éparse sur le corps.
Xoir. Mandibules, pattes et base des funicules d'un brun fon- cé, en partie noirâtre. Articulations des pattes, tarses et extré- mités des funicules ])lus ou moins roussàtres ou d'un brun rous- sàtre.
Ç minor. L. <s à {) mill. Mandibules comme chez la Ç major. mais armées de 6 dents seulement et sans grosses stries à l'ex- trémité. Tête presque exactement carrée, légèrement plus longue
MISCELLAXEA MYUMKC"OL()(!UiUES 29
(jue large. Le scape dépasse roccipiit des -/- de sa longueur. Bord occipital droit. Pronotum assez plat, bordé nettement de- vant ; son bord antérieur est arqué (chez la grande Ç il est fai- blement convexe et à peine subbordé). Profil du dos du thorax plus convexe que chez la grande Ç , mais le passage de la face basale à la face déclive du métanotum est plus anguleux; la face déclive est moins haute et de même longueur (|ue la face basale qui est plus longue. Du reste identique pour tout le reste à la grande Ç .
Thelum Valley, 1828'", Cachemire (Wroughton).
Cette espèce robuste ressemble un peu au Siemsseni For. et à Varrogans Sm. (junctus Forel), mais elle en est bien distincte.
Camponotus harhatus Roger, r. Taylori Forel, var. alhospar- SHS Forel. Hill States, Simla, Inde (Wroughïon). Identique aux exemplaires des autres parties de l'Inde.
Camponotus maculatus Fabr. r. basai is Smith (= r. Loh'mierl Forel). Thelum Valley, 1828™, Cachemire (Wroughton).
En comparant le type du C. hasalis, de Smith avec ma r. Lo- hinieri, M. Bingham a constaté leur identité. C'est une énigme de Smith de plus qui vient au jour.
Camponotus maculatus F. r. œthiops Latr. v. caclimirleusis n. var.
L. 6,5 à 11 mill. [Yœthiops proprement dit ne dépasse jamais 10 mill., c'est à tort que Mayr lui a attribué jusqu'à 11 mill. et que ses successeurs, moi-même y compris, l'avons répété).
$ major. La tête est bien plus élargie derrière que chez ïœthiopsi sp. ; elle est un peu plus large (2,9 mill.) que longue (2,7 mill.) sans les mandibules. L'écaillé est un peu plus large, plus mince et plus tranchante. Sauf à Textrémité, les tibias n'ont pas de petits piquants. Les deux faces du métanotum forment aussi un angle moins marqué que chez le type. La sculpture est plus faible et l'insecte, surtout l'abdomen, encore plus luisant (sculpture de l'abdomen extrêmement faible). Pilosité dressée et pubescence encore plus dispersées que chez Vœthiops typique,
yU AUG. FOKEL
mais disposée de même; quelques poils sur les joues. Couleur absolument identique à celle de la forme foncée, tj'pique. de \œtJ(io2)s.
5 minor. La tête en rectangle allongé est à i)eine un i)eu plus large derrière que chez Vœthiops typique. Les autres diffé- rences sont les mêmes que pour la grande Ç .
çf L. 8,5 à 9 mill. Métanotum moins convexe et écaille plus grande et surtout plus élevée que chez Vœthiops typique (échan- crée de même). Ailes légèrement, mais distinctement teintes de brunâtre (hyalines chez Vœthiops typique). Mêmes différences (pie chez l'ouvrière pour la sculpture et la pilosité. Mais la tête a la même forme que chez VœtJtiops typique. Du reste identique à ce dernier, quoique facile à distinguer par sa grande taille et la couleur des ailes.
Sind Valley, 2438'", Cachemire (Wrougpiton).
Cette variété est fort remarquable et mérite peut-être de for- mer une race ou sous-espèce spéciale.
Folî/rhachis Menelas n. sp. ^. L. 6,5 à 7 mill. Voisine de slmphx Mayr dont elle diffère comme suit. La tête forme un ovale presque parfait, ne laissant aucune distinction entre les côtés et le bord postérieur (distinctement trapéziforme chez la simplex). Le scape dépasse Tocciput de la moitié de sa longueur (plus court chez la simplex). Les yeux sont plus convexes. Epines pronotales dirigées de même, mais plus fortes, longues comme '/:! à 7-2 ^^^ 1^^^' intervalle. La suture pro-mésonotale forme une échancrure thoracique distincte, un peu moins forte que chez VHodgsoni. P^pines métanotales plus fortement recourbées en dehors à l'extrémité. Ecaille comme chez la simplex, avec deux petites dents au milieu, entre les épines, un peu plus épaisse et plus fortement bi-convexe. Mésonotum un peu subbordé.
La tête et surtout le thorax grossièrement réticulés, un peu nu^ins profondément cependant que chez Varmata et mats au fond des mailles qui s'effacent sur le devant de la tête. Abdomen
iMISCELLANEA MYRMÉC0L0C4IQUES Hl
sculpté comme chez les P. simplex et armata — extrêmement, densément et finement réticulé-ponctué et mat.
Les tibias ont 3 ou 4 petits piquants vers le bas. comme chez la simplex. Pilosité, pubescence et couleur comme chez la F. simplex.
Hill States, Simla, Inde (Wrou(;hton).
Cette espèce se rattache à la simplex, dont elle n'est peut- être qu'une race. Elle est aussi fort voisine de HaiixwelU Bin- gham et de Thompsoni Bingham, mais la première a les épines pronotales plus courtes et situées plus bas, l'écaillé, plus convexe derrière que devant, avec deux épines médianes et la sculpture est plus fine ; les tibias ont une forte rangée de piquants. La Thompsoni a l'abdomen ruguleux; les épines pronotales courtes, sont courbées en bas (plutôt en haut chez la MeNelas), les épines métanotales ne sont pas courbées, les tibias n'ont pas de pi- quants et l'écaillé a au milieu trois dents en triangle.
Fourmis du Brésil.
Platythyrea mKjtista Forel. Etat de Maranhao, Brésil (A. Ducke).
Atta œphalotes L. Les grandes Ç (maxima) ont trois ocelles, dont l'antérieur gros et les deux postérieurs petits. Il convient de distinguer chez cette espèce deux variétés qui se manifestent chez la grande ^ :
Yar. opaca n. var. Le derrière de la tête est mat, et les touffes de poils du vertex sont plus denses et plus couchées. Quoique fort apparente, cette variété est insignifiante et très peu cons- tante. Je l'ai récoltée à côté de la forme typique à S*-Antomo, en Colombie.
Var. integrior n. var. La tête n'est que très faiblement échan-
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crée derrière et n'est pas divisée en deux hémisphères, car il n'y a pas de sillon occipital se continuant jusqu'aux ocelles comme chez la forme typique et la i)récédente. Ce caractère se retrouve chez les ^ moyennes et petites qui n'ont pas de sillon distinct derrière les ocelles. L'occiput des Ç maxima est très luisant et lisse et a un curieux aspect. La touffe de poil du ver- tex est très faible. L'occiput n'a pas d'épine, à peine parfois un faible tubercule. Les tubercules antérieurs supérieurs du pro- notum sont plus courts.
Para (Goldi).
Atta (Acromyrme.r) EmiJii n. sp. ^ L. 4 à 9,5 mill. Mais la Ç minima manque {Voctospinosa n'atteint que 8,5 mill. au maxi- nmm). Voisine de Voctospinosa, mais plus grêle. La tête est moins grande relativement au reste du corps. Les scapes dépassent le bord occipital de plus d''/., de leur longueur (de moins chez Voctospinosa). Les pattes sont aussi plus longues.
Tête courte, bien plus large que longue, en rectangle trans- versal, légèrement rétrécie devant, moins échancrée derrière que chez Voctospinosa. Toutes les épines du corps, grandes et petites, sont plus longues, plus grêles et moins nombreuses que chez Voctospinosa, simples, sans ou presque sans tubercules se- condaires. Arêtes frontales moins élevées. Les épines pronotales supérieures sont très longues, bien plus longues que les mésono- tales antérieures ; les pronotales inférieures (latérales) sont longues aussi. Sauf ses 5 paires d'épines et un tubercule à la base externe des épines pronotales, le thorax n'a ni dents, ni épines, ni tubercules. Lemétanotum en particulier n'offre aucune inégalité, sauf ses deux longues é])ines. Sa face basale est hori- zontale, presque deux fois plus longue que large, plus longue que la face déclive qui est subverticale. Le premier nonul du pédi- cule est cunéiforme, avec un pan antérieur long et oblique, ter- miné derrière par deux larges et fortes dents obtuses, et un pan ])Ostérieur subvertical ; à part ces deux dents, il n'n que quel-
JIISJCELLANEA MYKMÉCOLOGIQIE!^ 33
ques tubercules assez plats, peu apparents. Le 2""' nœud est connne chez V octospinosa ; mais son sommet aplati est bordé de six tubercules plus obtus que chez elle. L'abdomen est ovale, nullement atténué devant comme c'est le cas chez V octospinosa. Il a bien moins de tubercules que chez cette espèce, et ceux-ci sont à peu près disposés sous forme de deux cercles, un sur chaque côté du 1*^'' segment ; les plus forts tubercules sont situés sur les portions latérale et antérieure de chaque cercle. A l'in- térieur des cercles il n'y a que 2 ou 3 petits tubercules, et le reste du P^' segment en est presque dépourvu. Cependant, chez les petites Ç , cette disposition est peu marquée, et les tuber- cules sont plus irrégulièrement disposés, surtout derrière.
Le front n'a pas les rides de V octospinosa. Par contre les côtés de la tête et les fossettes antennaires sont fortement et gros- sièrement ridés en long, de même que les scapes et les tibias. Le reste du corps est mat et microscopiquement granulé.
La pilosité, d'un brun noirâtre, est moins épaisse que chez V octospinosa^ et n'est pas perchée sur des tubercules (il y a bien sur les cuisses des tubercules très plats et très petits, mais non piligères), à l'exception des poils situés sur les gros tubercules de la tête, de l'abdomen et du 2'"'- nœud. Pubescence presque imlle.
D'un brun roussâtre ferrugineux foncé et uniforme, semblable à celui de VA. nigra, var. claire, plus foncé que chez la subter- ranea et la rugosa. IS octospinosa est en général d'un jaune d'ocre.
Para (Guamâ), récoltée par le D^' Emile Gôldi. Si voisine (}ue cette forme soit de V octospinosa., je la considère pourtant comme une espèce distincte, le géant du sous-genre Acromyr- mex.
Atta (Acromyrmex) rugosa Smith. Je ne crois pas faire erreur en rapportant à cette espèce si mal décrite par Smith un Acro- myrmex que j'ai récolté moi-même à S^^-Marta, en Colombie,
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 3
;;4 AUG. FOREL
(jiie .AI. le D'' GuLDi m'a envoyé de Para, et dont j"ai rerii la 9 avec l'ouvrière de M. da Eocha à Céara. P'.lle a les carac- tères de r^. nigra, mais elle est d'un roux ferrugineux et l'ou- vrière maxima ne dépasse pas 5,5 mill. La Ç atteint 7,5 à s mill. tout au plus. Elle a les ailes teintes de jaune brunâtre avec les nervures ferrugineuses. Mais elle a des épines métanotales assez longues, dont Smith ne parle pas ou ([u'il indi(iue comme dents situées près du pédicule. En autre cette Ç a la tête, le thorax et l'abdomen assez fortement ridés en long, ce qui n'est ])as le cas chez l'ouvrière. Elle a deux lignes brunes sur le méso- notum et une, étalée, au milieu de l'abdomen,
('ette espèce fait son nid dans la terre, et son jardin de cham- ]ugnon est situé fort profond. UA. pallida Smith est l'ouvrière de la même espèce. Quant à son A. aspersa, elle est indéchiff- rable.
Var. Bochai n. var. Diffère des autres par ses épines prono- tales très courtes chez les $ et par ses spinules et tubercules plus petits en général.
Céara (M. da Rocha).
Atta (Acromyrmex) nigra Smith. Ç . Para (E. Goldi). Forme foncée, typifiue, presque noire. Les exemplaires de M. Gœldi ont une pubescence plus forte qu'à l'ordinaire.
Atta (Acromyrmex) MoUeri, Forel. Ç. Para (E. Goldi).
Procryptocerus Jdrsutus Emery race convexus n. subsp. Ç L. .3,4 mill. Abdomen extrêmement convexe et court, à peine plus long que large, arrondi. Second nieud du i)édicule en rectangle transversal, presque deux fois plus large que long; il a une large face supérieure rectangulaire, subi)lane, inclinée d'arrière en avant, et une courte face postérieure subverticale, formant avec la première un angle en arête. Premier nœud à peine plus long (pie large. Les épines métanotales sont longues, subparallèles et subhorizontales, aussi longues que leur inter- valle et bien plus longues que la face basale qui est presque
MISCELLANKA M VRMKCOI.OGIQl'KS 8;")
deux fois plus large que longue. Echancrure inéso-uiétathoia- cique étroite, abrupte et profonde. Tête faiblement rétrécie de- vant, convexe et peu large derrière. Les angles occipitaux n'ont qu'une dent très petite.
Tète luisante, largement et peu ju-ofondément (grossièrement) réticulée en dessus jusqu'au bord antérieur, striée en dessous ; épistome faiblement sculpté. Pattes assez luisantes, faiblement réticulées. Abdomen subopaque, finement réticulé, à points épars peu marqués. Noir; scapeset tibias antérieurs roux.
Du reste comme le type de Vlihsutus. d'après la description d'EMERY. Mais l'occiput est perpendiculairement tronqué der- rière, avec la surface tronquée luisante et presque lisse. Le de- vant de la tête, à partir de l'origine des antennes est subtronqué, plus distinctement encore que cbez l'ouvrière du Camponokis {ColohopsisJ tniircatns. M. Emery m'écrit que ces mêmes carac- tères existent chez le type de son hirstitus, dont le gastre est aussi arrondi et de peu plus long que large. Ce fait m'engage à considérer la présente forme comme simple race de Vh/isntHs, dont le type est aussi de Para.
Para (Gôldi).
Mefialomyrmex hitubermlatus F. Ç . Piio Purus, Etat d'Ama- zonas (M. André Gôldi).
Cette espèce n'avait pas été retrouvée depuis La'I'REILLE qui seul en donne une description suftisante pour éviter toute confu- sion. Il se rapproche du leoninus Forel, dont il a' tout à fait la forme de la tête ; mais il est plus petit (8 mill.), de couleur-plus terne, d'un brun roussâtre, et a le métanotum de forme différente, armé de deux tubercules mousses qui forment un angle droit entre ses deux faces. Le profil de la face basale est horizontal. Les deux faces sont creusées d'une concavité longitudinale, qui est surtout ])rofonde entre les deux tubercules. Ces derniers se prolongent sur les côtés des deux faces élevés en carènes ou arêtes très obtuses et arrondies, et ne sont pas écartés et dentiformes,
comme chez le Foreli Emeiy. (Test cette structure (|ue décrit Latreille, lorsqu'il ajoute : « C'est clans cet enfoncement que se loge le pédicule de l'abdomen ». La couleur est aussi con- forme ainsi que la taille à sa description, ('es caractères distin- i^uent assez l'espèce de Faer. du leoninus. Le deuxième nœud n'a pas de dent dessous.
Plieidole faUax Mayr, r. Emiliœ Forel var. Para (K. (jtOldi).
Plus petite (jue le type. Le % a la tête plutôt plus large devant (lue derrière.
Fheidoh biconstrlcta Ma}r r. hlcolor Emery. Para (E. GOldi).
Cremastogaster virgida Forel. Para (E. Gôldi).
Cremastogaster Stollii Forel. Ç . Variété à épines un peu plus fortes et à tête un peu plus mate. Para (E. Gôldi).
Cremastogaster Montez umia Smith. Prov. Ptio de Janeiro (Noack).
Il est certain que la sidcata Mayr n'en est qu'une variété, de même que la var. ramidinida. La race arciiata Forel s'y rat- tache.
Cremastogaster longispina Emery r. tenwmda n. subsp. ^ . L. 2,3 à 3 mill. Scapes connue chez l'espèce typique, beaucoup ])lus long que chez les hraslUensis et limata. Diffère de l'espèce t3'pique par ses épines beaucoup plus courtes, de la longueur de la face basale du métanotum, subhorizontales et droites, assez divergentes. Le premier article du pédicule est d'un bon tiers plus court ; son pétiole surtout est court. Le mésonotum est aussi ])lus court, de même que le reste du thorax, conformé du reste comme chez le type de l'espèce.
Sculpture et pilosité connue chez la forme typique, mais cette dernière est un peu plus courte et plus oblique sur les tibias et les scapes.
D'un jaune brunâtre terne, uniforme, avec l'abdomen d'un brun jaunâtre et les ])attes et les antennes d'un jaune sale et terne, presque incolore. La massue des antennes est plutôt i)lus
MISCELI.ANEA 1MYRMKC0L0C4IQUES •> /
foncée que le reste, tandis qu'elle est au contraire d'un jaune pâle chez le type de l'espèce qui est bien plus foncé, du reste.
Para (E. Gôldi).
Cremasfogaster distans Mayr r. imraensis n. st. Ç . L. 3 à 3,3 niill. D'un brun foncé, avec la tête et l'abdomen noirs. Tête entièrement lisse et luisante. Métanotum lisse en-dessus. Epines du métanotum courtes, longues comme environ '/;{ fl^ l^îur inter- valle, larges à leur base (triangulaires). Face basale du méta- notum au moins aussi longue que la face déclive, bien plus lon- gue que chez les variétés rugiceps et corticicola.
Abdomen allongé, pointu et recourbé en haut. Le thorax est relativement moins robuste que chez les deux variétés sus-nom- mées.
Para (E. Gôldi).
Cremastogaster pygmœa n. sp. Ç . L. 1,7 à 2 mill. Mandibules luisantes, faiblement striolées, avec quelques points. Du tiers environ du bord antérieur de l'épistome part de chaque côté une petite carène qui atteint à peine la moitié de la longueur de l'épistome. Tête un peu plus large que longue, en rectangle transversal arrondi. Massue des antennes assez distinctement de trois articles (ce qui distingue cette espèce de lœvis Mayr, hrevis- p'mosa Mayr r. Schuppi Forel et Victima Sm.) ; le dernier article un peu plus long que les deux précédents réunis. Les antennes ont onze articles et le scape dépasse légèrement l'occiput. Yeux grands, occupant le deuxième quart du côté de la tête à partir de l'angle occipital. Thorax très court et robuste, sans trace d'échancrure. Pronotum convexe. Mésonotum et face basale du métanotum assez aplatis, formant un profil presque rectiligne. Mésonotum plus large que long. Pronotum au moins 1 7-2 ^^^^ plus large que long. Suture pro-mésonotale indistincte. Le méso- notum a derrière deux petites carènes très courtes traversant la suture. Epines métanotales très courtes, larges à leur base, poin- tues, à peine plus longues que larges, dirigées en arrière et un
/)<S AlKi. KdHEL
peu en liiiut. rreiiiiei- iin'ud subcirculaire, un peu plus long' que large, aplati dessus. Second nœud plus large que long, convexe, entier, sans sillon ni impression. Pattes courtes.
Lisse et luisant, avec les joues striées, puis le métanotum. sauf sa face déclive, et les côtés du mésonotum densément réti- culés et subopaques.
Une pilosité jaunâtre dressée, éparse sur le corps, très courte et obtuse sur la tête. Tibias et scapes sans poils dressés, avec une pubescence espacée et assez adjacente.
D'un brun noirâtre, avec le devant de la tète, les pattes et les antennes bruns.
Diffère (Vabstinens Forel par ses courtes épines, son thorax non échancré et la forme du premier article du pédicule. La massue des antennes est aussi plus distinctement de trois arti- cles.
Ceara, Brésil (Diaz da Rocha).
Fsmdomyrma tennis F. Ç. Etat de Maranhao Brésil (André GoLDi).
Paso Hondo, Costa-Rica (H. Pittier).
Pseudomyrma laimoda Mayr. v. nigrescens n. var. Ç . L. 4,4 à 4,8 mill. Abdomen, pédicule et dos du thorax d'un brun noirâtre. Pattes, sauf les tarses et les articulations, et une tache en aigle sur l'occiput, brunâtres. Le reste d'un jaune rou- geàtre. Les scapes atteignent le milieu de la tète. Les articles trois à dix du funicule au moins deux fois plus épais que longs. Les yeux occupent le tiers moyen des côtés de la tête. Une fort»- dent sous le premier article du pédicule, devant ; le nonid du dit article n'est absolument pas distinct de son pétiole antérieur.
Ne C(mnaissant pas la Ps. latinoda typique, je ne puis juger si les caractères ci-dessus sont plus ou moins distinctifs. Fin tout cas la taille est plus grande et la couleur plus foncée.
Para ((ioLDi).
.PseHd(»i>//nna arboris-sancke P^meiy r. symhiotica n. subsp.
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^ L. 4,4 à 4,7 iiiill. Diiii jaune rougeàtre, avec le milieu (les segments abdominaux brunâtre. Plus petite et plus claire (lue l'espèce typique. Pilosité dressée beaucoup plus éparse, très éparse sur les tibias et les scapes. Mandibules jilus étroites, à bord terminal bien plus oblique, plus faiblement sculptées, lisses vers leur base. Thorax subopaque, bien plus densément ponctué, ainsi que la tête. La pubescence est aussi bien plus courte et bien moins abondante. La suture pro-mésonotale est plus pro- fondément imprimée, formant une petite échancrure du dos du thorax. Pronotum nullement subbordé, à côtés convexes. A part cela comme l'espèce typique. Aiguillon très fort.
çf L. 5 à 5,5 mill. Tête assez ovale, mandibules tranchantes, avec une dent apicale. Sillon frontal profond. Premier nœud aussi long que large. Subopaque ou faiblement luisant, ponctué. Pilosité encore plus éparse que chez l'ouvrière sauf sous l'ab- domen. D'un brun jaunâtre. Ailes subhyalines, à nervures pâles.
J'ai découvert cette race en mars 189 G à DibuUa, au pied de la Sierra Nevada de S*=^-Marta en Colombie, comme suit. Ayant posé la main sur le tronc d'un arbre jeune et vert, à grandes feuilles, d'environ 4 mètres de haut, je fus piqué et c(mstatai la présence de ladite Pseudomyrma sur le tronc, comme auteur de la piqûre. Voyant l'allure agressive de ces Fourmis, je soup(;onnai un rapport de symbiose de leur part avec l'arbre, car les autres Pseudomyrma qui courent sur les arbres fuyent au lieu d'attaquer. Mais ne voyant aucune branche sèche, aucune ouverture, je fus d'abord embarrassé. Puis ayant avisé des Indiens (jui passaient, je leur fis couper l'arbre avec leur ma- chete. Je me mis alors à casser les rameaux flexibles et frais de Tarbre. et je les trouvai tous pourvus d'une cavité médullaire très étroite. Cette cavité formait d'un bout à l'autre de toutes les branches et rameaux de l'arbre le nid des Fseudomyrma qui l'occupaient à la file l'une de l'autre, avec leurs q^, leurs larves
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et leurs iiynii)hes, pouvant tout juste s'y croiser, malgré l'étroi- tesse de'leur con)S. Cette singulière habitation m'intrigua beau- coup, et je me demandai surtout par où la Ç fondatrice de la fourmilière avait bien pu ])énétrer dans cet arbre absolument vert, sans un rameau sec, et paraissant ne présenter aucune issue. Après de longues recherches infructueuses sur toutes les branches, j'allai inspecter la partie inférieure du tronc, et là je découvris enfin le reste desséché et cassé d'une ramille primi- tive, épaisse de moins de 3 millimètres, mais pourvue d'une ca- vité médullaire qui communiquait avec la cavité centrale du tronc même de l'arbuste. C'est par là qu'entraient et sortaient les Pseudomi/rwa !
M. Emery ayant décrit l'espèce typique récoltée' en Bolivie par Balzan sur des Triplaris, et l'ayant aussi reçue de l'Ama- zone, je pense que Tarbre dans lequel j'ai trouvé la r. symhioHca était une Triplaris.
M. GôLDi a récolté à Para une variété plus luisante de la r. sf/mhiotica, avec le 1'-^" nœud plus bas.
Psetidomyrma dendroica n. sp. Ç L. 6,5 à 7 mill. Diffère comme suit de V arhoris-sanctœ. Plus robuste. Les mandibules ont deux dents devant et une o'^"' a l'extrémité postérieure du bord terminal. L'épistome a au milieu un lobe court, mais très distinct, rectangulaire arrondi, qui fait défaut à XarJxjris-sandœ. Les yeux sont plus allongés et moins convexes. Le pronotum est carré, à côtés ])arallèles et assez nettement, quoique obtu- sément bordés, comprimé latéralement (chez Varhoris-mmUr typique, il est plus large (pie long, faiblement comprimé, à peine obtusément subbordéj. INIésonotum en disque transversal. Le dos du thorax est bien moins convexe, assez déprimé. Le premier article du pédicule a un pan antérieur beaucoup plus long et il est subpétiolé devant, ce qui n'est pas le cas de Varboris-sanctœ. ni de la race sj/mhiotica. Le 2'"'' nœud est plus large, plus trans- versal, moins atténué devant.
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Sculpture coimne chez Varhoris-sanctœ. fiiiement ponctuée, assez luisante ; points espacés. Pubescence très distincte, mais un peu plus courte. Pilosité dressée très éparse.
D'un brun foncé. Côtés du thorax et cuisses d'un brun rous- sâtre. Reste des pattes, antennes et devant de la tête d'un roux jaunâtre.
çf L. 8,5 à 9 mill. Premier nceud du pédicule atténué devant, l)lus long que large. Les mandibules ont une petite dent à l'ex- trémité postérieure du bord terminal et deux devant. Tibias et scapes sans poils dressés. Ailes teintes de brunâtre, avec les ner- vures brunes. Du reste comme Vayhoris-sanctœ, r. symhiotka.
Rio Purus, Etat d'Amazonas (André Gôldi).
M. GoLDi a récolté cette Fourmi dans la cavité médullaire de jeunes Triplaris de 3 à 4 mètres de haut. Ayant apporté du Rio Purus des Triplaris habitées par cette Fourmi au jardin botanique de Para, il observa que les Pseudomyrma eurent bien- tôt occupé l'une des Triplaris du jardin qui ne l'était pas encore précédemment. Donc mêmes mœurs que Varhoris-sanctœ.
Pseudomyrma Kunckeli Emery v. dichroa n. ^ar. Légère- ment plus grande que le type. Elle en diffère par les nœuds plus larges de son pédicule, dont le l'^ deux fois plus large (lue long, est à peine rétréci devant. La couleur est plus vive ; tête rouge-jaunâtre, abdomen et pédicule bruns ; thorax pas- sant du jaune-rougeàtre devant au brunâtre derrière.
Dibulla, pied de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie,, où je l'ai trouvée dans un nid miné dans une branche d'arbre desséchée. La fourmilière était fort nombreuse, et les Fourmis très agressives, piquant d'une façon très douloureuse.
Dorymyrmex Gohlii n. sp. $ L. Mandibules striées, subo- paques, longues, assez étroites, à bord terminal oblique, armé de 6 à 7 dents inégales. Bord antérieur de l'épistome recti- ligne. entier. Aire frontale indistincte. Arêtes frontales paral- lèles, assez courtes. Tête très étroite et très allongée, 1 Vi>
42 M'a. KOREI.
lois plus loii,ii,iu' (|iu' large (sans les iiuuidibules), aussi large (levant que derrière, où elle est convexe, sans bord postérieur appréciable, et à peine un peu plus large au milieu que de- vant et derrière. Sa forme rappelle celle de X Lidomynnex Bickndli Emery d'Australie, mais chez ce dernier elle est rétrécie devant. Les yeux, situés au milieu, sont très grands, peu convexes. Antennes grêles, filiformes ; le scape dépasse Tocciput d'un peu moins de la moitié de sa longueur. Thorax très étroit et très allongé. Le ])ro-mésonotum est très faiblement convexe, avec la suture pro-mésonotale distincte. L'échancrure est extrêmement évasée et peu profonde. Face déclive du métanotum en triangle isocèle élevé, terminée par une pointe arrondie qui forme en même temps le cône comprimé (d'avant en arrière) ou l'arête élevée et acuminée séparant les deux faces. La face basale est assez courte, légèrement convexe ; mais après sa convexité il y a une concavité qui précède immé- diatement le cône terminal. Ecaille mince, ovale. Pattes grêles et longues.
Subopaque, très linement, irrégulièrement et densément sculpté, comme les autres espèces du genre (ponctué ou réticulé), non moins finement et assez densément pubescent ; pubescence très courte et très adjacente. Quelques longs cils clairs au bord antérieur de Tépistome et sous la tête. Le reste presque sans poils dressés, sauf 3 ou 4 sur le thorax, sur le front et sur les hanches.
D'un brun foncé; pattes et 'devant de la tête d'un brun plus clair. Tarses et mandibules jaunâtres.
Para (E. Goldi).
Bien distinct i)ar la forme de la tête et la taille plus grêle que chez toutes les autres espèces.
Azteca ScJmmaniii Eniery var. trcdiom. n. var. $ . Diffère du type de la Schunicuurt ])ar sa taille un peu moins robuste. La tête est moins échancrée derrière et a les côtés un peu plus
MISCELLANEA MV11MÉOOLO(4IQUES él'i
convexes. Les antennes sont un peu plus longues, ainsi (jue les pattes. Le dos du thorax a un proiil presque rectiligne, tandis que chez la Sdmmamii typique le mésonotum est distinctement convexe, dépassant le pronotum et le métanotuui. Le thorax est aussi un peu moins épais et la taille légèrement plus grande.
Para (E. Gôldi).
Azteca Fesfai Emery r. siihdentata n. subsj). Ç. L. 2,7 à 4,2 mill. Tient presque le milieu entre la Lallemandi Forel et la FestaiYAw. Elle est plus polymorphe que la Festai et moins (pie la Lallemandi. L'écaillé est anguleuse, comme chez la Festai. et non arrondie connne chez la Lallemandi. Mais la tête des "^ major est bien moins large que chez la Festai, presque aussi longue que large, à peu près connne chez la Lallemandi, mais avec les côtés un i)eu plus convexes. Les stigmates du métano- tum proéminent connne deux petites dents. i)lus encore que chez L'estai et Lallemandi. Les petites Ç ont la tête plus convexe et plus échancrée que celles de la Lallemandi, mais moins que celles de la Festai. Les pattes et les antennes sont plus longues (pie chez le type de la Festai et un peu plus courtes que chez la Lallemandi. I^a pubescence est aussi intermédiaire, plus foite que chez la Festai et moins forte que chez la Lallemandi.
La couleur est celle de la Festai, mais d'un brun légèrement moins foncé. Para (E. Gôldi). Cette forme est très embarras- sante.
Azteca Festai Emery r. mediops n. subsp. Ç très semblable à la précédente, mais les yeux sont situés beaucoup plus en arrière, presque au milieu des côtés de la tête, et les stigmates ne proé- minent nullement. Les yeux sont aussi plus petits que chez elle et (pie chez le type. La tête est plus rétrécie devant que chez la subdentata et le type de l'espèce. Couleur, pubescence et éclat, comme chez le type de l'espèce, mais bien différente par ses yeux et sa tête bien moins courte. Ecaille fort anguleuse, un peu acuminée. Les uiandibules sont plus grandes (pie chez hs
1 4 Ar(i. FOREI.
autres races, moins enfoncées et moins séi)arées des angles (le la tête.
Ceara. Bi-ésil, (Diaz da Rociia).
Adeca chartife.r Forel r. kUiceps Forel v. decq/kus n. \ ar. (Vmleur plus pâle, d'un jaune brunâtre. Scapes un peu plus courts. Abdomen un peu moins pubescent. Du reste identique à la r. latic('pf< de Panama. Cliez la chartifex typique, qui a la iiit-me couleur, la tête a les cotés moins convexes et les yeux si- tués au milieu des côtés.
Para (E. Gœtj)I).
Azieca alfaroi Emery v. oraticeps n. var. ^ L. 2,4 à 3,5 mill. Vn peu moins polymorphe que le type de V alfaroi. Tête un peu plus étroite avec les côtés plus convexes, aussi rétrécie derrière que devant. Les petites Ç peu dittérentes des grandes. Couleur d"un jaune vif, (Valfaroi t3'pique est d'un jaune brunâtre). Elle a la sculpture de Valfaroi typique et est plus petite que la r. htcida For. et plus grande que la race luckhda For. qui est encore moins polymorphe.
Ç \j. 7 à 7,5 mill. Très semblable â la Ç de la r. htchluJa For., mais Técaille est plus haute, plus mince et plus acuminée et le premier article de l'abdomen plus allongé, plus atténué de- vant. D'un brun foncé, avec le devant et les côtés de la tête, les l)attes, les antennes et les mandibules d'un roux jaunâtre. Bord p(>stérieur des segments abdominaux roussâtre. La forme de la tête est exactement comme chez la Incidnla. mais les mandi- bules sont plus courtes et plus épaisses. Le thorax est au con- traire un peu plus étroit, les deux faces du métanotum moins distinctes l'une de l'autre, formant ensemble une convexité plus faible. Les ailes maïupient.
Para (E. Goldi).
Adeca velox L'orel r. frinidadetisis Forel. J'avais fait de cette tonne une simple variété, mais une comparaison plus attentive iirciigagc à la considérer comme race distincte. Outre les carac-
MISCELLANEA JMYUMKCOLOGIQIES 40
tères déjà indiqués, elle se distingue par son polymorphisme moindre et par sa tête plus longue que large (au moins aussi large que longue chez la vdox typique et la var. iri/jriroifris Ç major), et moins élargie derrière.
Azteea velox Forel r. jjaraensis n. subsp. Ç L. 2,0 à 3, y mill. Plus petite que le type de l'espèce et que la var. nigrivenfris dont elle diffère comme suit. L'écaillé est bien plus basse et plus épaisse, nullement acuminée, mais plus ou moins arrondie au sommet ou subcunéiforme. Le métanotum est un peu con- cave au milieu et assez distinctement bidenté, les stigmates étant situés à la face postérieure de Féminence dentiforme plus ou moins obtuse. Entièrement d'un brun noirâtre, avec le devant des joues et des mandibules d'un jaune brunâtre, ainsi que les pattes et les antennes brunes. Pronotum plus convexe et méso- notum moins bossu, les deux formant ensemble une convexité égale. Du reste semblable à la var. nigriventris. La pilosité est aussi un peu plus fine. Ptapprochée de la traili Emery. Ptcssemble peut être aussi à la rtigella Emery, mais la tête est beaucoup moins large, plus longue, et fortement échancrée derrière.
Lî Azteea velox varie donc beaucoup. Elle se distingue de la delpinoi Em. par son ])olymorphisme bien plus considérable et par sa taille plus robuste.
Ginantiops destructor F. Para (GuLDl). Etat de Maranhao, Brésil (Ducke). ^ isolées.
Camponotus ruftpes F. r. Benf/geri Emery, Ç Piio Purus. Etat d'Amazonas (Andr. Goldi). Identi(iue aux types du Paraguay et du Matto Grosso.
Camponotus senex Smith. Eio Purus, Etat d'Amazonas (André (tOldi).
M. André Goldi en a rapporté deux nids lilés en soie, avec leurs habitants vivants, au jardin botanique du Musée de Para, où ils se sont acclimatés, fondant de nouveaux nids (succursales) sur les arbres. M]\L André et Emile Goldi ont constaté que la
4(i Ar(i. FOIÎKI.
soie (lu tissu est filée par les larves que les ^ tiennent dans leurs mandibules, les employant comme une navette de tisserand, par des mouvements en zig-zag, pour tisser ainsi la trame si fine de leur nid. Cette observation confirme absolument celle de W.-N. KiDLEY faite sur Y ŒcopltyUa smaraf/d i nu deV Aiiie orientale (On tlie habits of the CMmgSi.[ŒcopJii/Ua.<<mara(/dina^ déterminée par erreur /wrur/(a f/racilipes Grra}'], dans: Jdurnal Straits asiatic Society, 1890. p. ')). ('Oinmele Camponotus [sener (voir Forel, lîulletin de la Soc. entom. suisse, vol. X, n" 7, 1900, p. 271 : Xids du Campon. sene.r, etc., et FoREL dans Godman and Sal- MN, Biologia centrali Americ. Formicida'. etc.), VŒcophylIasma- ragdina fait un nid tissé en toile fine, semblable à celle dont certaines Araignées (Chiracanthiiim) s'entourent avec leurs œufs; mais la toile est plus solide.
C'est à M. EiDLEY que revient riiomieur d'avoir observé pour la première fois la façon dont les (KcopliyUa utilisent leurs lar- ves comme machine à filer, tandis qu'elles-mêmes font l'office de tisserands. Mais la question demeurait encore un peu dou- teuse, M. AiTKEX prétendant avoir vu les Fourmis Ç (Œcophyl- la) filer et tisser elles-mêmes.
L'observation de MM. Gôldi, faite indépendannnent de celle de ^[. FtiDLEY dont ils n'avaient pas connaissance, et faite en outre sur une Fourmi d'un autre genre, lève le dernier doute sur l'authenticité de ce fait biologique uni(iue en son genre. En même tem])s il explique d'un cou]) la foruuxtion de tous les nids tissés des Fouruiis du genre Folj/iiiachis.
Le nid en soie du Camp, senex est un vrai labyrinthe de ca- ses et de galeries, comme le sont les nids de Fourmis en carton ou sculptés dans le bois ou maçonnés en terre. Dans la - Biologia centrali Americana ». j'ai donné la ])hotographie d'un fragment d"un de ces nids, dont le INluseum de Paris possède de beaux exemplaires.
M. (l(")T.i)i iiréci'it (pi'il a constaté à la loupe, et cela facile-
MISCELLAXEA MYKMKCOLOlUQrES 47
ment, que le til est livré par la larve et disposé en tissus par les mouvements alternatifs que lui imprime l'ouvrière (pii la tient. L'observation est cependant un peu gênée du fait ((ue le travail se fait du dedans au dehors, par apposition.
M. A. GoLDi a aussi trouvé une Mélipone nichant dans le nid du Camp, textor.
Camponotus UricJiii t'orel. var. scnkia n. mw. Un peu plus grêle et plus petit que le type de Tnnidad ; scapes plus longs ; tête relativement plus petite. L. 5 à 7,6 mill. Côtés de la tête, derrière les yeux de la petite Ç légèrement i)lus convexes. Cou- leur plus claire: d'un brun jaunâtre terne avec l'abdomen brun chez la petite Ç ; d'un l)run plus roussàtre chez la grande Ç . avec la tête, les pattes et les antennes d'un jaune roux et l'ab- domen brun. Du reste comme VUrichii typique.
(j^. L. 6,5 à 7 mill. Epistome caréné, sans lobe. Tête aussi large que longue. Ecaille cunéifoi'me. Pilosité et pubescence de l'ouvrière. Ailes faiblement teintes de brun, avec les nervures brunes. Pronotum fortement bossu et avancé devant. D'un noir brunâtre ; abdomen presque noir.
Para, Gôldi (Collect. Hagmanx).
Camponotus UricJiii Forel r. folicola n. subsp. L. 5,2 à 0 mill. Diffère de l' Urichii typique par son epistome sublobé, par sa tête plus élargie derrière et bien plus rétrécie devant chez la grande ^ , plus convexe sur ses côtés, derrière les yeux, chez la petite, chez laquelle elle est donc moins rétrécie der- rière. Les pattes et les antennes sont plus longues. Les scapes dépassent l'occiput de plus de la moitié de leur longueur chez l'ouvrière maxima, d'un peu plus d'un tiers chez V Urichii ty- pique. L'échancrure méso-métanotale est plus profonde et le métanotum en bosse plus convexe. L'écaillé est aussi épaisse, mais plus large, rectangulaire avec un bord supérieur transver- sal, épais, qui forme presque une surface chez la grande Ç , avec un sommet arrondi et obtus chez la petite. L'abdomen de la pe-
48 AL'(}. FOREL
tite $ est très luisant, faiblement chagriné (mat chez l' UricJiii typique), tandis que la tête est mate, densément réticulée ponc- tuée. Chez la grande ^ , la tête, l'abdomen et le pronotum sont luisants, faiblement chagrinés, le reste du thorax seul subo- jtaque.
Pilosité dressée connue chez V UricMi typique, mais la pubes- cence est presque nulle (abondante, formant un duvet grisâtre sur le thorax et l'abdomen chez VUrichii).
Tête d'un roux jaunâtre ; le reste d'un roux un peu brunâtre chez la grande Ç . Chez la petite, l'abdomen est d'un roux jau- nâtre et le reste d'un roux ferrugineux mat, un peu plus foncé.
q'. L. 6 à 7 mill. Tête bien plus longue que large et que chez r LVic/m typique. Epistome sublobé. Diffère de VUrichii comme Touvrière parle man(pie de pubescence. D'un brun clair ; ab- domen d'un brun un peu plus foncé. Du reste comme l' C/r^c/r/i typique.
Rio Purus, Etat d'Amazonas (André Guldi). M. André GOldi a découvert le nid de cette Fourmi et M. E. Gôldi me l'a envoyé. Il est construit d'un carton solide et cassant dans une seule feuille d'arbre (d'un Clusia), dont il relie les bords en les cour- bant. Il ne paraît pas avoir de cases et semble former une seule cavité, comme ceux de la plupart des Pohjrlmclils. Long de 4 à 5 centim. et large de 3, il s'ouvre vers la base de la feuille, par une ouverture d'environ 7 à 8 mill. de diamètre. Ce nid ressemble beaucoup à un nid de Polyrlmchis.
Camponotus melanoticus Emery. Je crois qu'il faut séparer cette race du Landolti Forel, et en faire une espèce. La var. suhstituta Emery est celle que Smith avait i)rise pour le sexgnt- fatiis F,, et qui, selon lui, a la couleur du macidatus (i. sp.).
J'en ai trouvé une variété extrêmement claire et colorée à Ciénaga (Colombie), de couleur jaune vif, un ])eu roussâtre sur la tête, des taches brunes sur le thoiax, le milieu du dessus de la tête brunâtre, et les taches jaunes de l'abdomen continentes
MISCELLANEA MYRAlÉCOLOGKiUES 49
sur les côtés, chez la grande Ç , La petite $ a la tête presque entièrement jaune. Je l'appelle var. colomtan. var. l^a Ç a la même couleur que la grande Ç , tandis que chez la var. substi- tfita la tête et le thorax sont presque noirs.
Une autre variété, récoltée à Céara par M. Diaz da Rocha, a des bandes transversales, régulières d'un beau jaune et d'un beau brun sur l'abdomen, comme chez le C. conspicuus Sm. v. zonatiis Em. et comme chez le C. silvlcola Forel, mais avec les couleurs plus vives et plus tranchées. Le thorax et la tête sont d'un jaune rougeâtre, mais cette dernière est brune en dessus. Chez cette variété, la tête de la i)etite Ç est moins rétrécie der- rière, quoique aussi allongée; la sculpture de 1" abdomen est aussi un peu plus dense et plus fine, et l'abdomen moins luisant. Du reste identique. Je l'appelle var. viitata n. var. P'Jle diffère absolument du zonatus par son épistome, et du sïlvkola par sa pilosité et les autres caractères qui distinguent le silvlcola du melanoticus. Cependant la découverte de cette forme rend dou- teuse la valeur spécifique du sUvicola.
Camponotus integellus Forel. Une comparaison soigneuse du type du C. rudigenis Emery (1903, Acad. se. Bologna) me prouve que cette espèce est identique à mon integeUus (1899- 1900, Biolog. centr. Amer.). Tout au plus la pubescence est-elle un peu plus faible et plus courte. Je n'avais décrit que la petite "^ . M. Emery a décrit la grande.
Camponotus femoratus F. Ç L. 4,2 à 7,5 mill. Parent à^ inte- gellus et de hlandus.
Ç major. L. 7,5 mill. ^landibules plutôt petites, presque mates, très densément et très finement striolées, avec des points épars, irréguliers et fort petits, armées de 6 dents. Epistome faiblement caréné et brièvement lobé. Le lobe a des angles très vifs et le bord antérieur subconcave, presque droit. L' épistome est en tra- pèze, élargi devant. Aire frontale triangulaire, plutôt grande, arêtes frontales sinueuses et divergentes. Tête trapéziforme,
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 4
;')(> AIG. FOREL
aussi large que longue, largement concave derrière, médiocre- ment rétrécie devant, cotés médiocrement convexes, à angles occipitaux très marqués, subaigus, ce qui vient de ce que les côtés de la tête sont un peu comprimés en dessous : mais il n'y a pas du tout de bord ou arête de l'œil à l'angle occipital. Le scape dépasse l'occiput d'environ '/:! de sa longueur. Les yeux sont en arrière du milieu.
Pronotum subbordé (très obtusément bordé), faiblement con- vexe, avec un faible sillon longitudinal au milieu. Suture pro- mésonotale distincte; suture méso-métanotale peu distincte. Vus de profil le mésonotum et la face basale du métanotum forment une ligne très peu convexe. Vu de dessus, le dos du thorax forme un triangle isocèle étroit, dont les angles de la base (pronotum) sont arrondis et dont le sommet est formé par l'extrémité pos- térieure de la face basale du métanotum. La face déclive du métanotum est fortement inclinée, plus longue que la basale. et triangulaire. Elle forme avec la face basale un angle très obtus. Les tibias ont une rangée de petits piquants vers le bas.
Densément et finement réticulé-ponctué et mat. Côtés de la tète, plus faiblement réticulés et subopaques. Ecaille, abdomen, l)attes et scapes finement chagrinés et plus ou moins luisants. Ponctuation piligère plutôt fine, dispersée partout.
Une pilosité dressée assez longue, un peu onduleuse, d'un jaune roussâtre, est répandue sur tout le corps (joues comprises) et sur les membres. Sur les tibias et les scapes, elle est plus courte, dispersée, assez obtuse. Pubescence d'un jaune roussâtre. longue, assez grossière, assez abondante sur l'abdomen, le pro- notum et la tête pour y constituer un joli duvet jaune roux qui ne cache pas entièrement la sculpture. Sur les pattes et les scapes, la pubescence est très fine et très diluée.
Noir: devant de la tête et funicules d'un brun foncé. Pattes d'un brun clair, un peu roussâtre.
$ inii/or. L. 4,2 à (> mill. Tiobe de l 'épistome à angles nets, mais
MISCELLANEA MVRMKC'OI.OGIQUES 51
trapéziforme. Epistome caréné et convexe. Tête tiapéziforme plus large derrière que devant, mais peu rétrécie devant, à bord postérieur subrectiligne (concave chez les plus grandes, légèrement convexe au milieu chez les plus petites), toujours très distinct, à angles marqués ; du reste comme chez la grande "^ . Le scape dépasse l'occiput d'au moins les -/-^ de sa longueur. Thorax comme chez la grande ^ , mais le pronotum est assez nettement bordé devant, et le sommet du triangle isocèle, formé par le dos du thorax se trouve déjà au milieu de la face basale du métano- tum, dont le reste est en arête tectiforme. La face basale est beaucoup plus courte que la face déclive. Ecaille ovale, à bord un peu plus tranchant.
Pilosité un peu plus abondante que chez la grande $ , et i)u- bescence un peu moins, mais la répartition est la même ; sculp- ture et couleur identiques. Cependant le devant de la tête, les fu- nicules et les pattes sont du même brun marron clair.
Para (Gôldi), reçu directement et i)ar M. EImery.
Cette espèce était insufiftsamment décrite et, comme elle prête l)eaucoup à confusicm, j'ai cru devoir en donner une description l)lus complète.
CamponoUis novogranadensis Msi\r, y M\ moclestiorn. v. ^ Ç. Un peu plus petit. Se distingue par sa pubescence très peu abon- dante et plus courte. Surubus. p. San Mateo, Costa-Piica.
Campcmotus redanfpdaris Emery. Para, Gôldi. Assez typique.
Camponotus redangularis Emery v. setipes n. var. Ditïere du type par ses pattes pourvues de soies blanchâtres hérissées, courtes et raides. Trinidad (Urich).
Camponotus amoris ïi. sp. Ç major. L. 14 mill. Extrêmement semblable au LespesUY ovel, surtout à sa var. melanchoUcHsYjm., mais plus grand. Il en diffère par les caractères suivants. La tête est un peu plus allongée et plus large à la hauteur des joues. Les mandibules plus robustes, à bord externe plus courbé, ont devant quatre dents assez obtuses (aiguës chez le Lespesii), et
52 AI'(4. FOI? KL
derrière trois ou (juatre dents très indistinctes, extrêmement obtuses. Elles sont presciue lisses devant, avec quelques rares points, très finement réticulées vers leur base. L'épistome, très faiblement et largement échancré au milieu et de côté, n'a pas trace de lobe antérietir. Il est faiblement élargi devant (bien plus faiblement que chez le Lespesii), et sa carène s'éteint sur son tiers postérieur. Les yeux sont situés beaucoup plus en arrière, vers le tiers postérieur. Les arêtes frontales, encore plus rap- prochées devant, divergent un peu plus, et sont un peu plus lon- gues. L'écaillé, de même forme, du reste, n'a pas de pan antérieur tronqué, mais une seule face déclive antérieure ; elle est absolu- ment en coin. Les tibias ont, vers le bas, une rangée de petits piquants à leur côté interne. Pilosité un peu moins abondante et pubescence un peu plus courte. D'un brun ferrugineux uniforme. Entièrement mate. Identique au C. Lespmii pour tout le reste. Rio Purus, Etat d'Amazonas (Andr. Gôldi).
Nouvelle espèce de Fourmi du bassin du Lé:man.
Camponotus universitatis Forel. Jusqu'ici, cette singulière espèce n'était connue que de Montpellier, oii je l'avais décou- verte moi-même, au nombre de trois exemplaires. Toutes les recherches faites depuis demeurèrent infructueuses. Aujourd'hui, en examinant mes doubles du Camponotus œthiops Ltr., récoltés il y a oô ans sur le Petit-Salève, près Genève, j'y découvre un exemi)laire du Camponotus universitatis typique (^ minor;\j. 4,5 mill.), un peu plus petit et plus clair que les types de Mont- pellier ! J'avais confondu cet insecte avec les C. œthiops, et l'avais collé avec des doubles de cette espèce, sans y faire attention.
C'est une nouvelle espèce à ajouter à notre faune. Les soies raides, courtes, blanchâtres, obtuses, disposées sur le corps et les pattes distinguent cette espèce de toute autre.
DIE FAMILIE DER HOLOFEDID.^
von Dr. Th. STINGELIN
IN Ol/l'EX.
Hierai Tafel 1.
Das iin Bail seiner Riidertûsse (2. Antenne nur einastig) von allen anderen Cladoceren so selir abweicliende Holopedium f/ibherum Zaddacli (1855) liât die S3^stematiker gezwungen, niclit nur eine neue Gattung, sondern aucli eine besondere Familie ftir dièse einzige Tierspecies zu .scliaffen.
Bei der Durchsicht eines von meinem Freunde Dr. G. Hag- MANN, Assistenten am Muséum Gœldi in Para, mir iibersandten Planktonmaterials aus dem Miindungsgebiet des Aniazonas, entdeckte ich mm eine zweite, von der bisher bekannten sehr verschiedene Art. Das veranlasst micli zunâchst, die bisher von den Autoren aufgestellte Familien- und Genusdiagnose in gewis- sen Punkten abzuândern und zu verallgemeinern.
Im Anschluss an die Beschreibung der neuen Species werde ich noch einige vergleichend systematische und biologische Be- trachtungen liber die Holopediden, speciell iiber Holopedium ()ïbherum aus dem Gebiete des St. Gotthard, ankniipfen.
54 l'ii. s'nx(iKLix
CLADOCERA, 2 Gruppen:
A. Calyptomera; B. Gymnomera.
Calyptomera, 2 Tribus :
I. Ctexopoda ; II. Anomopoda.
Ctenopoda.
Korper in Ko])!' iiiid Ruiiipf geteilt ; liunii)f uncl seine An- hange von einer zweiklappigen, seitlicli comprimierten, ventral offenen Schale umschlossen : 2. Antennen frei, zu grossen Ruder- fiissen umgewandelt, 1 oder 2-âstig, Aeste sehr ungleich lang : 6 Paare gleich gebaiite, lamellose Branchialtusse : Postabdomen conisch, wenigstens teilweise ans der Schale hervorragend.
1. Familie : Sidid.î: : 2. Antenne 2-âstig, ihre Glieder seit- lich comprimiert und mit zalilreichen Borsten besetzt.
2. Familie: Holopedid^. : 2. Antenne 1-âstig, Glieder cylindrisch. mit nur 3 apicalen Borsten.
Familie Holopedid.î: G. 0. Sars.
Kopf und Rump^'scliale n i c h t durcli eine Sutur getrennt. Der dorsale Schalenrand viel stârker convex als der ventrale, vereinigt sich hinten mit letzterem in einem s})itzen Vorsprung. Ruderantennen sehr lang, ohne die Schwimmborsten etwa -/:! der Kôrperlânge. Die 6 lamellosen Beinpaare ragen teilweise aus der Schale hervor, 2. bis 5. Paar mit blasenfôrmigen Bran- chialanhângen. Darm einfach. mtindet distal am conischen Postabdomen.
Gemis Holopedimn Zaddach.
Kopf klein, annâhernd dreieckformig. imr durch eine dorsale Kinschniirung (Dorsalimpression) vom Rumpfe abgegrenzt. Im
DIK l'AMILIE DER H0I>01'E1)1D.K 00
vordereii Kopfwiiikel ein linsenreiclies Auge. Der viel kleinere Pigmentfleck (Nebenauge) liegt iin imteren, liinteren Kopf- winkel. innerhalb der Insertionsstelle der Tastantennen. Dièse sind selir kurz, eingliedrig, mit 4: — G apicaleii Riechstâbcheii und auf der Hinterseite mit einer Sinnesborste ausgeriistet. Oberlippe langgestreckt, schmal. Fornix fehlt. Die 2. Antenne (beim 9) bestelit ans einem langen Basalteii und einem 2-gIiederigen Aste, welcher apical 3 sehr lange Schwimm- borsten tragt. Postabdomen mit starker Endkralle, die nicht durcli Segmentation vom Postabdomen abgegrenzt wird. Anal- rander mit spitzen Stacheln bewehrt. Schwanzborsten sebr lang, auf einem gemeinsamen. langen, conischen Fortsatze.
Holoped'him amazoniciim n. sp. Taf. J. Fi|^-. 1 mul 2.
Kôrperlange des Weibchens 0,7 — 0,75'"'", Hôhe bei Sommer- eierweibchen im Mittel 0,55'""'. Lange des Kopfes 0,21"™, des Postabdomens 0,18""".
Die Kôrperform erinnert im allgemeinen an Holopedium f/lhherum. Der dreieckfôrmige Kopf, vom Eumpf durch eine breite Dorsalimpression abgegrenzt, ist an seinem Dorsalrande. ilber dem Auge, breit und tief eingebuditet.
Sein Ventralrand verlâuft fast gerade nach hinten-unten und endigt in einem schwach angedeuteten, stumpfen Rostrum, in welchem der viereckige, grosse Pigmentfleck liegt und vor wel- cliem beiderseits die kurzen, distal schwach verbreiterten Tast- antennen inseriert sind. Ausser den 4 — 5 endstandigen Riech- stabchen iindet sich noch (wie bei H. cjihherum) auf der Hinterseite dieser ersten Antennen eine kurze Sinnesborste.
Ventral- und Dorsalkopfrand laufen vorne am Kopf in einen niederen, helmfôrmigen Vorsprung aus, in dessen Mitte das ziemlich grosse, linsen- und pigmentreiche Auge liegt. Die lange
5(1 'l'Il. STINOKLIX
schinale Obeilippe besitzt eiiieii welligen Unterrancl. Die Rudci- antennen sincl cylindrisch. eiiiiistig (Holopedid.e), Ilir knif- tiges, langes Basalstiick ist proximal spiralformig gekrûinmt. Die beiden Glieder des Schwiininastes, der dem Dorsalaste der zwei- astigeii Cladocerenruderaiiteiiiien entspriclit, sind iingefâhr gleicli laiig. Nur das àussere (ilied tràgt distal auf der Hinter- seite ein feines Haar, am Ende aber 3 lange, Sgliedrige und fein gefiederte Schwimmborsten. Der Rumpf ist von einer zarten, cbitinôsen. zweiklappigen Scliale umsclilossen, deren Structur an diejenige der Sididen erinnert. Der dorsale Sclialenrand ist hocli gewolbt, obgleicli nicht in dem Maasse wie bei H. nilthenim ; demi im Brutsacke beiinden sicli meistens nur 1 — 2, hôclisteus aber 3 Embryonen. Hinten lâuft der gleichmassig und scliwiicher gebogene, glatte Ventralschalenrand mit dem Dorsalsclialen- rand in einen spitzen AVinkel aus. Die fur Holopedium gïbherum so charakteristiscbe, hyalin-gallertige, kugelige Korperhiille konnte hier nicht nachgewiesen werden. Der Darm macht keine iSchlinge und miindet dorsal hinter den Endkrallen des Post- abdomens. Dièses ist fur die neue Art besonders charakteris- tisch. Es ragt nur mit seinem Ende aus der Schale hervor und ist kiirzer als bei H. f/lhhenim. Sein dorsaler (analer) Rand trâgt nur? — SStaeheln. Den fein bewimperten Endkrallen fehlt der Basalzahn. Die sehr langen, feinen, scheinbar dreigliedrigen Schwanzborsten sitzen wie bei II. f/ihherum auf einem langen, conischen Fortsatze. Die (> Paar gleichgebauten, lamellosen Branchialfusse (2. bis 5. Paar mit liaschenfôrmigen Branchial- anhangen) ragen liber die Schalenklapi)en hinaus. Dièse Krebs- tiere sind ganz durchsichtig, hyalin. Die Weibchen besitzen meistens nur 1 — 2 parthenogenetisch erzeugte Eier. Das Mannchen ist mir nicht zu Gesicht gekommen.
Herr Dr. Hagmann fing dièse intéressante neue Art am 2<S. Februar !<)()() im Rio Aramà grande, Insel Marajô (Mun- dungsgebiet des Amazonas).
DIE FAMILIE DER HOLOPEDID.E 01
Holopedium f/ihheiNm Zadclach. Taf. 1. Fig'. :i 1111(1 4.
Wiclitig'.sie liiller;)tiir :
18oo H. fi Mil' ni III, ZAUDAVMin : Arcli. Naliirg.. Jalirf^., 21, |). Io9, 1.8, 9. 1901 //. (jililii'riiin, LiLUEBORG in : Aeta Soc. Upsal.. série 3, v. 19, t. (5.
f. 5—10: t. 7. r. 1—8. 1890 H . fi'ibbi'iiini var. ornata. Saus (i. (). in: Korli. Scisk. Cliristiania.
Nr. 1. p. ;M.
Vorkomiiieii. — - Mit Ilecht darf H. (jiblerum als ein Tier Yoii liochiiordiscliein Charakter angeselien werden. Es ist bis lieute am liâuligsten im nôrdlichen Europa gefunden worden, wo es sowolil in Seen der Ebene, als auch besonders in der pela- gischen Région von Bergseen, zunial in den skandinavisclien Alpen, vorkonnnt. In Island und Grônland, im Norden von Skandinavien und Eussland (Kola-Halbinsel) bewohnt es sogar ganz kleine, seiclite Pfutzen. Dort wird es, wie wir hier noch zeigen werden, auch viel grôsser aïs in Mitteleuropa, wo es sich nieistens nur in Berg- und Alpenseen findet.
H. gibhermn kommt ferner vor in Danemark, Deutschland (Norddeutschland : Ostpreussische Seen, Zaddach 1855; Sud- deutschland : Titi-, Schhich- und Feklsee (?), im Schwarzwald, sowie in den Vogesen), Finnland, Frankreich (Auvergne, Etang deCazau), Nordengland, Schottland, Irland, Oesterreich-Ungarn (Bôhmerwald , Wittingauer Teiche , Hohe Tatra bis 1795 m.), Schweiz (St. Gotthard 2100 m.); U. S. A. (Rocky Mountains bis 2500 m., Wyoming, Montana, Michigansee, Obérer See, AVisconsin).
Aus siidhchen Lândern ist es nie gemeldet worden. Um so b e d e u t s a m e r ist d e m n a c h die E n t d e c k u n g e i n e s nahen Verwandten aus sequatorialen Gegenden. den Ainazonasniederungen.
58
ru. sriX(iELi\
Differenzialdiagnoseii voii
Holopedimn (jïbherum :
1. Kôrper: beim eiertragen-
den Ç hoher als lang.
2. Ko p f : circa ' /t ^^er ganzen
KOrperlânge.
3. Rostrum : felilt.
4. Auge: pigmentarm.
'). Ventralschalenraïul :
fein bebôrstet. (>. Post abdomen: ragtgaiiz aus der Scbale hervor.
7. P 0 s t a b d 0 111 e n : circa ' /.j
der Kôrperlange.
8. Anah^ânder : mit 15 — 20
spitzen Stachehi. 0. Endkrallen : mit Basalzahii.
10. Kôrperlange (nach LiL-
ljeborg) : 1,5—2,2""".
1 1 . Kôrper mit liyalin-gelati-
nôser, kugeliger Hiille, die der zarten meinbra- 1 iKisen Scbale autliegt.
12. Beim ç^ : Ruderantennen
zweiâstig.
Holojyedium amazonicum
langer als bocb.
circa 7:r
vorbanden.
pigmentreich.
kabl.
niir mit dem distalen Teil.
circa '/j der Kôrperlange.
mit 7 — 8 spitzen Stacbeln. oline Basalzahn.
0.7—0,75""".
i dièse Hiille iinbekannt, Scbale cbitiiKis.
(^ unbekannt.
Jlolopediimi ffihheruni in Siiddeutscbland iind in der Scbweiz.
Holopedimn fjihbenim wurde in Siiddeutscbland zuerst von T)r. 0. H Imiioi' aufgefunden und zwar in den bciden Urgebirgen
niE FAMILIE DER IIOLOPEDID.E .")!)
Vog'eseii (1888') iind Schwarzwald (1891 -). Aucli icli faiid das Tierchen iin Titisee (1894 ■'•) wieder, wo es Ende Juli. in (jresellschaft von Daphniaredifnmfi Stmg, die pelagische lîegion l)eherrsclite,
Im Jalire 1893 meldete Kloc;ke in seineni Beitrage ziir Cladocerenfauna der Ostscliweiz ^ nur beilaufig das Vorkonnnen von H. f/ihben/m in einem See des St. Gottliard. Das veran- lasste niich, dort selbst auf die Suclie zii gehen. Icli unternahm zwei Exkursionen in jenes Gebiet, die eine Ende August 1895 (einem regenarmen, heissen Sommer), die andere Ende Juli 1898 (nach nassem, kaltem Vorsommër). Es gelang mir demi auch, HolopedlHni dort wieder aufzufinden, inid zwar nicht bloss in verschiedenen Seen, sondern auch in Torftumpeln.
Es lohnt sich, dièse (jewâsser mid die in denselben lebenden Formen von HoJopedium einer naheren Betrachtung zu iinter- ziehen.
Die grossie Entfaltiing zeigt H. fjihherum im Hôtel see. So will ich hier den nordlich vor dem Hôtel Monte Prosa (2094 m. liber Meer) gelegenen, bereits zum ïessingebiet gehôrigen kleinen Alpensee, in welchem jedenfalls auch Klocke das Tier entdeckte, nennen.
Unter den vielen stehenden Gewâssern in nachster Umgebung des Hotels (fruher Hospiz) ist dieser Hotelsee, obgleich sein Durchmesser nur etwa 250 m., seine mittlere Tiefe bloss 3 — 4 m. betrâgt, immerhin noch der grossie. Ein Kahn erleichterte seine Untersuchung wesentlich. Sein Wasser ist ausserst klar und lasst die Beschaffenheit des Grundes deutlich erkennen. Der-
* 1888 Imhop, 0. E. iu : Zool. Anzeiger, v. 11, X» 21)0.
* 1891 idem in : ibidem v. 14, N» 355 (Titi-, Schluch- and Feld^ee).
* 1895 Stingelix, Th. in: Revue Suisse Zool, v. 3, p. 190.
* 1893 Kl<icke in : Vierteljahrsschr. Naturf. Ges. Ziirich, 38. .Jahrg. Vergleiche auch 191 >0 Zschokke, F. : « Die Tierwelt der Hochgehirgsseen » iu :
Denkscliriften der schweiz. naturf. Geseilsch., v. 37, p. 156; sowie : IKH) G. BrRCKHARDT iu : Rev. Suiss;e Zool., v. 7, p. 679.
no TH. STIN(iEMN
selbe ist fast giinzlicli vegetationslos; nui- an deii l'terii benierkt inan spâiiich Algen und Wassermoose. .
Beim Yergleicli der Dredgenaus den Jahren 1895 und 189S niachte sich eine Veianderung in der Zusammensetzung der ])ela- u'isclien Gesellscliaft geltend.
ls95 (Ende August) : Dominierende Art war llolopcdium flihhernm (Eierproduktion gering, massenliaft junge AVeib- chen). Daneben zahlreiche Rotatorien und nur vereinzelt 5 Lynceiden- und 2 Copepodenarten. 1898 (Ende Juli) : Hauptform war wieder Holopedium (in reger Fortpflanzungstatigkeit begriffen : nieistens Weibchen mit 2 — 4, im Maximum aber 8 Sommereiern). Daneben zahl- reich: Cydops strenuus (1895 nur selten) und Daphnia Jongispma (Mânnchen, Weibchen und viele abgestossene Epbippien). Dièse Art wurde 1895 niclit gefunden. Dièses aufltallige Ueberhandnebmen der zwei eben genannten pelagischen Tiere ist ohne Zweifel einem kiinstlichen Eingriffe, den ich 1895 veranlasste, zuzuschreiben. Die beiden Arten Bap)lmia longispina und Cydo'ps strenuus wurden namlich aus dem slidlicli vom Hôtel gelegenen H ii 1 1 e n s e e . \vo sie in ung*eheu- rer Menge vorkommen und ausserordentlicli i)roduktiv sind, — nie habe ich 2 Entomostrakenspecies in solcher Masse beisam- men getroffen — in den Hotelsee tibertragen. Die Veranlassung liierzu gaben personliche Mitteihuigen des Hôteliers Herr (Tottardo Lombaiidi. Derselbe, ein eifriger Fiscliziichter. brachte meinen Untersuchungen lebhaftes Interesse entgegen. Er teilte mir mit, dass die Verhâltnisse im Hiittensee fiir die Fischzucht ausserordentlich gûnstig seien, dass liingegen im Hotelsee- die Fischbrut nie gedeihe. 8o kamen wir auf die Idée, die pelagi- schen Krebse des Huttensees in den Hotelsee zu ubertragen. ^lit einem pelagischen Netze, das ich ihm zur Vertugung stellte, tischte Herr Lombardi etliche Wassereimer voll Krebschen und N erpflanzte dieselben in den Hotelsee, wo sie die fiir ihr Fort-
DIE FAMirjE DER HOLOPEDID.K (il
kouimen giinstigen Bedinguiigeii faiiclen. Bei meinein spiitereii Besuche versicherte Herr Lombardi, dass es uni das Gedeiheii der Fischbrut im Hotelsee wesentlich besser bestellt sei als frlilier. Ich selbst konstatierte l)ei meiiier zweiten Uiitersiichiing die Anwesenheit grosser Schwarnie jiinger Fischchen iiu Hotel- see. Dièse Tatsacheii lassen vermuten, dass Holopedieii fiir junge Fische oiï'enbar iiielit eiiie geeignete Nahrung bildeii. Ueber diesen Piinkt machten Fric und Vavra anlasslicli ihrer Untersuchungeii liber die Fauna der Gewasser Boliniens ' schoii verscliiedeiie Mitteiluiigen.
Im Gattersdilager Teich bei Neuhaus in Siidbohnien (530 ni. liber Meer) lebt HoJoiwjUum als âcht pelagisclier Seebe- wohner. Auf pag. 104, vol. 9, 1908, lesen wir u. a. folgendes: .... « Es firo/o2?e(immj ftihrt dieselbe Lebensweise wieLejjf adora. liait sich an der Oberflache des Wassers auf und sinkt zuweileii
bis zu 2 m. Tiefe Die gallertige Hlille, die den Leib dièses
Krusters einschliesst, ist selir widerstandsfâliig. Die Grund- proben entbielten iminer leere, mit Sclimutz bedeckte Hlillen, die aucb beim Kochen im Wasser unverândert blieben. Daraus kann man schliessen, dass dièse Hlillen aucb scliwer verdaulich sind und deshalb vom Karpfen verscbmaht werden ; deiin wir findeii sie nie in der Nahrung der Karpfen. »
Von denselben Verfassern wird vom Scbwarzen See im Bôliiner- wald (1008 m. uber Meer) auf pag. 39 v. 10, 1897 be- ricbtet : ....« Bei frisch eingesetzten Fischchen (Saiblingeni haben wir bei den nach 2 ïagen gefangenen Exemplaren den Darni mit Acroperns leucocephalus vollgestopft gefunden. In einem grossen, 32 cm. langen Saibling haben wir im Magen 3000 Individuel! von Holoped'mm gezâhlt. »
Aus diesen Mitteilungen ginge also hèrvor, dass karpfenartige
' 1893 Fric und Vavra in : Archiv der naturwiss. Landescliirchfoi>ch. von Bôhmen, v. 9, N» 2, p. 104, und 1897 in : Archiv der naturwiss. Landesdurch- forsch. von Bohmen, v. 10, N" 3. p. 39 und 53.
(12 l'ii. stin(;p:lix
Friedtische die Holopedieii ûberliaupt iiicht fresseii. walirend die forellenartigen lîaiibfisclie iiiir voii eineiii liewissen Alters- uiid Grcissenstadiuiii an Holopedieii aufscliiiappen. Es ist iiiOg- lich.dass die mit der l^ugeligeii. gallertartigeu HiUle versehenen, iiiiudestens 2»"" Durclimesser besitzendeii Holopedieii auch vou juiigeii Forelleii verschmaht werdeii. oder vielleicht dem Munde der gaiiz juiigen Saibliiige uiid Forellen eiitschlupfen, wâhrend aiidere pelagische Entomostraken , wie Cjidops drenuus uiid Daphiiia /onr/i.'^pwa etc.... gefasst werden kiinneii. In dieseni Falle Wîire dièse Gallerthiille als eine Schutzvorrichtung von Holopcdlum gihherum zii deuten.
Wie zii erwarten ist, sind die ini Hotelsee gefangenen Hob»- pedien (ausgenonnnen die Eier) vollstandig farblos. byalin. Die Lange der Sonnnereierweibchen betragt blos 1.08 — 1,15""" (obne die Gallertbiille), walirend Hellich (Bobmen) 1.4 — 1,0. Stingelin (Titisee) 1,5—1,8 iindLiLLJEBORU sogar 1,5— 2,2""" flir nordiscbe Formen angibt. Die Zabi der Sommereier ini Bnitramne schwankt zwischen 1 und 8 ; gewobnlicli sind es aber nur 2 bis 5.
Eine gleicb hyaline, in Grosse und Eierzahl llbereinstimniende Form iindet sicb in geringer Menge im Lucendrosee des St. Gotthard ' (2083 ni. iiber Meer, Eeussgebiet).
Ausser in diesen .2 Seen mit pelagischer Piegion fand icli niin al)er Holopedium nocli in verschiedenen anderen Wasseran- sammlungen im Hospiztalboden.
Eine davon ist der sogenannte H o s p i z s e e ôstlich vom Hôtel, der 1895 ein wesentlich anderes Aiisseben batte als im -labre 1898. Wiibrend im Jalire 1895 nocli ein grosserer, freier Wasser- s})iegel vorlianden war. in welcbem scbwacb gelblicli gefarbte mit wenigen Sommereierh beladene Weibchen gefangen wurden,
' Liiiige circa 750 m., Hrcite c. .'500 m., mit Schniolzwasserziiflusson ; beziig- licli sciiier Fauiia uiul Flora weitaus dor reichstc der Gotthardseen. Ich fand in dcinsf'IlxMi ii. a. \2 Artcii von CladoconMi ; (> Copc])odon und ." Ostracoden.
DIE KAMILIE DER HOLOl'EUID.^: (30
faïul icli (las ganze Wasserbecken 1898 von Algeii, Mooseii, Wollgras und aiideni liydrophileii Pflaiizeii bestaiiden. Gleicli- wolil wurde Holopedinm wieder in grosser ]Menge gefunden. Diesmal waren es aber gelblicli bis gelbbraun gefàrbte, starkere Individuen mit 12 — l(i Eiern. Ihre Lange betrug 1,22 — 1,5'"'". Die Hôhe bis 1,65"»".
Aelmliclie Exemplare wurden aiich in einein nOrdlich voni Hospiz und ôstlich neben der Gotthardstrasse sicli lang liinzie- henden, sehr seichten und pflanzenreichen Teiclie, sowie nocli in zwei weiter entfernten, kleineren, nur wenige Meter breiten Torftûmpehi bei der Wasserscheide im Hospiztalboden (2112 m. liber Meer) gefunden.
Es begegnen uns also in einem eng begrenzten Gebiete des St. Gotthard zwei Formen von Holopedium, deren ganzer Kôrperbau sich direkt deui Aufenthaltsorte anpasst. Einerseits eine rein pelagiscbe, zarte und byaline Seenform von geringerer Grosse und iMerzahl, anderseits eine grôssere, kraftigere, gelb- lich gefàrbte Tiimpelforni mit zahlreichen Eiern, die aber, was Grosse und Eierzahl anbetrifft, noch weit binter den nordischen Tumpelformen, die bei einer Lange von 2,2"™ bis 30 Sommer- eier im Brutraume aufweisen, zurûcksteht. Gerade dieser letzte Umstand mag von neuem die Tatsache, auf die icb sclion friilier hingewiesen habe'. bekrâftigen, dass nâmlich allgemein ver- breitete Arten von Siisswassertieren von den Polen gegen den Aequator liin nicht griisser und iippiger, sondern durchwegs kleiner werden. Auch die viel kleinere und leichter gebaute neue Tropenform von Holopedium diirfte dièses Gesetz nur besta- tigen.
Was endlich noch die zeitliche Entwicklung von Holopedium anbetriftl, so dëuten aile diesbezuglichen Beobachtungen darauf bin. dass wir es mit einem monocyclischen Cladoceren zu tun
' 1900 Stin<tElin Th. : Beitrag zur Kenntnis der Sïisswasserfauna von Ce- lebes. Revue Suisse Zool., v. 8. p. 205.
lu.
<)4 ril. HTIX(iELIN
haben, cler den Winter iiicht iiberlebt, soiulern vor clem Zufriereii (1er ( Jewiisser Daiu'rkeime biklet, ans welchen erst iin P>ûhling, iiacb dein Eisbruche, wieder Jiinge liervorgehen.
Im Sclnvarzeii See des Bohinerwaldes, der voni Xoveniber bis ziiin A])ril zugefroren ist, treten erst im Mai wieder juiige Weibchen auf. In den Juli fallt die Période grôsster partheno- genetischer Zeugung. Anfangs Oktober erscheineri Mânncben imd Dauereierweibchen, bald iiacbber verscliwindet die Art.
Im 600 Meter tiefer gelegenen Wittingaiier Teicbe wur- den schon im Mârz Jmige beobacbtet. Auf Ende Mai imd Jiuii tiel die Haiiptentfaltimg. Sclion im September erschienen Mânncben nnd Weibchen, letztere bisAveilen aucb mit sexuellen Schmuckfarben. Im Gottbardgebiet bal)e icli aucli Ende Juli eine Période grôsster partbenogenetiscber Fortpflanzungstâtig- keit konstatieren konnen. Mânncben mid Dauereierweibclien sind mir bei keiner der beiden Untersuclmngen (weder Ende August 1890 nocb Ende Juli 1898) zu Gesicbt gekommen.
Es besteht ferner kein Zweifel mebr, dass Holopedium gihhe- iiun ein Tier von nordischer Abkunft ist, das in Mitteleuropa nacb der (xletscberzeit in's Gebirge zuriickgedrângt wurde und das nur ausnabmsweise in tiefer gelegenen Seen pelagiscli auf- tritt, So z. B. in den AVittingauer Teichen in Bolimen und im P^tang de Cazau (Frankreich).
Und schliesslich bat es den Anschein, als ob dièses Tier bloss in kalkarmen Gewâssern sicb wobl fiible. Ist es docli bei uns, wie aucb andcrwârts, zumeist nur in Seen der Urgebirge (Vo- gesen, Scliwarzwakl, Bohmerwald, Centralalpen, Skandinavien. Ptocky Mountains etc.), nocb niclit aber im Jura und in den Kalkalpen aufgefunden worden.
DESCRIPTION DE QUELÛIS ARACHNIDES NOUVEAUX
FAISANT PARTIK DE LA
COLLECTION DU MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE
E. SIMON
Pter'mochUus Junodl sp. iiov.
9 Long. 46»""; ceph. th. long. 23'»'", lat. 18'""'; pcdes 1' paris long 56»^"'; pedes 4' paris 53""".
Céphalothorax longior qiiam patella cum tibia 4' paris, fus- co-castaneus, pilis tiavidis longis et pronis, in parte cephalica atque ad inargineni densioribus, in parte thoracica lineolas ra- diantes designantibiis, vestitiis, clypeo directo, area oculoriim tota non multo angustior. Tiiber oculoriim convexum, late trans- versim ovatum, oculi medii antici spatio oculo non minore a sese distantes, oculi latérales utrinque longe ovati, anticus pos- tico paulo major, oculi medii postici longi et obliqui, intus ar- cuato-rotundi, extus recti, oculis lateralibus posticis non multo minores. Abdomen ovatum, supra fuscum, crebre et longe tia- vido-pubescens, maculis parvis fuscis vix expressis, pluriseria- tis notatum, subtus nigerrinunn et nigro-velutinum sed antice vitta transversa lata testacea et laete aurantiaco-pilosa decora- tum. Sternum, partes oris coxîeque cunctîc nigerrima et nigro-
Kev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 5
66 E. SIMON
velutina. Pedes antici posticis paulo longiores et multo robus- tiores, cuncti fusco-castanei, postici paulo dilutiores, albido flavidocpie pubescentes, longe et crebreflavido-roseo-hirsuti sed femoribus anticis, et iiitus et subtus, iiigris et iiigro-pilosis.
Africa austr. Zoiitpansberg: Shilouvaiie, environs de Leydsdorp (H. -A. JUNOD).
Cette espèce paraît se rapprocher surtout du Pter'mocMlus vorax Pocock (de la région du Tanganyka et du Nyasa). mais elle en diffère par son mamelon oculaire plus transverse, séparé du bord antérieur par un bandeau horizontal presque aussi large que son petit diamètre et par sa face ventrale très noire sauf dans la région épigastrique qui est testacée et garnie de poils orangés.
P. Jmwdi E. S. est la plus grosse espèce connue du genre.
Capheris décor ata sp. nov.
ç^ Long. 10'"™.
Céphalothorax ovatus, convexus, niger, crebre et imequaliter coriaceo-granulosus, clypeo verticali, altissimo, crebre transver- sim striato et pilis albis convergentibus ornato. Oculi quatuor postici in lineam sat recurvam, medii a sese spatio oculo minore separati, a lateralibus spatio oculo saltem dimidio latiore dis- tantes. Oculi quatuor antici aream longiorem quam latiorem et antice quam postice asigustiorem occupantes, antici a sese con- tigui posticis saltem '/.^ minores. Abdomen ovatum, nigrum, vitta latissima la'-te flavo-pilosa, maculam mediam longitudina- lem nigram lanceolatam includente. supra decoratum. Chelse clyi)eo haud longiores, nigrte, crebre transversim striatte. Ster- num nigrum, minute granulosum et striatum. Pedes sat graci- les, nigricantes, metatarsis tarsisque, prœsertim posticis, dilutio- ribus et rufescentibus, valde aculeati. Pedes-maxillares nigri, crassissimi ; femore late clavato ; patella magna, subquadrata,
DESCRIPTION DE QUELQUES ARACHNIDES NOUVEAUX 67
•convexa ; tibia multo breviore, superne deplanata, extus apo- physi rufula maxima, divaricata, apice abrupte curvata atque acuta, armata; tarso longo, attenuato, piano, ad apicem et intus breviter aculeato ; bulbo magno, ovato et plicato.
Zoutpansberg: Shilouvane, environs deLeydsdorp (H.-A. Ju- nod).
Le genre Ca^^lieris ne comptait jusqu'ici ((ue deux espèces : C. crassimana E. Sim., de l'Afrique austro-occidentale et ■C. insularis Pocock, de l'Ile de Socotra.
C. decorataE. Sim, s'en distingue à première vue par son céphalothorax chagrine-rugueux et par son abdomen noir orné d'une large bande dorsale jaune renfermant une ligne noire lan- céolée.
Theridion Auberti sp. nov.
9 Long. .8'"'". Céphalothorax sat longe ovatus, valde impres- sus, niger, subtiliter coriaceus. Oculi postici in lineam vix re- curvam, medii a lateralibus quam inter se vix remotiores et vix majores. Oculi antici in lineam leviter procurvam, niter se appro- pinquati, medii nigri et prominuli, inter se quam a lateralibus remotiores et fere duplo majores. Oculi quatuor medii aream subquadratam occupantes, antici posticis multo majores. Cly- peus area oculorum non multo latior, sub oculis valde impressus. Abdomen altius quam longius, in conum crassum et subacutum elevatum, cinereo-lividum, in declivitate anteriore, usque ad apicem, vitta longitudinali nigerrima, propre marginem ante- riorem valde ampliata et ovata, prope médium ramulum acutum utrinque emittente, in declivitate posteriore lineis nigris binis di- varicatis et valde curvatis structe decoratum, subtus vitta lata cordiformi nigra notatum, mamill* nigro-cinctse. Sternum ni- grum, subtiliter coriaceum et opacum, ad marginem impressum. Partes oris nigricantes, intus late testaceo-marginatœ. Chelae
68 E. SIMON
aiigustfp, longœ et cylinclracese, Iseves et nitidœ, ad basin nigraî^ ad apicem fulvo-rufuhe, Pedes, praîsertim aiitici, longissimi, parce et longe setosi, pallide lutei, femoribus l^^aris minute et parce nigropuiictatis. reliquis femoribus annulo medio annuloque sub- apicali angustis et dentatis, tibiis cunctis annulo apieali latiore nigricantibus. ornatis, metatarsis ad apicem minutissime rufulis. Pedes-maxillares pallide lutei, femore, patella tibiaque ai)ice anguste nigro-cinctis. Area genitalis convexa, semicircularis, ni- gra et nitida, sed antice rugosa, fovea rufula triquetra im- pressa.
Zout])ansberg : Shilouvane, environs de Leydsdorp (H. -A. Ju- nod).
Cette espèce, remarquable par son abdomen très élevé et co- nique comme celui d'un Argyrodes et son élégante coloration, se rapproche un peu du T. tnrrigermn E. Sim., d'Afrique occi- dentale.
(Joscmida trimnjuUfera sp. nov.
Ç Long. 4""".
Céphalothorax ovatus, parte cephalica antice acclivi, fulvo- rufulus, subtilissime coriaceus, area oculorum prominula nigra. Oculi sat magni et inter se conferti, medii antici et p(j8tici a sese sat anguste separati, a lateralibus subcontigiii, quatuor postici in lineam sat recurvam, medii lateralibus evidenter majores, quatuor antici in lineam leviter procurvam, medii lateralibus vix majores, quatuor medii aream subi)arallelam, longiorem (|uam latiorem, occupantes, antici posticis vix minores. Clvpeus area oculorum umlto latior, chelis vix angustior, valde proclivis et convexus sed sub oculis impressus. Abdomen convexum, ova- tum, postice sat longe attenuatum, parce et longe setosum. su- pra nigrum^ antice utrinque maculis parvis binis punctatis, })0S- tice macula majore transversa subtriquetra et utrinque aciimi-
DESCRIPTION DE QUELQUES ARACHNIDES NOUVEAUX 69
nata, albo-opacis, decoratum, subtus dilutius et fusco-testaceum. Partes oris sternumque fusco-rufula, pars labialis fere nigraj sternum subtiliter coriaceiini et opacum. Pedes-maxillares pe- desque Lnete fulvo-aiirantiaci, pedes sat longi et robiisti, seriatim setosi. Area genitalis tubercule nigro-castaneo. beve, magno, obtuso et ovato, uucoque parvo et rufulo, munita.
Java.
Le genre Coscinida n'était représenté jusqu'ici dans la région indo-malaise que par le C. proboscidea E. Sim., de Sumatra.
Thomisus caffer sp. nov.
9 Long. 8-13'""^.
Céphalothorax obscure fulvo-cinereus, parte thoracica leviter et confuse fusco-reticulata, interdum in medio ferrugineus, mar- gine frontali infuscata sed antice, inter tubercula, linea trans- versa alba, tenui et leviter sinuosa secta, granulis iniquis inordi- natim conspersus, fronte sat lata, tuberculis angularibus sat longis, divaricatis et subacutis. Oculi medii parvi, sequi, aream saltem duplo latiorem postice quam longiorem, occupantes. Oculi antici in lineam modice procurvam, latérales mediis vix majores. Clypeus verticalis planus, area oculorum vix an- gustior. Abdomen multo latius quam longius, crassum sed superne deplanatum, antice recte truncatum, postice valde ampliatum et truncatum angulis valde prominulis et obtusis postice obtuse tuberculatis, duriusculum, granulis parvis albidis, ad mar- ginem densioribus, granulisque nigris paucis paulo majoribus, conspersum, obscure fulvo-cinereum vel rufescens, in decli- vitate posteriore obscurius et, inter tubercula angularia, linea transversa nigras ectum. Pedes robustissimi, fulvociuerei vel ferruginei, plus minus fusco-variati, femoribus anticis com- pressis, supra convexis et tuberculis, breviter setiferis, paucis
70 E. SIMON
lïiunitis, patellis tibiisque compressis, superne deplanatis et ob- tuse bicostatis, tibiis subtus convexis, in dimidio apicali aculeis brevibus, robustis, siibpellucentibus 3-3 armatis, nietatarsis superne deplanatis, aculeis similibus sedleviter curvatis, 3-3 vel 3-4, armatis.
Zoutpansberg : Shilouvane, environs de Leydsdorp (H. -A. Ju- nod).
Cette espèce appartient au groupe Baradius et se rapproche surtout du T. scrupeus E. Sim., d'Afrique occidentale ; elle s'en distingue surtout par sa taille beaucoup plus forte, le groupe de ses yeux médians plus transverse, les épines de ses tibias et mé- tatarses antérieurs très robustes mais beaucoup plus courtes ; celles des métatarses n'atteignant pas la base de l'article.
Ueber die paarlgen Extremitâien
von
Squalius, Trigla, Periophthalmus und Lophius
von
Richard HAMBURGER
Mit Tafeln 2 u. 3.
EINLEITUNG
Die vorliegende Arbeit ist im zoologischen Institute der Uiii- versitât Bern bei Herrn Prof. Dr. Th. Studer entstaiiden. Ich mochte zunâchst an dieser Stelle Herrn Prof. Studer meinen herzlichsten Dank abstatten fiir das grosse Wolilwollen, das er mir in jeder Hinsicht gezeigt, und fur das tiberaus lebhafte In- teresse, das er amFortgange meiner Untersuchungen genommen hat. Der ursprimgliche Plan, nur die Extremitâten der Pedicu- latse zu untersuchen, scheiterte daran, dass sich Vertreter von Antennariiis und Maltlie nicht bekommen liessen, und so unter- suchte ich denn Vertreter der verschiedensten Teleostierfami- lien, bei denen Modificationen der gewôhnlichen Schwimmextre- mitât zu einer Stutzextremitat eingetreten sind, um zu sehen, auf welche verschiedene Art eine derartige Umgestaltung ein- treten kann.
72 RICHARD HAMBITRC4ER
Das Material, das mir zur Yerfugimg stand, war Folgendes :
I. SqnaUiis cephahis. Exemplar I., 42 cm. laiig; frisch. Ich konservierte es zum Zwecke besserer Praparation iii 3 "/„ For- moUôsiing. Exemplar IL : altes Spiritusexemplar von 20 cm. Lange.
II. TrigJa hirundo. Ich erhielt von Herrn Prof. Studer drei Spiritusexemplare: I. Exemplar 25 cm., II. Exemplar 12 cm., III. Exemplar 15 cm. lang.
III. Perioplithalmus. Von Periopldlmlmus Schlosseri ver- danke ich 2 Exemplare, die in 3 '7^ Formollôsung konserviert waren, der Liehenswiirdigkeit von Herrn Dr. W. Yoltz, Assi- stent am zoolog. Institut in Bern, der sie mir ans seinem in Su- matra gesammelten Materiale iiberliess. Grosse : Exemplar I. 10,5 cm., Exemplar IL 9 cm. Herr Prof. KtJKENTHAL in Breslau hatte die Giite, mir 2 Exemplare von Periophthahnus Koelreu- teri zu tlberlassen, und sage ich ihm auch hier noch meinen Dauk daftir. Exemplar I. 12 cm., Exemplar IL 7 cm.
IV. Lophkis piscatorius besorgte mir die Breslauer Filiale der Norddeutschen Seefischerei-Gesellschaft in Nordenham in frischem Zustande. Ich erhielt von 2 Exemplaren die Kopfe mit den Extremitâten. Die Kopfbreite von Exemplar I. betrâgt 45 cm., die von Exemplar IL 37 cm.
Zur Vergieichung zog ich ausserdem noch einige Exemplare von Gobius fluviatilis heran.
Die vorliegende Arbeit beschaftigt sich mit dem Schulter- giirtel und der vorderen paarigen Extremitat, dem Beckengiirtel und der hinteren paarigen Extremitat; sie giiedert sich in drei Hauptabschnitte, deren erster sich mit dem Skeletsystem, der zweite mit dem Muskel- und Nervensystem beschaftigt, wâhrend der dritte der Zusanmienfassung und Vergieichung gewidmet ist.
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUiS 73
I. TEIL.
VOM SKELETSYSTEM.
LiTTERATURÛBERSICHT.
Scludtergiirtel und vordere Extremitàt.
Der Scliultergûrtel ist bei den Selachiern eine knorpelige Bo- genspange, die liinter deiu Kiemenapparate gelegen ist und meistens immittelbar unter dem Integument liegt. Urspriinglich bestand sie jederseits ans drei differenten Knorpelstiicken, ein Yerhalten, das noch die fossileii Pleuracantliideii zeigen (Ge- GENBAUR, 19). Bei deii lebenden Selachiern, bei denen durch die verschiedenartigsten Differenzierungen die Form des Gilrtels bestimmt wird, tinden wir ihn bald ans zwei Stûcken — das dorsal gelegene « Suprascapulare » Gegenbaurs — besteliend, bald als einheitliche Knorpelspange. Meistens verschmilzt der Schulter- bogen der einen Seite ventral mit dem der andern. Ohne Naht ge- schieht dièse Verbindiing bei deii Squaliden, wâhrend bei den Chi- m^eren die médiane Verschmelzmig sehr intensiv ist (Gegenbaur, 19). Bei den Rajiden finden sich zwei Knorpelleisten, die den Bo- gen der einen Seite mit dem der andern verbinden (Stannius, 49).
Eine dorsale Anheftimg des Schultergiirtels an die Wirbel- saule oder den Schâdel kommt nicht zu Stande bei den Squa- iiden, wo der Gûrtel einfach in die Ruckenmuskulatur einge- bettet liegt, wàhrend bei der Chimœra, wo die Lage des Gurtels dieselbe ist, wenigstens durch ein Ligament eine Verbindung mit dem letzten Kiemenstrahl eingetreten ist (Jaquet, 30). Bei den Rajiden ist die Fixierung verschieden. Wir finden die obern Enden entweder durch einen diinnen Querfortsatz mit der Wir- belsâule verbunden {B,aja), oder durch Syndesmose [Trygon), oder durch Gelenke seitwârts eingefugt {Aetobatis), oder aber auch ganz ohne Zusammenhang {Torpédo) etwa wie bei den
74 RICHARD HAMBURGER
Squaliclen (Stannius, 49). Man kanii am Schultergtirtel — bei den aus zwei Knorpelstucken bestehenclen am ventral gelegenen Stucke — zwei ïeile imterscheiden : eine obère dorsale Bogen- hâlfte iind eine in stampfem Winkel dazu abgebogene, imtere, ventrale Bogenliâlfte. Letztere tritt, wie oben bereits erwâhnt, mit der entsprechenden Bogenhalfte der anderen Seite mediaïi zusammen. Stannius (49) unterscheidet bei den Rajiden den oberen transversalen Abschnitt als « scapula » von dem unteren absteigenden, der « clavicula ». Hier bei den Rajiden schliesst sich aiich unmittelbar durch Syndesmose mit jedem Bogen- schenkel verbunden das os pharyngeum inferius an.
An der Umbiegungsstelle des dorsalen in den ventralen Teil des Scbulterbogens liegt liinten, caudalwârts, die Artikula- tionsstelle des Giirtels mit der Extremitat, der Flosse. Hier ist der Schulterbogen am breitesten. Dièse Artikulationsstelle ist besonders ausgebildet und erscheint auf die verschiedenste Art und Weise modifiziert. Es finden sich Gelenkknôpfe (bei den Squaliden 3 an Zabi (Stannius), eine einfache, von oben nach unten ziehende Leiste (Notidaniden, Gegenbaur, 1 2), oder die Gelenkflachen haben sich in mehrere Abschnitte gegliedert (Rochen, Gegenbaur, 21). Wo eine Reihe von Gelenkknôpfen auftritt, nimmt ihre Grosse von oben nach unten ab(MECKEL, 38).
Mit dem Schultergiirtel artikulieren hier 2-3 Knorpelstticke, von Meckel (38) « Hand », von Stannius (49), « ossa carpi * genannt, wâhrend neuere Autoren (Gegenbaur, 19, 21), Wie- DERSHEIM (54), Klaatsch (33) sie als Basalia Propterygii, Me- sopterygii und Metapterygii bezeichnen. Die Squaliden besitzen 3 « ossa carpi », die Chimœren 2, die Rajiden 2 oder auch 3 (Stannius). An dièse Basalia setzt sich dann eine Reihe in Zahl und Aussehen bedeutend variierender, oft in mehreren Reihen angeordneter « Radialia » (Gegenbaur, Wiedersheim) an, die « phalanges digitorum » von Stannius, der das vorderste Ende dieser Reihe als « Schâdelflossenknorpel » unterscheidet. An
8QUAL1US, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUS 75
dièse Reihe der « Radialia « setzen dann als ausserster Kranz die Hornfâden an, von Meckel den Hornnâgeln verglichen.
Auf diesem, als primaren knorpeligen Scliulterbogen bezeich- neten Skeletteile, liaben sich sekundar bei den Chondrostei, den Crossopteiygii iind PaUeoniscidie Hautknochen aufgelagert, die den Knorpel immer niehr verdrangen imd so schliesslich ein sekundâres, knoehernes Schulteiskelett bilden. Essinddiesnach Gegenbauer hauptsâchlich zwei Knochenstûcke, ein obères, neiierdings (20) von diesem Aiitor als Cleithrum bezeichnetes (friihere clavicula) imd ein imteres « clavicula » (dasfriiher als « infraclaviculare » bezeiclmete Knochensttick). Ein noch auf- tretendes drittes, oberstes Stuck, « supracleithrale » (frûher supraclaviculare) muss die Verbindung mit dem Scliâdel tiber- nehmen (Acipenser), (von Cuvier als « Scapulaire » vonOwEN^ 41, als « scapula » bezeiclniet.) Bei Dipnoërn mid Crossopte- rygiern treten Cleithrum und Clavicula in die engsten Bezieliun- gen zum primaren Skelet, dergestalt, dass letzteres fast voll- stândig ersetzt wird. Das Verhalten und die Form der Supra- cleithralia wechselt mannigfaltig; so besitzen Acipenser 2^. Amia und Polypteriis je 3 Supracleithralia. Das oberste Stiick der Supracleithralia erhâlt dann den Namen « posttemporale » (Palœoniscus Zittel, 56). Die eigentliche « Clavicula » (infra- claviculare) verlieren dann die Teleostier (Gegenbaur, 21).
Bei den Teleostiern besteht der vollstândige Schultergiirtel aus 3 Knochenstiicken, von denen das unterste ventrale kon- stant ist, wahrend die beiden oberen dorsalen fehlen oder vika- riierend fiir einander eintreten kônnen. Es ergeben sich somit folgende 3 Typen :
1) Der Schultergiirtel ist vollstândig aus allen 3 Knochen- stiicken zusammengesetzt (die meisten Teleostier) ;
2) Es fehlt das oberste dorsale Knochenstiick (Conger, Mu~ rœnesox, Murœna, Mastacembelus, Tetrodon);
3) Es fehlt das mittlere Knochenstiick (Siluroiden mit Aus-
76
RICHARD HAMBIUGER
nahiiie der iiiitei- 4 aufgezâhlten, Feçiasus, Hippocampus, Or- thagoriscus, Aîtsonia, Bactylopterus) ;
4) Es fehleii beide oberen dorsaleii Knoclienstucke (Kettas- toma, CaUkhthys, Plecosfomus, Loricaria) (Siebenrock, 50).
Da beziiglich der Nomenklatur unter den Autoren eiue grosse Yerwirrung herrscht, so gebe ich in folgendem eirie Uebersicht, indemich die bei Siebenrock gegebene Tabelle vervollstândige.
|
1. |
Ag.\ssiz. |
Suprascapula. |
Ouioplata. |
Clavicula. |
|
2. |
Bakkeh. |
Omoplata. |
Akromion. |
Coenosteon. |
|
3. |
Bruch. |
^Suspeiisurium seu. (SupraclavieulaiT I. |
Supraclaviciilare il. |
Clavicula |
|
4. |
BrChl. |
iSuprasoapulare. (Adcingulare. (Epicingulare. |
(Scapula. (Supracingulare. |
jVord. Scliliisselbein. Icingulare. |
|
o. |
GUVIER. |
(Suprascapula. (Surscapulaire. |
(Scapula. (Scapulaire. |
Os humerai. |
|
6. |
Gegenbaur. |
(Suprascapiilare 1. <Posteniporale. (Supracleilhralc I. |
IScapulare. ^Siiprasrapiilare II. (Siipracleilhrale il. |
(Clavicula. (Cleithrum. |
|
7. |
Geoffroy. |
Oinolitha. |
Omoplata. |
Clavicula. |
|
8. |
GOUAN. |
— |
- |
Clavicula. |
|
9. |
HOLLARI). |
— |
uSus-scapulaire. (Scapulaire. |
(Coracoidien et ^Clavicula réunis (Huuiéral. |
|
10. |
Huxley. |
Postteuiporalc. |
Supraclavicula. |
Clavicula. |
|
11. |
Kl.ElN. |
Omolitha. |
— |
Scapula. |
|
li. |
Mac MuRRrcH. |
Supraelaviele. |
Mesoclavlcle. |
Infraclavicle. |
|
13. |
Meckel. |
— |
— |
Clavicula. |
|
14. |
Mettenheimer. |
Omolitha. |
Omoplata. |
Clavicula. |
|
lo. |
Owen. |
Suprascapula. |
Scapula. |
Coracîoid. |
|
l(j. |
Parker. |
Posttemporale. |
Supraelaviele. |
Cla vicie. |
|
17. |
Sagemeul. |
Supraseapulare. |
Supraclavicularc. |
— |
|
18. |
Siebenrock. |
Siiprascapulare. |
Scapulare. |
Clavicula. |
|
I!). |
SmiFELD 11. (iiLL. |
Posttemporal. |
Postcroteraporal . |
Proscapula. |
|
20. |
Stanmms. |
Omolita. |
Scapula. |
Clavicula. |
|
21. |
VOGT 11. Yl'NG. |
Os scapulairc. |
Goraet)id. |
Claviculaire. |
|
2 '2. |
WiKOEUSHEIM. |
— |
— |
— |
|
23. ^ |
ZlïTEL. |
Posttemi)orale. |
Suprarlaviciilarc. |
Clavicula. |
SQUALIUS. TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUS 7T
Ici] werde micli iii iiieinen eigenen Aiisfûlirungen der âltereii GEGENBAUR'schen Nomenklatur bedienen inid die 3 Knochen- stlicke als Supraclavicula I, Supraclavicula II iiiid Clavicula bezeiclmeii.
Der Schultergûrtel ist bei deii Teleostiern imnier dorsal fixiert und zwar selten an Qiierfortsâtzen der Wirbelsaule (Si/ni- brancha, 3Iiirœnoide% Notacantidœ), sondern meistenteils an dem Scliâdel. Meist ist das os supraclaviculare gegabelt und tritt mit einem P'ortsatze mit dem os occipitale externum, mit dem andern mit dem os mastoideum in Verbindung. Oft kommt noch ein dritter Fortsatz zwischen diesen beiden vor (CuviER und Valenciennes, 12), z. B. auch bei Perça (Vogt u. Yung, 52).
Ventral dient meistens ein Ligament (z. B. Sïlurus, Jaquet, 29) zur Verbindung der beiderseitigen Bogenhâlften, selten nur eine Naht. Bei Acipenser kommt es durcli unpaare Ossitikation liber der Clavicula zu einem Zusammenschluss durcli das soge- nannte « Sternum » (Stannius, 49).
I. S u p r a c la V i c u 1 a L Die Supraclavicula I ist nicht bei alleu Teleostiern vorhanden, sie fehlt z. B. AiifjuiUa und LopJdus- (la Baudroie Cuvier, 11). Sie ist im allgemeinen ein platter Knochen, der 2 — 3 Apophysen zur gelenkigen Verbindung mit dem Schadel hat. Bakker (3) spricht von ihm : « os hoc scapu- lare constat ex binis ossibus, articulo mobili conjunctis, horum primum, anterius omoplata sit seu scapula, altero habeatur pra acromio. » Durch teste Xaht ist die Supraclavicula I mit dem Schadel verbunden bei den Dactylopteren und manchen Silu- roiden (Cuvier, 11). Am Hinterrande ist sie gewohnlich gezah- nelt. Bei Siluriis glanis beschreibt diesen Knochen Jaquet (29) « il a la forme de- la lettre H, c'est-à-dire qu'il ])Ossède deux jambages reliés entre eux i)ar une travée transversale ; un de ces jambages est extei'ne, l'autre est interne. Le sus-claviculaire^ par sa position présente une face antérieure et une face posté- rieure. Il est incliné en avant de telle sorte que les deux demi-
78 RICHARD HAMBURGER
jambages supérieurs sont antérieurs et les deux demi-jambages inférieurs sont postérieurs. L'os sus-claviculaire est à cheval sur le bord antérieur de la branche montante de l'os clavicu- laire. » Bei den Salmoniden beschreibt Agassiz sein Aussehen folgendermassen : « Le surscapulaire est un os long et plat, pointu en haut, plus large vers sa base. Il se courbe en arrière €t porte à sa face interne une forte épine dirigée droit en avant €t appliquée contre la crête latérale du crâne. L'extrémité su- périeure touche à la fois la crête mitoyenne de l'os de l'autre côté. Les 2 os forment ainsi un angle dirigé en avant, entre le- quel s'attachent les faisceaux supérieurs du grand muscle laté- ral. L'extrémité inférieure et postérieure de l'os est appliquée contre la face externe de l'omoplate et liée à lui par un tissu fibreux »....
IL S up racla vie ul a II. Das Supraclaviculare II felilt bei sehr vielen Teleostiern (z. B. Siluroiden Cuvier, 1 1 , Jaquet, 29). Es setzt den Schultergûrtel ventral fort und bildet den obe- ren hinteren Kand der Kiemenoffnung. « C'est une lame allongée dentelée sur son bord postérieur. Il est relié à l'extrémité inféro- postérieure du crâne par un très fort tendon » (Jaquet in Vogt u. YuNG liber Perça). Bei den Salmoniden ist ein platter, langlicher, vertikal liegender und leicht nach liinten gebogener Knochen vorhanden. Wâhrend sein vorderer Rand verdickt und abgerundet ist, ist sein hinterer Rand in eine scharfe Schneide âusgezogen (Agassiz, 2).
III. Cl a vi cul a. Das dritte, am meisten ventral gelegene Knochenstiick ist das betrâchtlichste und konstanteste. Es ist sehr mannigfaltig moditiziert und kommt auch bei jenen Teleos- tiern vor, die die Brustfiosse verloren liaben (S^iibranchiatse). Bei Mnrœna ist es ein blosser Knorpelfaden (Cuvier, 12). Durch dièses Knochenstiick erlangt der Schultergiirtel seinen ventralen Abschluss. Man kann an der Clavicula ein jiusseres und ein inneres Blatt unterscheiden, zwischen denen eine Furche liegt,
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND L0PHIU8 79
in die sich Btiiidel des grossen Korperseitenmuskels erstrecken und ausserdem Muskeln der Extremitât liegen (Cuvier). Bakker (3) hait ihn fur zusamniengesetzt : « ....os autem universum hoc claviculare e clavicula et osse hiimeri conipositum esse ac nomine «œiiostei apte satis iiisigniri posse mihi fuit visum. »
Die beiderseitigen Clavicuhe sind ventral meist durch ein fibrôses Ligament, selten durch Naht (bei Silurus behauptet es Stannius, 49, was Jaquet, 29 bestreitet) mit dem entspre- chenden Knochen der andern Seite verbunden. Meistens ist die Clavicula stumpfwinklig gebogen. mit der Concavitât nach vorn, so dass man eine horizontale und eine vertikale Platte unter- scheiden kann. Das aussere Relief dièses Knochens ist sehr va- riabel und hauptsâchlich durch die Machtigkeit in der Ausbil- dung der Flossenmuskulatur bedingt. Es wurde hier zu weit fûhren, wenn ich nâher auf die Beschreibung bei den verschie- denen Teleostierfamilien eingehen wilrde.
Mit der Clavicula kônnen weiterhin Knochenstiicke ver- schmelzen, die eigentlich schon der Extremitât angehôren, resp. auch Teile des primâren Schultergiirtels, wie Coracoid und Sca- pula (Gegenbaur, 1). Eine solche Verschmelzung tritt z. B. bei Silurus ein (Jaquet, 29), ferner meint Mettenheimer, dass « radius » und « ulna » bei Loplims mit der Clavicula ver- schmolzen wâren (cf. spater bei Lophius).
An das Claviculare schliesst sich fernerhin ein accessorisches Knochenstiick an, das hinterwârts und abwârts gerichtet ist. Es kann ganz fehlen (Siluroiden u. a.), bei manchen nur ein einfacher Fortsatz der Clavicula {Hi/postonia) oder ein einfaches Knochenstiick sein (bei CMronecfes. Cyprimis^ Batraclius, Li- paris). Manchmal schliesst sich noch ein zweites Knochenstiick daran an (Stannius). Cuvier (11) vergleicht diesen « stylet- formigen Knochen » mit dem Coracoid. Er verbindet sich nach diesem Autor zuweilen mit dem der anderen Seite und reiclrt sogar bisweilen bis zum Anus. Er liegt mehr oder weniger frei
80 RICHARD HAMBURGER
in fier Korperseitenmuskulatur. Von (tEGENBaur (19) uiid ZiTTEL (56) wird er als Postclaviculare besclirieben. Seine Be- deiitung ist unbekannt und wiirde vielleicht seine morpliologische Untersuchung" neiies Liclit fur die Ableitung der Knochen des. Schulterbogens bringen.
An den Hinterrand der Clavicula setzt sich dann die Extre- niitât an. Es ist immer bei den Teleostiern so eingericlitet, dass ein Condyhis oder eine konvexe Flache zur Artikulation sicli an der Clavicula befindet, wâhrend das distal gelegene Skeletstiick die konkave Gelenkflâche liefert. Die an die Clavicula an- setzende Extremitat beginnt gewôhnlicli mit 2-3 Basalstiicken^ die indirekt die eigentliclie Flossenplatte tragen. Cuvier (11) ver- gleicht dièse 2 Basalia mit dem « radius und cubitus », Agassiz (2) erwâlmt ein drittes Stûck als « humérus », Stannius (49) nennt sie « Ossa carpi », Gegenbaur (20, 21) und Wiedersheim (55) : « Pro- meso- und metapterygium », neuerdings auch einfach Scapula und Coracoid, einer Bezeichnung, der ich mich eben- falls bedienen werde, wâhrend sie Vogt und Yung (52) einfach als Basale I-llI bezeichnen. Dièse « Basalia » sind sehr ver- schieden ausgebildet. So beschreibt sie Vogt (52) bei Perça folgendermassen : « La plus supérieure de ces pièces est sépa- rée des autres par une large lacune remplie d'une lamelle car- tilagineuse et porte, attachée à son coin inféro-postérieur. une longue baguette styHforme, qui s'enfonce obliquement dans les muscles jusque près de la nageoire ventrale. Chacune des deux autres pièces soudées ensemble par du cartilage montre un trou ovalaire. » Bei SUnrus glanis konnnt es zu einer volligen Ver- sclimelzung der beiden Basalia zu einem einheitlichen « lîadio- cubttale », das seinerseits auch noch mit der Clavicula ver- wâchst. (.Jaquet, 29). Ein ilhnliches Verhalten zeigen aucli Zpais faber und Balistes (Stamnius). Von Lophlus bescln-eibt Meckel (3(S) die Verhilltnisse folgendernuissen : « Bei Lophiffs liegt an der inneren Eliiche des ilussei-en Schliisselbeins (Clavi-
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUS 81
cula) gerade an der Uebergangsstelle des obereii Astes in den imteren, ein sehr kurzer Knochen, der in zwei Hâlften zerfâllt. Die liintere, weit anselinlichere ist lânglich, in ilirem liinteren Abschnitte, der mit einer rundlidien, gewolbten Gelenktlâche endigt, ganz knorpelig ; im Anfange von dieser, ungefjihr in der Mitte ihrer Hohe mit einer senkrechten absteigenden Oeffnung versehen ; der vordere Teil ist ein diinner, scbief von hinten und aiissen nach innen und vorn absteigender Griffel. Der bintere Teil liegt mit seiner ganzen breiten inneren Flache, der vordere mit seiner Spitze an dem Scbliisselbeine, so dass zwiscben beiden Knodien eine ansehnlicbe, dreieckige nach aussen vom Scbliissel- beine, nach innen vom Griffel gebildete Oeffnung entsteht. ^
An die beiden Knochenstiicke, Scapula und Coracoid nach hinten sich anschliessend, folgen die « ossa carpi », von Stannius « Metacarpalia » genannt, in variierender Anzahl, meist jedoch 4-5, sie konnen jedoch auch vollstandig fehlen. Ich werde sie in meinen Untersuchungen als « Basalia » bezeichnen. Dièse Ba- salia sind meistens zylindrische Knôchelchen; doch kommt auch der Fall vor, dass sie kleine Plattchen bilden. « .... durch Lange und etwas zylindrischeForm naliern sie sichdenen der hoheren Wirbel- tiere am meist en bei denPediculatenundPo/y/j>fer^/.9. » (Stannius.)
An die Basalia schliessen sich dann die sekundâren Flossen- strahlen an. Sie enden gewrdmlich mit 2 Apophysen, mittelst derer sie auf den Basalien reiten.
Beckengilrtel und liintere paarige Extremitàt.
Weit einfacher als am Schulterbogen sind die Verhaltnisse am Becken. Die oben und unten geschlossene Gûrtelform, die wir bei jenem gefunden hatten, ist hier nicht mehr vorhanden. Zu- nâchst fehlt schon jeglicher dorsale Zusammenhang mit der Wirbelsâule. Meistens ist das Becken nur in der Korpermusku- latur befestigt. Bei den Selachiern stossen die beiderseitigen
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 0
82 RICHARD HAMBURGER
Halfteii ventral in der Medianlinie zusammen und bilden so eine quere Knorpelplatte, die cranialwarts konkav ist. Es ist frag- lich, ob das Becken der Pleuracanthidennochjederseits getrennt war (Gegenbaur, 21). Auch am Becken lasst sich eine Ein- teilung in ein dorsales imd ein ventrales Stiick machen. Latéral artikulieren die Extreniitiiten. Bei C7«"^;?rprabesteht das Becken aus einem zweiteiligen knorpeligen Bogen, in dessen Mitte das Basale metapterygii eingelenkt ist. (Davidoff, 1.3.) Das Becken der Knorpelgenoiden initerscheidet sich von dem der Selachier und Chimaren dadurcli. dass die Gliedmassen einer festen me- dianen Yerbindung entbehren; sie riicken latéral auseinander, und ihr Zwisclienraum wird von einer sich kontinuierlich bis zum After erstreckenden Fettschiclit erfûllt. Die Beckenplatte ist meist dreieckig. (Davidoff, 13.)
Die Extremitât beginnt hier gewôhnlich mit 2 Basalien, dem vorderen basale propterygii (Randradius) und dem basale meta- pter^'gii (Stammradius, Wiedersheim, 55). EinegewisseKompli- zierung tritt hier insofern ein, als die Hinterextremitat in Bezie- hung zur Fortpflanzung tritt undz.T. zumCopulationsorgan'um- gewandelt wird. An die Basalia treten in gleicher Weise wie bei der Vorderextremitat Radialia und an dièse dann die sekun- daren Hornstrahlen.
Bei den Ganoiden besteht das Becken aus 2 paarigen Seiten- stlicken (Stannius, 49), bei Acipenser und Polyptcrus daran an- schliessend eine Reihe von « ossa metatarsi », andenen dann die knorpeligen Flossenstrahlen sitzen. Sehr einfach liegen auch die Verhaltnisse bei den Teleostiern. Nach Davidoff (13) ent- spricht der bei den Euganoiden und den physostomen Teleo- stiern allgemein Beckenknochen genannte Skeletteil dem Basalmetapterygii der Selachier. Das Becken (os pelvis Gouan (24), os coxa», Bakkeu (3), os coccygis CuviEiî (11) ist ein dreieckiger, horizontal gelegener, mit der Spitze nach vorn ge-
' (). IIuiîKR. Dit' ('(ipiiIations,iîIit«lor (1er Solachier. Inaiig.-Diss. Basel, 1901.
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND L0PHIU8 83
richteter Knochen, der melir oder weniger durch Yorspriinge iind Kaiiten modifiziert ist. Meist kann man zwei ïeile an ihm unterscheiden, die auch aus zwei ursprlinglich getremiten Kno- chen verschmolzen sind, einer hinteren verdickten Partie, die sicli dann noch nacli hinten ventral in einen Stachel verlangert und einer vorderen, diinnen lamellenartigen Partie. Der innere Rand des Beckenknochens kann mit demjenigen der anderen Korperhalfte durch Naht oder auch tibroses Bindegewebe ver- bunden sein; doch kann auchjede Verbindung fehlen.
Der vordere, spitze Rand oder die ihn ersetzenden Apophysen heften sich bei den « Brustfiossern » mittels Sehnen an die Sym- physe der Clavicula. Der Beckengûrtel kann |nur in Rudimen- ten vorhanden sein oder auch ganz fehlen. Bei Trif/la beschreibt Mec'KEL (38) das Becken: « Die vordere Hâlfte auf jeder Seite besteht aus einem âusserst kleinen, unteren, senkrechten und einem oberen, inneren, grôsseren horizontalen Teil, die unter einem rechten Winkel verbunden sind, und von deren Vereini- gungsstelle sich auch nach oben eine Leiste erhebt, so dass das quere obère Blatt ungefahr an die Mitte der âusseren senkrech- ten Platte stôsst. Von dem vorderen Ende der Vereinigungs- stelle mit der hinteren Hâlfte, ragt nach vorn und unten ein an- sehnlicher gekrtimmter Stachel, der sich auch noch anderwârts (MufiU) findet. »
Am hinteren verdickten Rande des Beckenknochens befindet sich die Artikulationsstelle mit der hinteren paarigen Extremi- tât. Nach CuviER (12) finden sich zwischen Becken und sekun- dâren Flossenstrahlen noch eine Reihe von kleinen Knochen- stiickchen. Davidoff (18) beschreibt sie von Barbus fluviatïlis, \vo noch 4 Radialia angelegt sind und auch noch verknôchern. Das mediale ist das grôsste und entwickeltste. Von der latera- len Seite leitet sich dann allmâhlich der Schwund dieser Radia- lien ein. Zunachst persistieren sie noch in knorpeligem Zustande, îim schliesslich voUstândig zu verschwinden.
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EIGENE UNTERSUCHUNGEN
I. Squalius cephalus.
ScJmUergiirtel und vordere Extremitdt.
Der Sclmltergurtel bildet den hinteren Rand der Kiemeii-^ liohle und a\ ird an seiner vorderen Kante von dem gesclilosse- nen Opercularapparat gerade bertihrt. Aeusserlicli ist eine Knoclienplatte sichtbar, die nacli dem Kiemenliolilenrande zii von einer scliwachen Leiste begrenzt wird, wahrend ihr liin- terer Rand llach ist, Bekleidet ist dièse Platte von diinneni Integumente, wâlirend das Korperintegument an der hinteren Unterflâche ansetzt und zwar in einer Linie, die dem Rande^ des Knochens parallel geht. Ganz ventral gelegen ist die Extre- mitâtenplatte, deren Lângsaclise einen recliten Winkel mit dem Verlaufe des Schultergiirtels bildet. Entfernt man das iiussere Integument (Fig. 3), so iindet man, dass der musculus lateralis schrag von hinten unten nach oben vorn an den Schultergiirtel herantritt, wahrend eine zweite Partie des grossen Kôrpennuskels ventral an den Cltlrtel sich befestigt (M. longissimus ventr.). So entsteht eine dreieckige Grube, die die Innenseite der Extre- mitiit begrenzt und ihr freien Spielraum zur Entfaltung ihrer tïigenen Muskulatur lasst. Dièse Grube ist von lockerem Binde- gewebe erfiillt. Befreit man die Knochen von dem ihnen auf- lagernden Bindegewebe, so sieht man dorsal zunachst ein Kno- chenstiick liegen, das die Verbindung mit dem Schâdel herstellt,. das Supraclaviculare. Es ist ein Haches Knochenstiickchen,. das durcli festes straftes Bindegewebe mit einem Vorsprung des os occip. ext. verbunden ist, wahrend die Verbindung mit der den Gtirtel ventral fortsetzenden Clavicula durcli Naht ge- schielit. Die Clavicula ist im Ganzen genommen von der Gestalt des abnehmenden Mondes. Sie hat ein sehr kompliziertes Relief,
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<das durch den Zug der an sie ansetzenden Muskulatur bedingt ist. Mail kann an ihr zwei Hauptteile untersclieiden, einen senkrecht aufsteigenden und einen horizontalen, nacli vorn ge- richteten Ast. An der Umbiegungsstelle dieser beiden Aeste ist die P^xtremitàt eingelenkt. Der senkrechte Ast besteht ans zwei aufeinander senkrecht stehenden Platten, von denen die âussere, — die wie bereits erwâhnt sclion von aussen sichtbar ist, — dreieckig und grôsser ist als die schmale innere, transversal zur Korperachse stehende. Letztere bildet die Begrenzung der Kiemenhohle iind indem sie nocli etwas iiber die aussere Platte hervorragt. bildet sie die schon oben erwâlmte schmale Rand- leiste. Beide Platten schliessen eine schmale spitzwinklig-drei- eckige Grube zwischen sich ein, in der die Muskulatur der Innen- seite der Extremitât ihren Ursprung nimmt. An ihren inneren Rand treten dann tiefe Schichten des grossen Kôrperseitenmus- kels und bilden so den Abschluss nach der Leibeshohle. — Die horizontale Abteilung der Clavicula ist dadurch sehr kom- pliziert gebaut, dass sich mehrere Leisten und Lôcher auf ihrer Flâche befinden. Im Grossen und Ganzen bildet sie ein lang- gestrecktes Gewôlbe, dessen Conkavitât ventral liegt. Dies Gewôlbe wird aus zwei grossen Platten gebildet, die gegenein- ander unter einem stumpfen Winkel geneigt sind. An der kon- vexen Seite des Gewôlbes laufen zunâchst von vorn nach hinten zwei Leisten, die eine Grube einschliessen, in der Elemente der Pharyngé- und Branchio-Clavicularmuskulatur ihren Ursprung nehmen, wie ûberhaupt auf dieser Flache. Die innere Platte der konvexen Gewolbeflâche zeigt nach vorn eine langgestreckte Spalte und nach hinten eine Grube, die in ihrer Tiefe mit einem grossen Loche versehen ist, durch das Nerven und Gefâsse zur Innenseite der Extremitât ziehen. Dièse ganze Flâche dient der zum Pharynx ziehenden Muskulatur zum Ansatz. Die konkave Innenflâche des Gewôlbes teilt eine von hinten nach vorn ver- laufende Crista in zwei Abteilungen, eine obère, in der sich
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nach vorn die grosse Spalte erstreckt, nach hinten aber eiiï rundes Foramen zum Durchtritt der Nerven und Gefâsse befin- det^ imd eine untere Abteilung. in der hinten zwei nebenein- ander liegende Loclier sich belinden. Die gesannnte innere Gewolbekavitat ist angefiillt von der âusseren Muskulatur der eigentlichen Extremitât.
Nach vorn liegt dann nocli vor der Clavicula, mit ihr durch straffes Ligament verbimden, ein dreieckiger, aus zwei aufein- ander senkrecht stehenden Platten bestehender Knochen. Die eine dieser Platten lâiift nacli hinten in zwei Spitzen aus. Dieser Knochen bildet die untere Grenze der KiemenhOlile und tritt mit dem der anderen Kôrperhâlfte médian zusammen.
An der Umbiegungsstelle vom senkrechten in den horizon- talen Claviculaast ist die Extremitât eingelenkt. Scapula und Coracoid sind niclit vorhanden und entweder mit der Clavicula verschmolzen, oder man muss sie unter der Pieihe der Basalien suchen. Die Gelenkflâche liegt an der Kante, welche die trans- versale Platte des aufsteigenden Astes mit der hinteren Flâche des konvexen, horizontalen Astes bildet. Dièse konvexe Gelenk- flâche bildet einen nach oben offenen Bogen, der genau trans- versal zurHauptkôrperachse liegt. Dieser Bogen ist der vierteTeil einer Kreisperipherie. Auf diesem Gelenkbogen lassen sich vier gelenkkopfartige Bildungen unterscheiden, von denen die bei- den âusseren die ausgeprâgteste Form zeigen. Auf diesen Ge- lenkkOpfen artikulieren vier Knochenstuckchen, die unterein- ander durch unvollkommene Gelenke verbunden sind, die Basa- lia. Basale I und II, die vorderen^ sind stârker entwickelt als III und IV, die hinteren. Basale I ist kahnfôrmig, an seineni vorderen und hinteren Ende mit Gelenkflâchen versehen, von denen die eine zur Artikulation mit der Clavicula, die andere zur Artikulation der Flossenstrahlen dient. Die auf der Innen- seite befindliche kahnfôrmige Vertiefung entspricht einer eben- solchen Vorwolbung des Basale II, diedarin artikulirt. Basale II
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ist etwas langer wie Basale I iiiid von keulenformiger Gestalt. Es besitzt ebenfalls eine kleine vordere imd hintere Gelenk- ilaclie, Basale III und IV sind zwei lialbmondfurmig gebogene flache Knoclienstucke. An ihrer der Clavicula zugekehrten Seite haben sie keine ausgepragten Gelenktiâchen, wolil aber enden sie aiif den den Flossenstrahlen zugekehrten Spitzen mit wohlausgebildeten Gelenkkopfen. Aile vier Basalia zusammen bilden eine ziisammengesetzte konvexe Gelenkflâche, auf der die Flossenstrahlen mit ihren beiden Apophysen reiten. Die Gelenktiache bildet von oben nach unten eine Curve, welche dem spitzen Teil einer Ellipse entspricht. Womit dièse vier Basalia zu homologisieren sind, lâsst sich vorderhand nicht entscheiden, môglich dass I und II aus Scapula und Coracoid, III und IV aus verschmolzenen Carpalien entstanden sind.
Becken und li'mtere paarige Extremitàt.
Das Becken und die hintere paarige Extremitàt liegen voll- stândig vom Schulterglirtel unabhângig am Bauche, und zwar bilden die Flossenstrahlen zwei horizontale Platten. Nach Ent- fernung des Integumentes und der Fascie, sieht man in der Medianlinie zwischen den beiden das Becken bedeckenden Mus- kelmassen eine médiane Bindegewebslamelle. Nach vorn und hinten ist die Beckenregion scharf abgegrenzt. Eine Verbin- dung der Beckenknochen mit Elementen des iibrigen Skeletes findet nirgends statt. Der den Beckenapparat bildende Knochen ist im Vergleich zum Schulterglirtel einfach gebaut. Er gleicht im Grossen und Ganzen einer Krebsschere. Man kann an ihm zwei Telle unterscheiden, einen etwas walzenformigen, querlie- genden Teil und daran nach vorn sich anschliessend einen 11a- chen, in zwei lange Spitzen, — eben die Krebsscheren — aus- gehenden Teil. Der walzentôrmige hintere Teil trâgt eine zur Transversalebene des Korpers etwas schrâg liegende, konvexe
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Gelenkflâche. Médian biegt sicli der walzenformige Teil haken- formig nach hinten uni. An der nacli hinten gerichteten Spitze dièses Hakens setzt der Musc. long, ventr. an. An dermedialen Scite verbindet sicli der Hacken mit dem der gegeniiberliegenden Kfirperseite. Ausserdem stellt ein im Querschnitte rundes sehni- ges Band die Verbindung der beiderseitigen Becken her. Die beiden scherenartigen vorderen Yerlângerungen sind ventral flach gegeneinander geneigt, so dass eine dorsal gelegene Con- kavitât entsteht. Nach hinten zu nâhern sich ihre Spitzen wieder, so dass die von ilinen eingeschlossene Spalte eine spin- delfôrmige Gestalt bekommt. Die Oberfliichen dieser Knochen werden von den Ursprilngen der hinteren Extremitâtenmusku- latur eingenommen, die. gegen die ûbrige Korpermuskulatur scharf abgegrenzt ist. Die Flossenstrahlen reiten oline Zwischen- stiicke direkt auf den Gelenkflâchen des Beckens.
II. Trigla hirundo.
SchuHergûrfel îind vordere Extremitât.
Bei Trigla ist der Beckengiirtel an den Schultergurtel heran- getreten, wodurch sich die bei Squalius noch einfachen Ver- hàltnisse in der verschiedenartigsten Weise moditiziert haben. Ausserdem tritt bei ihr auch noch eine Differenzierung der ersten drei Flossenstrahlen der Yorderextremitât ein. Der Schul- tergurtel bildet die hintere Umrandung der Kiemenhôhle. Aeus- serlich sieht man nach hinten von dem Rande der Kiemenhôhle eine dreieckig geformte Knochenplatte liegen, die nach hinten in einen spitzen Stachel auslauft. Dièse Knochenplatte ist an ihrer Oberflache mit einem Relief geziert, das aus kleinen, in regelmassigen Reihen angeordneten Kncitchen besteht. Sie ist ventral bogenformig ausgeschnitten, um der Muskulatur der Vorderextremitiit den nôtigen Spielraum zu gewâhren. Ventral
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voii der Vorderflosse liegt daim die hiiitere Extremitiit, die mit dem Integument derartig verwachsen ist, dass dasselbe jeder- seits eine iiacli liiiiteii offeiie Hauttasche bildet, ebeuso wie auch un der Veiitralseite der Vorderextremitât Integumentfaltenfûr eiii freies Spiel der Flosse sorgeii. Nacli Entferimiig des Integumentes liegt ventral médian eine viereckige Platte frei, das Becken, wâhrend nacli vorn von ilir ein Knochenpunkt hervortritt, die Verwaclisungsstelle der beiderseitigen Clavicula? und desBeckens.
Der Schultergiirtel, der bei TrifiJa dorsal und ventral voU- stândig geschlossen ist, besteht ans 3 Knochenstiicken (Fig. 9). Die Yerbindung mit dem Schadel stellt das dorsal gelegene oberste Stilck, die Supraclavicula vor. Sie ist eine viereckige Knochenplatte, die von miten nach oben scbmâler wird. Sie ist am Schadel an der Unterseite einer vom os occipitale externum nach hinten vorspringenden Leiste befestigt. An ihrem ventral en Bande ist sie mit der Clavicula unbeweglich verbunden und zwar derge- stalt, dass sie dachziegelfôrmig der Clavicula aufgelagert ist und einen dort gelegenen halbmondformigen Einschnitt ûberdeckt. An ihrer Aussen^ache ist sie mit feiner Cannelierung versehen.
Die den Gûrtel ventral fortsetzende Clavicula ist nur schwach gebogen, so dass sich hier der bei Squaliiis beschriebene senk- rechte Ast von dem wagerechten Aste nur wenig abhebt. Eine Zweiteilung in 2 Aeste lâsst sich jedoch auch hier machen, in- dem an ihrem dorsalen Abschnitte die Clavicula mehr in sagit- taler, an ihrer ventralen Halfte in transversaler Bichtung aus- gebildet ist. Die dorsale Halfte, der aufsteigende Ast, wird von zwei aufeinander in stumpfem Winkel stehenden Platten- gebildet, deren âussere — eben sagittale — schon oben als das Integument iiberlagernde âussere Lamelle beschrieben wurde. Die zweite Platte ist nur schmal, sie biegt ventral um und bildet die horizontale Platte des unteren horizontalen Astes. Die untere ventrale Halfte der Clavicula bildet eine transversale, schmale, nach vorn sich verbreiternde Platte, an deren média-
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lem Rande eiiie stark entwickelte Crista liegt. Dièse ganze Partie dient der Pharyngo- imd Branchio-Clavicularmuskulatur ziim Aiisatze. Das vordere, in eiiie Art Kiel auslaufeiide Eude der Clavicula ist mit dem der anderen Kr»rperhâlfte durch Naht verbuiideii. In dem durch die senkrecliten Cristen des horizon- talen Claviculaastes gebildeten, medial liegenden Winkel ist das Becken befestigt, auf dieWeise, dass seine Haupttlâche sich mit derjenigen der transversalen Clavicularplatte iinter einem spitzen Winkel schneidet.
Die Vorderextremitât ist liier an die Clavicula in einer Linie befestigt, die an der Umbiegungsstelle der oberen und unteren Hâlfte beginnt und auf der ventralen Flitche des liorizontalen Astes sich fortsetzt. Essindzunâchst zwei Hache Knochenstiicke, die sich an die Clavicula ansetzen. Von einer gelenkigen Ver- bindnng mit der Clavicula ist nichts zu merken, vielmehr sind beide îStiicke unbeweglich mit jener verbunden, ein Verhalten, das weiterhin bei den Sihiroiden (Jaquet) und bei Lophius (Mettenheimer, Meckel) zu einem vôlligen Yerschmelzen dieser Knochenstûcke flihren kann. Dièse beiden Knochenstiicke (radius und cubitus von Cuvier) sind Scapula und Coracoid. Die Scapula ist das dorsal gelegene Stiick. Es ist ein flacher ovaler Knochen, an dessen âusserem Piande Basale I und II durch Naht befestigt shid. In der Mitte Aveist er ein rundes Loch auf. Der dorsale Rand ist etwas verdickt. Das ventralwarts gelegene Coracoid ist ein platter Knochen von pliugscharâhnlicher Ge- stalt. Er ist sehr lang gestreckt, ist aber auch nur etwa in der Hâlfte seinerLângsausdehnung an der Clavicula befestigt. Ven- tral ist er etwas konkav und trâgt in seiner Mitte ein ovales Nerveidoch. An seinem âusseren Rande shid Basale III und IV befestigt. Zwischen Coracoid, Scapula und der Reihe der Basa- lia befindet sich eine grosse unregelmâssig geformte Lticke, die durch eine bindegewebige Membran iiberspannt wird. Die Ba- salia bilden eine Reihe von vier platten Knochenstiickeu. Das
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oberste Basale I ist eiiie kleiiie ovale Knochenpiatte, die fast vollkommen von der Scapula iind dem Basale II iimsclilossea wird, so dass iiur ein kleines Stûck freier Rand iibrig bleibt, der sich jedoch niclit an der Artikulation der sekiindaren Strahlen beteiligt. Basale II ist ein tlacbes Knochenstiick von der Form eines Viertel-Kreissegmentes, doch ist an seiner dor- salen Ecke ein kleiner Einschnitt, der Basale I umfasst. An dem freien Rande, den eben die Viertel-Kreisperipherie bildet, arti- kulieren die verbunden gebliebenen Strahlen der Vorderextre- mitât, Besondere Gelenktlachen fiir die einzelnen Strahlen sind nicht ausgebildet, sondern es ist nur eine einzige, ftir aile Strah- len gemeinsame, konvexe, langgestreckte Flâche vorhanden^ auf der die Strahlen reiten. Basale III ist ein ungefâhr quadra- tischer, platter Knochen. Sein freier Rand hat zwei neben- einander liegende Gelenkpfannen fiir den auf ihm artikulierenden lângsten luid ausgebildetsten dritten freien Strahl. Die innere ist kleiner als die âussere. Dieser hier artikiilierende Strahl II ist seiner ganzen Lange nach von zwei Rinnen durchzogen, di& ihn aiich an seineni proximalen Ende in 2 Fortsatze gliedern^ die an Grosse einander ungleich sind. An jedem dieser Fortsatze betîndet sich ein kugeliger rimder Condylus zur Artikulation mit den beiden Gelenkgruben des Basale. Wahrend der vordere Fortsatz allein in diesen Condylus endigt, ist am hinteren, be- reits ziemlich weit oben eine Art Sporn vorhanden und an der inneren Seite des Condylus setzt ein hakenfôrmiger Fortsatz an^ der den hintern Rand des Basale umgreift und zum Ansatz von Muskulatur dient. In der Art, wie es hier zu einer Artikulation kommt, haben wir es scheinbar mit einer Ausnahme der sonst bei allen ïeleostiern geltenden Regel zu thun, wonach immer die konvexe Gelenkflâche sich am proximalen, die konkave da- gegen am distalen Extremitâtenteile beiindet. Wenn man aber den Fall genau betrachtet, so findet man, dass dièse Ausnahme sich auf die bei den Teleostiern gultige Regel zuruckfiihren lâsst.
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Bei allen Teleostiern findet man, dass die sekundàren Flossen- strahlen mit zwei Apophysen enden, die zwischen sich eine kon- kave Gelenktlâche bildeii und so auf dem Gelenke des proxi- nialen Knochenstlickes reiten. Auch hier bei den freieii Strahlen Yon Trlffla siiid die beideii Apophysen vorhaiiden, iiur siiid sie weiter auseinander getreten. Ihre konkave Gelenkflache hat sich somit in zwei Teile aufgehïst, und da sie auf dem Basale reiten, aber ohne besondere Vorrichtung dort keinen Hait mebr finden wûrden, so sind eben sekundiir die Gelenkpfannen ausge- bildet worden. Man kônnte auch sagen, dass beide gewisser- massen auf der zwischen den beiden Gelenkpfannen liegenden Leiste reiten. Durch die Verlagerung des hinteren Fortsatz- kopfes auf den Rand dés Basale in eine Gelenkpfanne ist der Drehpunkt des Strahles nach ^ orn verlegt und in Folge dessen eine viel weiter gehende Exkursionsfàhigkeit môglich. Ausser- dem ist aber dabei durch den langen, hakenformigen Fortsatz, der nun als lângerer Hebelarm wirkt, eine Muskelersparnis mugiich. — Ventral schliesst die Reihe der Basalien das Ba- sale IV ab, ein platter dreieckiger Knochen, mit abgerundeten Ecken, An seinem freien Bande hat er 2 Gelenkpfannen fiir die freien Strahlen II und L Die âussere Gelenkpfanne fur II ist gut ausgebildet, eine innere ist eben nur angedeutet ; zwischen beiden befindet sich eine dunne scharfe Crista. Strahl II ist âhnlich gebaut wie Strahl III. Er besitzt ebenfalls 2 Fortsâtze mit Condylen, diejedoch sehrnahezusammentreten. Derhintere €ondylus ist wenig ausgebildet und tràgt wieder den haken- formigen Fortsatz. Genau so ist auch Strahl I gebildet. Die Gelenkpfannen fiir Strahl I, den kleinsten der 3 freien Strahlen, sind am flachsten und wenigsten ausgebildet. Auch hier ist die âussere, entwickeltere Pfanne von der inneren durch eine schmale Kante getrennt. Bei Strahl II und I tritt das urspriing- liche Verhâltnis des Reitens auf der Gelenktlâche wieder auf, indem II auf der diinnen Lamelle, I auf der schmalen Kante reitet.
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A m Schultergurtel ist noch ein Knochenstiick zii besprechen. An der konkaven Flaclie, die im oberen Teile der Clavicula liegt^ setzt sich ein schrâg nacli hinten und imten ziehendes « stylet- fôrmiges Knochenstiick » an, das aber keinerlei Gelenkilâclieii aufweist. Es ragt frei in die Korpernmskulatur hinein.
Becken und liintere paaruje Extremitat.
Der Beckengiirtel mit seiner Extremitat ist bei Trigla an deii Schultergiirtel lierangetreten und mit ihm durcli Syndesmose verbunden. Nach Entfernung des Integumentes und der Fascie sieht man ventral médian eine trapezformige Platte liegen (Fig. (3)^ deren kopfwarts liegende Seiten sanft eingebuclitet sind; die- vordere Ecke setzt sich in eine médiane Leiste fort.
Die Beckenknochen beider Kôrperhalften sind zu einem ein- heitlichen Knochen verschmolzen, der eben die trapezformige Gestalt besitzt. Man kann an ihm 2 Teile unterscheiden, eineii yorderen und einen hinteren dreieckig-gleichschenkligen Ab- schnitt. Der hintere Abschnitt bildet eine Hache, glatte, schwacb nach hinten dorsal gekriimmte Platte. Er liegt frei in der um- gebenden Muskulatur. Der vordere Abschnitt besitzt an den la- teralen Rândern erhabene Leisten, die sowohl dorsal als auch ventral entwickelt sind, jedoch ventral noch jederseits in einen stumpfen Fortsatz auslaufen. In der Mittelflâche zeigt der vor- dere Abschnitt einen kartenherzformigen Ausschnitt, desseï* Spitze nach vorn liegt. Dieser herzfôrmige Ausschnitt wird voit vorn nach hinten iiberbrûckt durch einen schmalen, ventralwârts gebogenen Knochensteg. In den durch diesen Steg und die seit- lichen Leisten gebildeten Gruben liegt die Muskulatur der Bauchiiosse. Am vorderen Teile des hinteren Abschnittes be- lindet sich als walzenfôrmige Verdickung die Gelenktiâche zur Artikulation der sekundâren Flossenstrahleu. Gerade in der Ecke, die der vordere Beckenabschnitt mit dem hhiteren bildet^
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befindet sicli eine gut aiisgebildete Gelenkpfanne fur eiiieii in ihr articuliereiiden Coiidylus des ersten Strahles. Der erste Strahl ist aber noch im Ziisamnienhange mit deii i'cbrigen Strah- len gebliebeii und bildet mit seiiiem in der Mitte liegenden Con- dylus einen Abschluss der Avannenfr>rmigen. von den beidersei- tigen Apophysen der Strahlen gebildeten Gelenkflâche.
Die Achsen der beiderseitigen Gelenktiachen schneiden sicli in der Medianlinie des Kôrpers iinter einem rechten Winkel. Die Strahlenenden sind samtlich rechtwinklig abgebogen, so dass sie zweiarmige Winkelhebel vorstellen. Ihr Drehpnnkt be- findet sich an der Biegungsstelle. Die Bewegung der hinteren Extremittit ist ziemlich beschrânkt. da ihr ausser Spreizung nur Aiifwarts- und Abwârtsbewegung gestattet ist. Die Befestigung des Beckenapparates am Schultergiirtel geschielit mittels der lateralen Leisten, die schrâg an die Innenflâche des horizontalen C'iaviculaastes angeheftet sind.
III. Periophthalmus Schlosseri und Koelreuteri. '
SchuUergiirfeJ und rordere Extremitàt.
Aucli bei PeriophtalmNS liaben wir es mit einem ïy])us zu thun, bei dem Schulter- und Beckengiirtel in nâliere Beziehungen zu einander getreten sind. Die sekundiiren Flossenstralilen sind hier im Verbande geblieben und biklen eine eifôrmige Platte. Flosse mitsamt der Hand sind rechtwinklig zur Hauptkurper- achse gestelh. Der Schultergiirtel bildet auch hier den hhiteren Rand der Kiemenhohle. Durch seine Lebensweise auf dem Lande ist fur Feriophthahnm eine geraumige, gut verschliessbare Kie- Tnenhohle von Niiten, in der sich das notwendige Atemwasser
' Die allgpmeine Darstellung bezieht sich auf P. Koelreuteri; Abwoicluiagea î)pi P. Schlosseri sind im Text hervorgehol)oii.
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lângere Zeit halteii kanii. Zu diesem Zwecke ist der Kiemen- deckel durcli eine Hautfalte mit dem Schultergiirtel uiid der vor- deren Extremitât derartig verbunden, dass nur ein enges, ovales Loch als Eingang zur Kiemenliuhle iibrig bleibt. Dièse Verbin- dung zwischeii Kiemendeckel iind Extremitât ist so imiig. dass mit jeder Kiemenoffimng schoii eiue geringe Vorwârtsbewegung der Extremitât verbunden ist.
Der vollstândige Schultergiirtel (Fig. 10) besteht jederseits aus drei Knochenstiicken, den ossa supraclavicularia I und II und dem os claviculare. Die Supraclavicula I stellt die Verbindung des Oiirtels mit dem Schâdel her. Sie ist durch ein kleiues Clelenk mit dem os. occip. ext. verbunden. Ausserdem stellen zwei trans- versale Ligameute die weitere Verbindung her. Das Supracla- viculare I ist ein kleiner glatter Knochen. der dorsal in einen stumpfen kleinen Fortsatz auslâuft, der aber die gelenkige Ver- bindung mit dem Schâdel herstellt. Ventral bildet es eine kleine Platte mit gezacktem Rande und fein skulpturierter Obertlâche. Mit dieser Platte sitzt es auf der âusseren Flâche des Supracla- viculare II und der Clavicula lose auf, so dass eine seitliche Ver- schiebung môglich ist. Bei PenopMhalmus ScMosseri konnte ich dièse Verschiebungsmoglichkeit nicht konstatieren. Das darun- ter liegende Supraclaviculare II ist ein flaches, stâbchenformi- ges Knochenstiick, das schrâg von vorn oben nach liinten unten verlâuft. In seinem dorsalen Teile ist es bedeckt von dem Plâtt- chen der Supraclavicula I. wâhrend sein unterer Teil der Clavi- cula aufliegt. Es ist gegen die Clavicula schwach verschiebbar. Ventral setzt den Schulterbogen die Clavicula fort, die verhâlt- nismâssig einfach gebaut ist. Man kann an ihr zwei Absclmitte unterscheiden, einen oberen, dreieckigen, an dem seiner ganzen Lange nach mit Ausnahme eines kleinen dorsalen Stiickchens, die Basalia artikulieren und einen ventralen griftelfôrmigen Fortsatz, an dessen Beginn das Becken auf einem kleinen Con- dvlus artikuliert. Der obère dreieckige Abschnitt zeigt auf sei-
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ner Aussenseite eine giatte Fliiche, imcl iiur an dem der Kiemen- liohle zugewandten Rande imd am ventraleii Raiide eine Leiste zum Ansatze der Extremitàtenmuskulatur. In der durch dièse beiden Rander gebildeten Ecke befindet sich ein grosses, run- des Loch. Die Innentlàche bildet eine dreieckige Grube. Die den Kiemenrand begrenzende Leiste setzt sich ventral in den zweiten unteren griffelfôrmigen Abschnitt fort. In dem Winkel, den der obère dreieckige Clavicularabschnitt mit dem griffel- fôrmigen Fortsatze bildet, befindet sich, schrag nach hinten und unten gerichtet, ein Condylus zur Artikulation mit dem Becken. Dieser Condylus bildet einen halbmondformigen Wulst, dessen konkave Seite nach innen liegt. Bei Perioplithalmus Schlosserl bilden die beiden zusammentretenden griffelfôrmigen Fortsatze nach hinten einen gemeinsamen runden Condylus, auf dem die beiden Beckenknochen artikulieren.
Am oberen dreieckigen Abschnitte der Clavicula artikulieren die Basalia. Dièse sind vier platte, untereinander durch Naht verschmolzene Knochenstlickchen. Sie bilden so zusammen eine grosse Platte, die den Flossenstrahlen zu einer kraftigen und starren Stiitze wird. Durch das schrag von oben nach unten hinten laufende Claviculo-Basilar-Gelenk ist dem Ganzen doch die Beweglichkeit erhalten geblieben. Basale I ist von spitz- winklig-gleichschenkliger Gestalt. Der spitze Whikel liegt di- stal. Basale II und III sind von langgestreckter, viereckiger Gestalt. An ihrem distalen Ende sind sie sanft abgerundet. Sie schliessen zwischen sich ein grosses ovales Loch ein. Basale IV ist von unregelmâssig viereckiger P'orm. Zwischen Basale III und IV befindet sich ebenfalls ein kleines Nervenloch. Die gesamte Basalienplatte stellt eine konvexe Flâche dar. Die distalen Riin- der der Basalia stellen die konvexe Gelenkflache fiir die Flossen- strahlen dar. Dièse Gelenkfiâche bildet eine Parabel. Die Flos- senstrahlen reiten in gewolmlicher Weise mit ihren zwei Apo- physen auf diesem Gelenk.
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Gaiiz âlmliche Verlialtnisse zeigt aucli Gobiiis flaviatilis ; bei ihm ist die Basalplatte ganz einlieitlich geworden.
Beckeii und hintere paarige ExtremiU'd.
Das Beckeii mit seinen Adnexen ist auch bei PeriopJithcdmHs in nilhere Beziehiingen zum Schultergiirtel getreten (Fig. 10). Der Beckenknoclien ist hier von sehr einfachem Bau ; indem jederseits zwei unter stinnpfem Winkel gegeneinander verwachsene stâb- clienformige Knochen das Becken biklen. Der eine — vordere — Fortsatz artikuliert mit dem Schultergiirtel, der zweite, Avalzen- formige, dient den Flossenstrahlen zur Artikulation. Bei Pe- riopJithahnus ScJdosseri sind die beiderseitigen vordern Fort- sâtze miteinander vereinigt und bilden zusammen eine gut aus- gebildete, mit Knorpel ausgekleidete, runde Gelenkpfanne, die aiif dem von den griftelfiirmigen Fortsiitzen der Clavicula gel)il- deten Gelenkknopfe artikuliert.
Die Flossenstrahlen sind an ihreniEnde stumpfwinklig abge- bogen. Sie besitzen die gewôhnlichen zwei Apophysen zum Rei- ten auf der Gelenkliache. Bei PeriopIdJialnms Scldosseri sind die sechs Flossenstrahlen kriiftig ausgebildet und zwar besonders der hinterste. In ilirer ganzen Anordnung erinnert die Baucli- flosse sehr an die von Gohliis.
IV. Lophius piscatorius.
SclmltergiUiel imd viwdere Extrem'dàt.
Die Lagerung des Schultergurtels und der Extremitâten bie- tet bei Lophius sehr viele Besonderheiten dar. Lophius ist an seinem Korper sehr stark dorso-ventral abgeplattet ; seine Vor- derextremitâten befinden sich, so vveit sie frei liegen, an der Seite des Kiirpers, wahrend weit vor ihnen ventral die Hinterextremi-
Rev. Suisse de Zool. T. 12. 1904. 7
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tâten aiîgeheftet sind. Bei io^/^ms ist Schulter- und Beckengiirtel ebenfalls zusammengetreten (Fig. 21). Der Schultergiirtel bildet hier niclit, wie sonst iiberall bei den Teleostiern, den hiiiteren Il and der Kiemenhohle. sondern er ist iiiedial von ihr zu liegen gekommen. Die KienienlKihle erstreckt sicli soweit nach hinten, dass selbst ein Teil der Extremitât noch in sie zu liegen kommt. Die Kiemenhohle bildet nâmlich nach hinten ein weites Rohr, das vorn im Maule mit einer schrâg von oben hinten nach vorn unten verlaufenden Spalte beginnt, die seitlich ventral im Anfange von drei Kiemenstrahlen begrenzt wird. wiihrend medio-ventral der Schulterbogen einen sttitzenden Abschluss bildet ; die iibri- gen lateralen Partieen des Kiemenrohres werden durch sieben Knochenstrahlen gestiitzt, deren oberster, dorsaler, einen kom- plizirten, extremitàtenahnlichen Eau besitzt. Aile dièse Kiemen- strahlen liegen in einem sehr stark entwickelten Bindegewebe, das mit Muskelfaserzûgen versehen ist. Dièses Bindegewebe setzt sich auch auf den Schultergiirtel fort und iiberkleidet ihn vollstândig. Auf dièse Weise liegt der obère Teil des Schulter- giirtels als eine hervorragende mediale Leiste im Innern der Kiemenrohre, und nur der eigentliche Flossenabschnitt ragt frei hervor. Dieser bildet eine mâchtig entwickelte Flatte, die mit einer sehr starken Integumentschichte bedeckt ist, die ausser- lich nichts von der inneren Gliederung erkennen liisst. Die Hin- terextremitât liegt transversal als ehie ebenfalls mit dickem Inte- gument bekleidete ungegliederte, in fiinf Zipfel endigende, Platte. Der Schultergurtel bildet einen vollstândig geschlossenen Bogen, der fast vollstiindig horizontal gelegen ist. Er besteht jederseits aus zwei KnoclK'nstiicken, der Supraclavicula und der Clavicula. Die ISupraclavicula vermittelt die Befestigung des Otirtels am Schàdel. Sie ist ein platter, langlicher Kuochen, lier an seinen beiden Enden zugespitzt ist. Er liegt dorsal von der Clavicula, an deren obérer Fliiche er in einer halbzirkel- f()rmigen vertieften (irube sich aufiegt, und zeigt fast gar keine
SQUALIU8, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHroS 99
Yerschiebbarkeit. Seine dorsale Flâche weist eine zum Muskel- ansatz dienende tiefe Lângsfurclie auf. Das dorsale Ende schliesst mit eiiier bohnenfôrmigen Verdickung ab, die in einer seitlichen Grube des os occip. ext. artikuliert und ringsheruni durcli Sehnenbânder an den Schâdel befestigt ist. Die Beweg- lichkeit ist ziemlich betrachtlich. Die sehr bedeutend ent- wickelte Clavicula bildet einen mâchtigen Bogen. Yentral sind die Clavicula^ beider Kôrperliâlften durcli Nalit miteinander verbunden. In deni medialen, vorderen, durch die Vereinigung der beiden Claviculge gebildeten Winkel liegt das Herz in seinem Pericard; niedial die Kiemen in einer medialen Holile, wahrend •die « Kiemenrohre » latéral dorsal tiber die Clavicula hinweg- geht und an ihrem âusseren Rande entlang zieht.
An der Clavicula lassen sicli zwei Absclmitte unterscheiden, ein transversaler hinterer Teil und ein horizontal er vorderer Teil. Ersterer liegt dorsal und steht eben durch die Supraclavi- cula mit dem Schadel in Yerbindung. Er ist ein im allgemeinen dorso-ventral abgeplatteter Knochen. Nach liinten lâuft er in zwei dreieckige spitze Fortsâtze aus (spina seu acanthus und squama Mettenheimer). Die dorsale Seite zeigt eine halb- zirkelformige Flâche, auf der die Supraclavicula befestigt ist, und mehrere flache, grubenfôrmige Yertiefungen zum Muskel- ansatz. Die ventrale Flâche zeigt an ihrem âusseren, dem Schâ- del zugekehrten Ende zwei runde Gruben zum Ansatz der Schâdelverbindungsmuskeln. Der rechtwinkelig zum transver- salen Telle abgebogene horizontale Teil ist eine einfache Kno- chenspange, die in ihrem Lângsverlauf von mehreren Furchen begleitet wird. An der Umbiegungsstelle von horizontalem in den transversalen Claviculaast ist die Extremitât eingelenkt. Hier befindet sich auf der ventralen Flâche der Clavicula zu- nâchst nach vorn gelegen eme « briickenbogenformige Knochen- spange, » die so jederseits mit der Clavicularflâche, auf der sie senkrecht steht, tiefe Gruben zum Muskelansatze bildet. An
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ilirem verbreiterten Ende liiidet sicli eiiie lialbringfôrmige, mit glattem Knorpel iiberkleidete Erhabenheit, die den beiden Basa- lien der Flosse zur Artikulatioii dieiit. DieBriicke und der Ge- lenkkopf sind die Reste des primaren Scliiiltergiir- tels (Scapula und Coracoid^), die mit der Clavicula zu einem eiiiheitlicheii Knochenstiicke verscbmolzen sind, ein Ver- lialten, das schon die Siluroiden zeigeii. Am AVinkel der beiden Clavikulaaste befindet sich aucb ein dorsaler Fortsatz. Der Beckengurtel setzt durch ein sehniges Band am Schiiltergiirtel an, ohne jedoch durch seinen Ansatz dem Schulterknochen eine besonders ausgebildete Stelle zu verleihen.
Die zwei die Extremitât beginnenden Basalia (Fig. 19, 20) arti- kulieren an dem obengenannten Condylus, durch ehi vollstandig ausgebildetes, nach allen Seiten hin drehbares Kugelgelenk. Es ist eine allseitig durch fibrose Bander geschlossene Gelenkkapsel vorhanden. Beide Basalia bilden gemeinschaftlich mit ihren proximalen Apophysen die konkave Gelenkflâche. Das aussere Basale I ist ein langgestreckter, ruderf()rmiger Knochen. Proxi- mal ist er seitlich abgeplattet, distal verbreitert er sich zu einer Platte, die auf der einen Seite konkav, durch eine Crista in zwei Gruben geteilt ist, wiihrend ihre andere konvexe Seite zwei gegen einander unter stumptem Winkel geneigte Flachen zeigt. Der aussere, distale parabelformige Rand ist mit einem Kno- chensaume iiberkleidet, auf dem noch ein Geleidvzwischenknor- pel zwischen die Flossenstrahlen und Basale I eingeschaltet ist Das Basale II ist ein stabtormiger Knochen, der seitlich etwas abgeplattet ist. Sein jjroximales Ende bildet mit Basale I zu- sammen die concave GelenkHiiche fiir die Clavicula. Das Kno- chenstuck liegt neben Basale I, ohne mit ihm in seinem Ver- laufe eine Verbindung einzugehen. Erst sein distales Ende ist wieder durch Knorjx'l mit Basale I verbunden und beteiligt sich
• Mettenheimer (39) hiilt dio Bn'Uko t'iir den Radius ; und das Knorpolgol(Mik fur die Ulna. (Cr. Fi^. 15.)
SQUALIUS, TRIC4LA, PERIOPHTHALMUS UNO L0PHIU8 101
an der Bilduiig- der Gelenkflâche fiir die Flosseustrahlen. Zur Artikulation gelangt allerdiiigs iiur eiii einziger Flossenstrahl mit Basale II.
Die Flosseustrahlen besitzen eine lângere âussere und eine kiirzere innere Apophyse. Die ersten zehn Strahlen setzen an den distalen, halbkreisformig gebogenen Rand von Basale I an. Sie bilden dadurch gewissermassen eine neben den iibrigen Strahlen stehende zweite Reihe. Dadurch erlangen sie gewisse Selbstandigkeit der Bewegung und konnen in gewissem Sinne •den iibrigen Strahlen opponieren. Ihre Apophysen liegen dach- ziegelfôrmig ubereinander.
Am Schultergiirtel setzt ferner noch in dem Winkel, den die Basalia mit der Clavicula bilden, auf der ventralen Flâche der ietzteren, ein langer diinner « griffelformiger Knochen » an (os €oracoid. Mettenheimer 39). Er besitzt eine auf ihm ent- «pringende dunue Muskellamelle.
Becken und hintere Extremitdt.
Das Becken (Fig. 21) ist h^ïLophius einfach gebaut und stellt einen ventral geschlossenen Bogen vor. Seine Yerbindung mit dem hinteren Bande des horizontalen Claviculaastes wird durch ein rings um das proximale Ende des vorderen Beckenfortsatzes be- festigtes Band bewerkstelligt. Dadurch ist eine gewisse Bewe- gungsmôgiichkeit des Beckens vorhanden. Die Lage des gesam- ten Beckengûrtels nebst hinterer Extremitât ist vollkommen horizontal. Man kann am Beckenknochen zwei Abschnitte un- terscheiden, einen langen, griffelformigen, vorderen und einen platten transversalen. Ersterer, der « Verbindungsknochen », heftet sich mit seinem vorderen Ende in der obenerwâhnten Weise an den inneren Rand des horizontalen Claviculaastes an ; letzterer bildet eine unregelmâssig viereckige Flatte, die medial in einen Fortsatz auslâuft, welcher durch Knorpel mit dem vom
102 RICHARD HAMBURGER
Becken der symmetrischen Kôrperhâlfte kommenden Fortsatze sich verbiiidet. Die ganze Platte ist dorsal vertieft. An ihrem abgerundeten lateralen Ende tragt sie einen wulstfôrmigen Ueberziig, der als ArtikulationsHache fiir die Hinterextremitat dient. Die âusserlich durcli selir dickes Integument eiugehullte einheitliche Flossenplatte wird durch ftinf Flossenstralilen gebildet. Sie enden dorsal und ventral je in einen Fortsatz, so dass sie zusammen eine konkave Gelenkflâche bilden. Ausser- dem besitzen sie sowohl dorsal als ventral stark entwickelte spornartige Fortsâtze, mit denen sie dachziegelfôrmig einander ûberlagern und so eine besonders innige Verbindung herstellen.
II. TEIL. VOM MUSKEL- UND NERVENSYSTEM.
LiTTERATURUBERSICHT.
Die Muskulatur des Sclmltergurtels zerfâllt in zwei geson- derte Abteilimgen, von denen die eine dazu dient, eine Verbin- dung des Gûrtels mit anderen Skeletteilen des Korpers oder der iibrigen Kôrpermuskulatur herzustellen, also wesentlich zur Be- festigung und Stutze, die zweite aber auf den Gtirtel und die freie Extremitât beschrânkt bleibt, und dalier im wesentlicben zur Bewegung der Extremitât dient. Der bei den Fischen so stark entwickelte Seitenrumpfmuskel liefert die Elemente zum Aufbau der Sttitznmskulatur. Dièse erste Abteilung von Mus- keln, die vom Korperstamme zum Schultergurtel ziehen, ist bei den Selachiern noch sehr einfach organisiert. Cranial liegt ein von Gegenbaur (21) Musculus trapezius genannter Muskel, der am Vorderrande des Schultergurtels inseriert und seinen Ursprung auf der Fascie der dorsalen Seitenrumpfmuskulatur
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUS 103
ilimmt. Am Hinterrande des Gurtels setzt vom musculus latera- lis ausgeliend eiiie Portion sicli an, der M. latero-scapularis (Gegenbaur, 21). Dieser Muskel sondert sicli bei Chimâren in zwei Partien, von denen die eine am Schiiltergurtel (scapula) in- seriert, die zweite dagegen zum Propterygium der Flosse zielit (Gegî:nbaur). Die zweite Abteilimg der Muskulatur bilden die eigentlichen Schulterextremitâtenmuskeln. Man kann hier bei Selachiern zwei gesonderte Partien unterscheiden, eine dorsale und eine ventrale, die sicli auf der dorsalen iind ventralen Seite der Extremitât ausbreiten. In jeder der beiden Partieen tritt eine Scbiclitung auf, und ausserdem sondern sich die Muskel- fasern nach den einzelnen Radien zu, so dass im allgemeinen je- der Muskel mit Muskelzilngchen auf den einzelnen Ptadien, resp. Strahlen endet. Ein gleiches Verhalten zeigen aucli die Muskeln des Beckens der Selachier.
Bei den Ganoiden und Teleostiern ist durch die Befestigung des knôchernen Schultergiirtels am Schâdel und der Wirbel- sâule die Funktion der Stiitzmuskulatur iiberflûssig geworden ; in Folge dessen fehlt auch der Musculus trapezius, den wir bei den Selachiern fanden. Auch bei den Teleostiern konnen wir die Gesammtmuskulatur in drei Abteilungen teilen, die erste, die eine Verbindung des Stammes mit dem Giirtel herstellt und zwei Abteilungen, ehie ventrale und dorsale, oder âussere und innere, die eigentliche Schulterextremitâtenmuskulatur. Zur ersten Abteilung gehoren Muskeln, welche die verschiedenste Lage und Funktion haben und zwar 1) Muskeln, die die Ver- bindung von Schâdel und Wirbelsâule mit dem Giirtel herstel- len; 2) Muskeln, die eine Verbindung mit Pharynx und Kie- menbôgen bewerkstelligen. In der ersten Abteilung spielen na- turlich Abkommlinge des grossen Kôrperseitenmuskels eine wesentliche PioUe. Dièse Muskeln bringen die Bewegung des ganzen Schulterapparates hervor. Der dorsale Teil des grossen Seitenmuskels befestigt sich an der crista occipitalis, er ist das
104 RICHARD HAMBURGER
von CuviER (11) als « lambeau », von Vogt und Yung (52) als M. occipito-claviculaire bescliriebene Stuck. Der ventrale Teil des M. lateralis magnus befestigt sich ebenfalls mit einer Portion an den Seitenteil des Scliadels, der Hauptteil jedocli an der untern Hâlfte des Sclmltergûrtels, und ausserdem erstreckt sich von der Yereinigungsstelle der beiden Claviculîe seitwârts an den Zungenbeinkiel angelegt eine unter dem Namen M. sterno- hyoïdius bekannte Fortsetzung zum Corpus hvoïdei (Stannius, 49). Stannius untersclieidet ferner ein System von vier Mus- keln, die eine Bewegung des Hyoidbogens gegen den Schulter- bogen ermôgliclien. Es ist dies
1) ein Muskel, der von der Mitte jeden Schenkels des Schul- tergurtels zum os pliaryngeum inferius zielit (Musc. 37 von CuviER, 1 2 und Agassiz, 2) ;
2) ein Muskel, der von der Vereinigungstelle der beiden Cla- vicula^ scliriig von hinten nach vorn ziehend sich schrâg an das System der Copuhe der Kiembôgen befestigt. Er liegt seitwârts vom Pericard (Musc. Nr. 36, CuviER, 12 und Agassiz, 2);
3) ein Muskel, der von der Unterflâche des Zungenbeins schrâg nach hinten an die Unterflâche des os pharyngeum infe- rius hinzieht (CuviER und Agassiz, Musc. Nr. 35):
4) ein sehr kurzer Muskel, der von der Unterflâche des Zun- genbeins an die Copuhe des Kiemenbogens tritt. (Agassiz, 35.)
Bei Silurus glanis beschreibt M. Juge (32) als Muscles pharyn- goclaviculaires zwei Muskeln, von denen der eine, M. phar}iigo- clav. ext. (mit 1 von Stannius identisch) von der Oberflâche der Clavicula medialwârts nach vorn und oben zieht, und sich iîum os pharyng. inferius begiebt. Seine Funktion besteht darin, dass er den Schlundbogen abwârts und rûckwârts zieht. Der zweite ist der M. pharyngo-claviculaire interne, der ebenfalls an der Oberflâche der Clavicula, aber weiter medial, beginnt und am vorderen Ende des os pharyngeum inferius inserirt. Er zieht den Pharynx mitsamt den Kiemenbogen nach hinten und
SQUALIUS, TRI«LA, PERIOI'HTHALMUS UND LOPHIUS 105
riickwârts. Cuyier (12) beschreibt fenier noch einen Muskel als « Diaphragmamuskel », der von der hiiitereii und unteren seitliclieii Partie des Schadels zur obereii und vorderen Partie des « humerai » gelit und z. T. die Membran bedeckt, die aïs « Diaphragma » zwischen Kiemen- und KôrperhOhle liegt. Stannius erwâhnt einen inkonstant auftretenden Muskel, der vom os mastoideum zum Scliultergûrtel zieht, und dem Cuvier' schen Diaphragmamuskel wahrsclieinlich entspricht (Meckel, 38: M. omo- und cleido-hvoïdeus). Aile dièse Muskeln habeu wahrscheinlich den Zweck. die Atmung zu unterstiitzen, indem schon durch die Bewegung der Extremitiit und des Gûrtels fri- sches Kiemenwasser durch die Kiemenhôhle gepumpt wird.
Bei der zweiten Muskelabteilung, der eigentlichen Schulter- extremitatenmuskulatur besitzt sowohl die Vorder- wie die Hin- teriiâche der Flosse ihr eigenes Muskelsvstem, das ausschliess- lich die Funktion hat, die Bewegungen der Flossenstrahlen her- vorzurufen. Im einfachsten Falle bestehen jederseits zwei Mus- kellagen, deren Fasern sich gewôhnlich unter spitzem Winkel kreuzen. Die Muskeln enden in der Regel mit sovielen Muskel- hâuchen oder Sehnenzungen auf den Flossenstrahlen, als Flos- senstrahlen vorhanden sind. Die Wirkung der Muskeln besteht darin, dass die zwei iiusseren die Flosse nach vorn ziehen, die zwei innern die Flossen einander niihern und an den Kôrper aniehnen, einzeln wirken sie als « Heber » (éleveurs) und « Sen- ker » (abaisseurs) (Cuvier). Die Angaben der Autoren liber die Anzahl der Muskeln gehen auseinander. An der Aussenflâche zâhlen Cuvier, Meckel, Vogt und Yung drei Muskeln, Cuvier, Valenciennes und Stannius zwei, Agassiz einen Muskel, an der Innenflâche Cuvier und Valenciennes, Meckel, Agassiz zwei, Stannius zwei bis drei, Yogt vier Muskeln auf. Auch ihre Funktion wird von den verschiedenen Autoren verschieden angegeben. Der besseren Uebersicht halber habe ich folgende Tabelle zusammengestellt.
106
RICHARD HAMBURGER
|
NAME DES |
|||
|
AUTOR |
VEELAUP |
FUNKTION |
|
|
MUSKELS |
|||
|
A) ÀUSSEHE SGHICHT. |
|||
|
1. Oberflachlichster ausserer Muskel. |
|||
|
1. CUVIER |
Vorwarts- |
Er bedeckt aile andern, |
Breitet die Flosse |
|
(leçons d'Anat, |
zieher und |
seizt mit zahlreichen |
ausundziehtsie |
|
comp.) |
Ausbreiter. |
Sehnenandieeinzelnen Flossenstralilen an. |
nach vorn. |
|
2. CuviER iind |
Eleveur. |
Der vord. obertlachliche |
Eleveur. |
|
Valenciennes. |
Muskel kommtv. hume- rai und steig't abvvarts. |
||
|
3. Agassiz und |
Grand muscle |
Ursprung': dieganze aus- |
— |
|
VOGT. |
superficiel ou |
sere Flâche des os du |
|
|
externe. |
bras et du carpe in der 3-eckigen Grube, die dièse Knochen mit der Clavicula bilden. Er setzt mit Extrabinideln an den einzelnen Strah- len an. |
||
|
4. Meckel. |
Vorwarts- |
Vom vorderen Rande |
Er wendet die |
|
zieher. |
des unteren vorderen |
Flosse nach vorn |
|
|
Teils d. Scbliisselbeins |
u.aussen.bringt |
||
|
mit kurzen Sehnen an |
sie dadurch |
||
|
die Strahlen geheftet. |
senkrecht in quere Richtung zum Korperund breitet sie durch Entfernung der Flossenstrahlen v.einanderaus. |
||
|
5. Stannius. |
AeussereMus- |
Es entspringt an der |
— |
|
kelmasse. |
deniKoptezugewende- ten FlossenlUiche eine schriig absteigende Masse, die in so viele Hanche zerltillt als Flos- senstrahlen vorhanden sind. |
||
|
6. VoGT und |
xMuscle antér. |
Vom hinteren Rande der |
— |
|
YUNG. |
superficiel. |
Clavicula setzt ; mit so vielen Biindeln wie Strahlen vorhanden sind an dièse an. |
8QUALIUS, TRIGLA, PERI0PHTHALMU8 UND LOPHIUS
107
|
AUTOR |
NAME DES MUSKELS |
VERLAUF |
FONCTION |
|
2. TiEFERER ÀUSSERER MUSKEL. |
|||
|
1. CUVIER |
M. externe |
Er tritt schrag von oben an die |
Er senkt die |
|
(leçons d. a. C.) |
profond. |
einzelnen Flossenstrahlen |
Flosse, nâhert |
|
und zwar an ihre Vorspriinge. |
sie der gegen- iiberstehenden, stellt sie verti- kal und nach unten. |
||
|
2. CuviER und |
TiefeSchicht. |
ErkommtvonderAussenllâche |
— |
|
Valenciennes. |
und dem inneren Rande des «cubital » und steigt auf. |
||
|
3. Meckel. |
Niederzieher |
Von der unteren Flache des |
Die Flosse wird |
|
der Flosse. |
linteren Schliisselbeinstiickes |
horizontal |
|
|
nacb der Basis der einzelnen |
herabgezogen. |
||
|
Strahlen. |
|||
|
4. Stannius. |
Er geht von den ossa carpi aus mit aufwarts steigenden Fa- sern. Er setzt an dem aufwarts gelegenen Rande jedes Flos- |
||
|
senstrahles mitExtrabauch an. |
. |
||
|
S. YoGT und |
M. antérieur |
Vom vorderen Rande der Cla- |
— |
|
YUNG. |
profond. |
vicula ; setzt mit ebenso viel |
|
|
Sehnen als es Strahlen giebt |
1 |
||
|
6. Agassiz. |
— |
an diesen an. |
— |
|
3. ÀUSSERER MuSKEL. |
|||
|
1. CuVIER |
Innerster M. |
Er liegt in einer breiten Ver- |
Entferntd. Flosse |
|
(leçons). |
tiefung und heftet sich zu |
vom Korper u. |
|
|
ausserstan die Strahlen an. |
bewegt sie nach |
||
|
2. CuviER und |
dem Kopfe zu. |
||
|
Valenciennes. |
1 |
||
|
3. Meckel. |
Entfalter der |
Von der unteren Flache des |
Zieht die wag- |
|
Strahlen. |
unteren Schliisselbeinstiickes |
recht liegende |
|
|
nach aussen und hinten, setzt |
Flosse gerade ', |
||
|
an die Grundtlâche des ersten |
nachvornu.ent- |
||
|
Strahles. |
faltet zugleich ihre Strahlen. '< |
||
|
4. Stannius. |
— |
— |
— |
|
0. VoGT und |
M. dilatateur |
Schrag von unten nach oben. |
Breitet die Strah- |
|
YUNG. |
antérieur. |
Seine hintere Sehne setzt an |
len gegenein- |
|
den oberen Rand der Flosse, |
ander aus. |
||
|
die untere an den hinteren |
|||
|
Rand der Clavicula. |
|||
|
6. Agassiz. |
— |
— |
108
RICHARD HAMBUR(4ER
NAME DES MUSKELS
B) LXXERE SCHICHT.
1. ObERFLÂCHLICHER (ZUMEIST NACH INNEX GELEGENER) MuSKEL.
1. Cuvier
(lerons).
2. Cuvier und Yalencienxes.
3. Meckel.
4. Stanniu?
o. YoGT und
YUNG.
6. Agassiz und
VOGT,
Abaisseur.
Abaisseur.
Riickwârts- zieher und heber.
M. postérieur superliciel.
M. pectoralis internus.
Vom Fortsatze der sca- piila bis zu deuBasalien der Hossenstrahlen.
Yon der inneren Flaclie des âusseren Bandes der oberen Schliissel- beinhalfte an den ein- zehien Flossenstralilen senkrecht nach unten ziehend.
Yon der seai)ula schrag abwarts zu den einzel- nen Flossenstrahlen.
Yom aufsteigenden Aste der Clavicula nach den einzelnen Flossenstrah- len senkrecht nach unten ziehend.
"^'on der Innenllache der Ghnicuhi nach den ein- zehien Flossenstrahlen.
Zieht die Flosse nach oben, in- dem er sie vom Kôrper abhebt.
Zieht die Flosse nach hinten und hebt sie empor.
Er ist der Anta- g'onist d. grand muscle superf. externe.
8QUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND LOPHIUS
10!^
|
NAME DES |
r- -». . |
||
|
AUTOR |
MUSKELS |
VERLAUP |
FUNKTION |
|
2. TiEFERER liNNERER MUSKEL. |
|||
|
1. CUVIER |
|
Er liegt in einer Grube |
Zieht die Flosse |
|
(leçons). |
der Clavicula. |
nach oben und hebt sie vom Korper ab. |
|
|
2. CuviER und |
Abaisseur. |
— |
— |
|
Valenciennes. |
|||
|
3. Meckel. |
Riiekwârts- |
Entspringt an der untern |
Zieht die Flosse |
|
zieher und |
Halfte der liinteren |
nach hinten und |
|
|
heber. |
Flache des Schliissel- beins, zieht zur Basis dereinzelnen Strablen. |
oben. |
|
|
4. Stannius. |
Von der Innenseite (1er Clavicula sehrag auf- warts nach der Basis der Flossenstrahlen. |
||
|
0. VoGT und |
M. postérieur |
In longiludinaler Rich- |
— |
|
YlING. |
profond. |
tung vom ausseren Rande der Clavicula nach der Basis der Flossenstrahlen. |
|
|
6. Agassiz. |
— |
— |
— |
|
.3. Lxnerer tiefster Muskel (Iîs'CONSTAXT). |
|||
|
1. (CuviER |
(ino.) |
Einzelne Muskelfasern |
Nahert und ent- |
|
(leçons). |
and.Basend. Strablen. |
fcrnt die einzel- nen Strablen. |
|
|
2. CuviER und |
Releveur. |
Separiert vom ticfen in- |
Releveur. |
|
Valenciennes. |
neren M., heftet seine Sehne an den vorderen Rand der Flosse. |
||
|
3. Meckel. |
— |
— |
— |
|
4. Stannius. |
— |
Der orste Flossenstrahl erbaltbisweilen eignen Musivel. |
— |
|
0. VoGT und |
M. dilatateur |
Schriig VOMI Rande der |
Dilatateur. |
|
YUNG. |
postérieur. |
Clavicula iinterdem M. post. su p. hindurch an die obern Teile der Strablenbasen. |
|
|
6. Agassiz. |
M. du pouce. |
Vom innern Rande der |
Zieht erst. Strahl |
|
Clavicula gegen die |
zur Clavicula u. |
||
|
Vorderflache der Basis |
breitetso Flosse |
||
|
des ersten Strahles. |
ans. |
110 RICHARD HAMBURGER
Dièse Muskeln kôimen durch die weitere Ausbilduiig der Ex- tremitât ebenfalls eiiie Weiterbildung und Differenzierung er- fahren, besonders in den Fâllen, \vo die Schwimmextremitât sicli zu eiiier Stûtzextreinitât umbildet. Ebeiiso bedingt die freie Be- weglichkeit einzeliier Flossenstrahlen auch eine Modifikation des sie versorgenden Muskelapparates. Speziell von Lophius beschreibt Meckel (38) die Scliultermuskulatur wie folgt : « An der âusseren Flâche liegen die gewôlinlichen drei Muskeln, in- dessen entspringen der erste und zweite ganz von der âusseren riâclie des unteren Drittels des vorderen grosseren Knochens der erwâhnten mittleren Abteilung, und zugleich setzt sicli der zweite an aile Flossenstrahlen. Der dritte kommt von der Stelle, wo sich die obère kleinere Hâlfte des Schlilsselbeins in die un- tere grossere umbiegt und ist in zwei. einen âusseren, grosseren und einen inneren, kleineren, der bloss an die âusseren Flossen- strahlen geht, zerfallen. Von den zwei gleichfalls vorhandenen inneren ist der erste selir schlank und kommt mit einer diinnen Sehne vorn und unten von der oberen Hâlfte des vorderen Kno- chens der mittleren Abteilung, ausserdem finden sich noch meh- rere eigene Muskeln, die ihre Entstehung wahrscheinlich einem Zerfallen der gewôhnlichen Muskeln in mehrere verdanken, so dass die eben beschriebenen wahrscheinlich die unteren, sie da- gegen die obère Hâlfte derselben darstellen. Von diesen liegt am meisten nach vorn und aussen ein kleiner lânglich vierecki- ger Muskel, der ganz hinten vom unteren Rande der unteren Hâlfte des vorderen Schultersttickes oder des Schlilsselbeins und €iner hier befindlichen Knochenbriicke zum vorderen Ende des vorderen Knochens der mittleren Abteilung geht. Er zieht sie und dadurch die Flosse stark nach aussen und etwas nach vorn. Dicht hinter ihm kounnt vom âusseren Kande derselben Gegend des Schlilsselbeins ein etwas grôsserer Muskel, der sich an die obère Hâlfte desselben Knochens der zweiten Abteilung setzt und diesen nach aussen und vorn zieht. Ein dritter kleinerer
SQUALIUS, TRIGLA, PERIOPHTHALMUS UND L0PHIU8 111
geht miter diesem hinten von der vorderen Hâlfte des Schlussel- beins ziim hintereii Knochen der zweiten Abteilung und zieht denselben iiebst den Flossen iiach hinten. — Vorn, dicht neben und nach unten vom ersten geht von dem hinteren Ende der vorerwâhnten kleinen Knochenbriicke und vom hinteren Um- fange des Umbiegungswinkels des unteren Schulterstiickes der ansehnlichste dieser Muskehi zur oberen Hâlfte des vorderen Stiickes der zweiten Abteilung, das er nebst der Flosse stark nach vorn zieht. Hinter ihm liegt ein weit kleinerer, besonders schhxnkerer, der von der Grundllâche des Stachels, in welchen die obère Hâlfte des unteren Schultergiirtels bei Lopliius aus- lâuft, zu der niittleren Abteilung nach aussen geht und sich in die Mitte des erwâhnten Knochens derselben dicht hinter dem vorigen ansetzt. Er zieht die Flosse stark nach innen. »
Becken und hlntere Extremitdt.
Die Muskulatur der Hinterextremitât ist im wesentlichen der- jenigen der Yorderextremitât âhnlich gebaut. Auch hier finden wir Muskeln, die zur Fixation des Beckens dienen und die zum grôssten ïeil dem grossen Korperseitenmuskel entstammen. Ilir Verhalten bei den Selachiern lâsst sich nach Dayidoff (13) kurz folgendermassen zusammenfassen : Er unterscheidet auch hier zwischen einer Fixationsmuskulatur, die aus Elementen des grossen Kôrpermuskels besteht und der eigentlichen Extremi- tâtenmuskulatur. Bei letzterer kann man zwei gesonderte Par- tieen unterscheiden : 1) eine ventrale und 2 ) eine dorsale. Die ventrale besteht zunâchst aus einer oberflâchlichen Schicht, die vom septum mediale zum sekundârenFlossenskelet, den Strahlen, zieht und einem darunter liegenden stratum profundum, dessen Ursprungstellen sich liber die gesamte Flâche der Beckenplatte verteilen. Am stratum profundum lassen sich dann mehrere
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Gruppen miterscheideii : 1) Muskelfasern, die zum Raiidradius gelien ; 2) solche die zum Basale Metapterygii gelieii (pelvico-ba- sale Sdiiclit); 3) solche Muskelziige, die vom septiim mediale iiacli dem basale metapterygii gelien (septo-basale Schicht); 4) Gruppe der Muskelziige, die vom basale metapterygii zu den se- kundaren Flossenstrahleii liber die Radien hinweggehen (baso- radiale Schicht). Einfacher gebaut ist danii die dorsale ^Nluskel- partie, die ebenfalls in eine obertlàchliche und tiefe Schicht sich scheiden lâsst. Zii der oberfliichlichen Schicht treten die Mus- kelfasern von der âusseren, oberHàchlichen Aponeurose gebogen bis zu den Flossenstrahlen, manchmal an der Umbiegestelle mit inscriptiones tendineœ versehen. Die tiefe Schicht der dorsalen Partie entspringt vom lateralen Telle der dorsalen Flaclie der Basalia. Die Muskulatur der Chimœren und der Knorpelganoiden lasst sich mit Leichtigkeit auf die obenerwiilmte Anordnung bei den Selachiern zuriickfiihren.
Bei den Teleostiern hnden wir ein verschiedenartiges Verhal- ten in der Anlage der Beckenfixierungsmuskulatur, je nachdem wir es mit einem Typus zu thun haben, bei dem das Becken nebst Adnexen frei geblieben, oder in nâhere Lagebeziehung zum Schultergiirtel getreten ist. In letzterem Falle ist daher eine be- sondere Muskelverbindung unnotig geworden. Im andern Falle iibernimmt eine abgegliederte Partie des grossen Korpernniskels, die sich in zwei gesonderte Muskelbâuche differenziert hat, die Fixierung und gleichzeitig die Vorvviirts- und Ptlickwàrtsbe- wegung des gesamten Beckenapparates. Die vordere Muskel- partie setzt dann an der Clavicula an ihrer unteren Flache an und zieht an die Untertiache des inneren Bandes des Beckens. (CuviER). Der hintere Teil, der caudalwarts zieht, gehtentweder noch eine Strecke weit gesondert nacli hinten, uni sich bis zum After fortzusetzen, oder er geht bald in die schrâge Seitenmus- kulatur liber. Von der Innenseite des grossen Seitenmuskels ent- springt oft eine Sehne, die am inneren Kiel des Beckens ansetzt,
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oft mit eingestreiiteii Muskelfasern verselien ist, und so einen eigenen Muskel bildet, der das Becken iiach liinten zieht (Agas- Siz, 2). Aucli kommt eiii vom Bauchfell und der iiiiiereii Flache der Bauclimuskiilatu)' schief nacli liiiiteii steigeiider Muskel vor, der sicli an die Grundflâche der iinieren Flossenstrahlen ansetzt und die Flosse aus der wagerechten in die senkrechte Stellung bringt (Meckel) ; die beiden Beckenliâlften sind oft aucli durch einen Quermuskel verbunden (Stannius).
Bei der eigentlichen Baucliflossenmuskulatur unterscheidet man ebenso, wie an der Brustllossenmuskulatur, zwei Lagen, eine âussere ventrale und eine innere dorsale, die jede ihrerseits wieder in niehrere Schicliten zerfiillt. An der âusseren, ventralen Seite untersclieiden Cuvier, Meckel und Stannius 2, Agassiz und VoGT 3, an der dorsalen Seite Cuvier, Agassiz und Stan- nius 2, VOGT 3, Meckel 4 différente Muskeln.
/. Ventrale dussere SchicJit Der oberflâclilichste Muskel, M. depresseur (Cuvier in : Leçons d'an, c), M. abaisseur (Cuvier und Valenciennes), M. abaisseur externe (Agassiz), M. inférieur ou abaisseur (Vogt und Yung), zieht vom âusseren Bande des Beckenknochens zum aussersten Flossenstrahl ; daneben zieht als gesonderter Teil desselben Muskels der M. dilatateur (Vogt und Yung). Beide ziehen schrâg von innen nach aussen und dienen zum Auseinanderbreiten der Flossenstrahlen, sowie zum Vorwârtsziehen der Flosse.
Unter diesen Muskeln liegt eine zweite Schicht, die abaisseurs internes (Agassiz) ; Muscle profond (Vogt), abaisseurs profonds (Cuvier). Sie bedeckt zum grossten Teile den Beckenknochen, au dessen Untertlache sie ihren Ursprung hat, und inseriert mit kurzen Sehnen von unten an den Wurzeln der Flossenstrahlen. Sie dienen ebenfalls zum Spreizen der Strahlen (Cuvier). Ihre Fasern kreuzen unter spitzem Winkel die Fasern der oberflach- lichen Muskeln,
Rev. Suisse de Zool, T. 12. 1904. 8
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IL Dorsale, innere Schicht. Die zweite Abteilung bilden die Muskelii der dorsalen Seite, gewohnlich 3 an Zalil. M. leva- tores (CuviER), releveurs (Agassiz). M. supérieurs ou releveurs (Vogt). Der oberflachlichste, M. supérieur superficiel (YoGT)zieht schrâg von den Basen der Strahlen zum vorderen inneren Rande des os coxîe. Unmittelbar auf diesem Knochen gelegen und den- selben fast vOllig bedeckend liegt der tiefere (m. supérieur profond Vogt), dessen dicke hintere Sehne sich an die Basen der Flos- senstrahlen anlieftet. EinandererMuskel(M. rapprocheurVoGT) ist ein diinner Muskel, der an der Basis des innersten Strahles inseriert und dessen vordere Sehne sich am âussersten Rande der vorderen Partie, die vom os coxœ ausgezogen ist, inseriert (Vogt).
EIGENE UNTERSUCHUNGEN.
I. Squalius cephalus.
Schulter und vordere Extremiiàt.
Nach Entfernung des Integumentes von der hinter der Kiemen- ôffnung gelegenen Kôrperpartie sieht man den hinteren Rand der Kiemenoiïimng durch die Clavicula mit ihrer nach hinten laufen- den Flatte eingenoninien (Fig. 3). Sie schliesst nach unten in einer schrâg von hinten oben nach vorn unten ziehenden Crista ab. Unterhalb dieser Crista liegt horizontal das mâchtig entwickelte Polster der Extremitâtenmuskulatur und an dièses distal an- schliessend die Flossenplatte, so dass die eigentliche Extremitât schon rein âusserlich zwei Telle bildet, den proximalen < myalen » und den distalen «dermalen» Teil, oder die Flossenplatte. Beide sind durch ein bogenforniige Linie von einander getrennt, die « Flossenbogenlinie » (Klaatscii. 33). Den Abschluss der Ex-
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tremitât ventral uiid nach der Tiefe bilden Telle des grossen Kôrpermuskels. Die gesamte Muskulatur, die in Bezlehungen zum Schultergiirtel tritt, sondert sich ihrer Lage und Funktion nach In zwei Telle: 1. in Stutz- und Flxationsmuskulatur ; 2. In die elgentllclie Schulterextremltâtenmuskulatur, den myale Tell der Flosse.
Die Flxationsmuskulatur hat den Zweck, den Schultergiirtel in toto zu fixieren und elne Bewegung des gesamten Apparates zu ermôglichen. Da dièse Verschiebung in den verschiedenen KOrperrichtungen stattfinden kann, so vermag man demgemâss auch melu'ere Muskelgruppen zu unterscheiden. Zunâchst koni- men von hlnten Elemente des M. lateralls heran und zwar kommt die oberflâchllche Lage dièses Muskels mit schrâgen Fasern <iorso-cranial heran, um an der Inneren Flâche des Supraclavl- <?ulare anzusetzen. Dadurch, dass er schrâg von hlnten an den Gûrtel herantritt, entsteht elne dreleckige Grube, die hinter dem Muskellager der Flosse llegt und mit lockerem Blndege- ■webe und Fett erfiillt ist. Der Grund dleser Grube wird von der tlefen Schlcht des grossen Seltenmuskels elngenommen, dessen Fasern in der Liingsrlchtung des Korpers laufen. Sle setzen am «nteren Telle der Clavlcula, an Ihrem Inneren Rande an. Die ventral llegenden Telle des grossen Kôrpermuskels treten in keine dlrekten Bezlehungen mehr zum Skelete des Schulter- gurtels. Nach vorn tritt elne Relhe von Muskeln von der Cla- vlcula zum os pharyngeum Inferlus und zum Zungenbeln.
Elnen ganz gesonderten Rang nlmmt die elgentliche Extremi- tâtenmuskulatur eln, die den Myalteil der Flosse blldet. Sle zer- fiillt ihrer Lage nach in elne âussere (ventrale) und elne innere (dorsale). Die Oberflâche des Muskelpolsters, das nach Entfer- nung des Integumentes blossgelegt wird, nlmmt der M. externus supeiUclalls eln. Der Ursprung dièses Muskels befindet sich am âusseren, vorderen Ende der Clavlcula, wo er mit einer kurzen Selme entsprlngt. Er ist Im Verhaltnls zu selner Lange sehr
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(lumi. Seine Faserii laiifeii schwach S-formig gekruinint iiach liinten, \vo sie an der Oberflache der Strahlen so ansetzen, dass- sie schrag von unten an die Stralilen herantreten. Der Ansatz dièses Mnskels an die Flossenstrahlen, die Flosseubogenlinie^ liât ebenfalls einen S-formigen Verlaiif. Seine Funktion diii'fte die sein, die Flosse nacli vorwârts zu ziehen. Entfernt man deii M. ext. sup., so kommt die zweite, tiefere Muskellage zum Vor- schein ; docli greift ani miteren Flossenstralilenrande noch eine Partie des oberflacliliclien inneren Muskels hier auf die iiiissere Seite heriiber, wird aber hier wieder von der tiefen âiisseren Muskelschiclit liberdeckt. Unter dem M. ext. superf. liegen zwei tiefe Muskeh), die ich M. externi profundi I. und II. nennen will. Beide zusammen lullen die grosse Conkavitat des horizou- talen Claviculastes ans. Der M. externus profundus I. ist der obère, dorsal liegende. Er liât seinen Ursprung an der oberen, imieren Flache des konkaven Claviculagewolbes, zum Teil aucli am vorderen llande und an der Crista, die das Gewolbe in zwei Abschnitte teilt, deren obérer vom Profundus I., deren unterer vom Profundus II. eingenommen wird. Seine Muskelfasern kon- vergieren nach vorn, da ein Teil ja von oben, der andere von unten entspringt, und setzen nur am obersten Strahle an. Den unteren Teil des Gewolbes nimmt, wie erwahnt, der M. pro- fundus II. ein. Seine Fasern nehmen ihren Ursprung am unteren Rande des Gewolbes. Die einzelnen Blindel ziehen dann schrag aufwarts nach hintenund inserieren an den Flossenstrahlen. Der Muskel zieht die Flosse herab. Zwischen den Profundi treten hinten durch ein Loch der Clavicula Nerven (Spinale I. und IL) hindurch, uni sich auf der Linenflache des Superticialis zu ver- breiten.
Den zweiten 'i'eil der eigentlichen Extremitatenmuskulatur bildet ihr inneres Polster, an dem sich ebenfalls oberHachliche und tiefe Schichten unterscheiden lassen. Der oberflachlichste dieser Muskeln ist der M. internus superficialis (Fig. 1 ). Er nimmt
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die Gesamtoberflâche der der Kori)erwand zugekehrten Extremi- tâtenseite ein. Seinen Ursprung nimmt er vom hintern Rande des senkrecht aufsteigenden Claviculaastes. Er ist sehr platt. Sei^e Faserblindel zielien schrag von oben voni iiacli hinten iinten fast senkrecht und setzen an die Flossenstrahlen mit soviel Sehnen- zungen. als Strahlen vorhanden sind. an. Kiinstlich lâsst sieh dièse Muskel nocli in eine tiefere Schicht sondern, deren Ur- sprung, Yerlauf und Ansatz aber derselbe ist. wie der der ober- flâchlichen Schicht. Ein Teil dièses Muskels greift auch unten auf die Ausseniîâche der Flosse liber. Làngs des M, int. superf., in dem zwischen ihni und dem M. latéral, liegenden Bindegewebe, verlâuft senkrecht von oben nach unten der erste und zweite Spinalnerv, um nach Abgabe eines Astes zur Claviculopharyn- gealmuskulatur durch ein Foramen sich zur Aussenflâche der Flosse zu begeben. Die physiologische Wirkung der Mm. int. su- perficiales diirfte in der Hebung der Flosse zu suchen sein.
In der Tiefe fand sich nur ein einziger Muskel, dessen Faser- verlaufsrichtung in der Lângsrichtung des Korpers angeordnet liegt. Seinen Ursprung hat dieser M. internus profondus an der Hinterflâche des senkrecht aufsteigenden Claviculaastes. Seine Fasern kreuzen sich mit denen des Internus superf. fast unter rechtem Winkel. sie setzen in gesonderten Bûndelchen an der Basis der Flossenstrahlen an. Er zieht die Flosse an den Kôr- per.
Becken und Jiintere Extremitdf,
Auch bei der Muskulatur des Beckens konnen wir unsere zwei Abteilungen wiederfinden, die Fixationsmuskeln und die eigent- lichen Extremitâtenmuskeln (Fig. 4). Was zunâchst erstere anbe- langt, so ist die eigentliche Beckenmuskulatur rings umgeben von den an sie herantretenden Elementen des grossen Kôrpermuskels, die allerdiugs fiir das Zustandekommen der Befestigung nur von
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imtergeordneter Bedeutung sind. Dagegen treten zwei gesoii- derte Muskeln von hinten an das Becken heran und setzen sich mit kurzen Selinen an den hinteren liakenfôrmigen Fortsâtzeii des Beckenknocliens fest. Sie ziehen weiter nach hinten, um am After vorbei bis ziir Scli,wanzgegend zu laufen. Prâpariert man die diinne Schicht des M. latéral., sowie die Fascie herunter, so liegt die gesamte ventrale Beckenmiiskulatur als ein ungefâhr lialbkreisfôrmiges Polster zu Tage. Die Muskulatur der beider- seitigen Beckenhalften ist durcli eine médian gelegene Bindege- webslamelle getrennt. Nach hinten lauft von dem Becken einer Kôrperhalfte zu dem der andern ein transversales, sehniges Band. wâhrend dorsal noch ein zweites, straffes, rundes Faser- band eine innige Verbindung beider Telle herstellt. Die Flossen sind schrâg angesetzt, dergestalt, dass die Verlângerung ihrer Ansatzlinien sich in der Medianlinie des Kôrpers nach hinten unter einem rechten Winkel schneiden wiirden.
Auch die Beckenmuskulatur telle ich ihrer Lage nach in zwei Telle, einen iiusseren, ventralen und einen inneren, dorsalen. Die oberflâchliche Schicht der ventralen Muskulatur besteht aus- zwei gesonderten Muskelpartien, den Musc, externi superficiales I und II. M. externus superlicialis I bildet den âusseren Rand der Beckenmuskelplatte. Er nimmt seinen Ursprung am vorde- ren Ende des âusseren Fortsatzes des Beckenknochens mit einer kurzen Sehne. Seine Fasern gelien schrag nach aussen und hin- ten, wo sie an den beiden letzten, âusseren Flossenstrahlen in- serieren. Medial vom M. externus superlicialis I liegt II, der sei- nen Ursprung ebenfalls am ilussersten, vordersten Ende des Beckenknochens nimmt, und zwar mit einer kurzen Sehne, die sowohl auf dem iiusseren, als auch auf dem inneren Fortsatze angeheftet ist. Seine Fasern haben dieselbe Verlaufsrichtung, wie die von Superficialis I ; sie inserieren an den weiter nach in- nen gelegenen Flossenstrahlen, jedoch etwa nur das untere Drit- tel derselben versorgend, wahrend die oberen, inneren zwei
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Drittel frei bleiben. Die Wirkung (1er beiden Superficiales dtirfte in dem zur Seite ziehen und Spreizen der Strahlen zu suchen sein.
In der tieferen Schicht liegen ebenfalls zwei Muskeln, Musc, externi profundi I und II. Der Prof. I nimmt seinen Ursprung auf der inneren Seite des inneren Beckenfortsatzes. Seine Fa- sern verlaufen schrag von innen nach aussen und setzen an dem transversalen Bande an. Er zielit die Flosse zur Medianlinie. Er bedeckt zum grossten Teile den unter ihm liegenden M. pro- fundus II, der seinen Ursprung am medialen Septum nimmt. Seine Fasern verlaufen schrag nach hinten und aussen, und setzen ebenfalls am tranversalen Bande an. Er senkt die Flosse. Pràpariert man die Profundi ab, so sieht man bereits die dorsale Muskulatur daliegen. Die oberllâchlichste Schicht besteht aus zwei Muskeln, einem medial und einem latéral gelegenen. Der mediale M. internus superficialis I ninnnt seinen Ursprung an der inneren Flâche des inneren Beckenfortsatzes. Seine Fasern fiillen den Zwischenraum zwischen den beiden krebsscheerenar- tigen Fortsàtzen aus. Sie nehmen nach vorn immer mehr an Lange zu, so dass dieser Muskel eine dreieckige Gestalt bekommt. Er inseriert an den Strahlen. Gesondert liegt latéral ein diinner Muskelstrang, der M. internus superficialis II, welcher seinen Ursprung neben I an der dorsalen Spitze des iiusseren Becken- fortsatzes hat. Die Interni superficialis ziehen die Flosse an den Kôrper an und nach innen. Der tiefe Musculus internus pro- fundus besteht aus zwei verschiedenen Schichten; die obère (dorsale) hat ihren Ursprung lângs des lateralen Randes des âusseren Fortsatzes und zieht gerade nach hinten an die Basis der einzelnen Flossenstrahlen ; die tiefere (ventrale) Schicht ent- springt von einem langen Sehnenbande, das sich ebenfalls an die âussere Seite des lateralen Beckenfortsatzes heftet. Nach hinten entspringen darm Muskelfaserztige, die nur kurz sind und unterhalb der Ansâtze der dorsalen Schicht sich an die Basis
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der einzelnen Stralilen gesondert ansetzeii. Die Profundi ziehen die Flosse zur Seite und spreizen sie. Sie wirken als Antagoni- sten der Musculi externi superficiales. Von der externen Mus- kulatur sind die Profundi durch eine Fascie a^etrennt.
II. Trigla hirundo.
ScJmUerguHeî und vordere Extremitâf.
Bei Triffhi ist eine Modification in der Ausbildung der Brust- flossen eingetreten, insofern, als sicli die ventral gelegenen ersten drei Stralilen von der Flossenplatte separiert haben und als selbststândige Stralden in Aktion treten (« fingerfôrmige Organe » Meckels). Becken mit Baucliflosse ist selir weit nach vorn getreten und kommt ventral unter den Scliultergiirtel zu liegen (Fig. 6). Die Basen aller dieser frei nach aussen tretenden Extremitâtenteile sind von Integument eingehiillt. das sowohl den Vorderflossen und separaten Stralilen, als aucli hinter hinter den Baucliflossen Falten bildet, die eine tasclienformige Gestalt annehmen. Durch dièse lose Anheftungsweise des Integumentes ist den Flossen ein weiter Spielrauin gestattet. Durch starke Auflagerung von dermalen Elementen liegt ein Teil des Schul- tergUrtels, nâmlich Supraclavicula und Clavicula, frei nach aussen.
Wir teilen wiederum die mit dem Schulter- bezw. Becken- gurtel in Beziehung tretende Muskulatur in zwei gesonderte Abschnitte, in die Fixierungs- und die eigeiitliche Extremitâten- muskulatur. Was zunachst die erstere anbelangt, so bespreche ich an dieser Stelle gleich diejenige des Beckens mit, da bei den engen Beziehungen, in die Becken- und Schultergiirtel getreten sind, schon eine gemeinsame Besprechung thunlich erscheiiit.
Es sind in der Hauptsache wiederum Telle des grossen Kor-
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perseitenmuskels, die als Fixierungsmuskeln dieiien. Eine Glie- derung desselben in einzelne Bimdel, wie wir es bei PeriopJithal- mus findeii werden, ist nicht eingetreten. Sowohl latéral tritt der M. lateralis in seiner Gesamtheit an den inneren vorderen Rand des aufsteigenden Clavicularastes, als auch ventral mit Aponeurosen an die Seiten der nacli hinten liegenden liorizon- talen viereckigen Beckenplatte. Ein speziell abgegliederter Teil der ventralen Partie zieht dann in der Lticke zwischen Schiilter iind Becken nach vorn, um an den Copuhe der Kiemen ventral anzusetzen. Auch dorsal treten Stiicke des M. lateralis an den Innenrand der Supraclavicula; ventral sind noch zwei Muskeln ausgebildet, die vom Clavicularande des liorizontaleu Astes zu den Kiemenbogen gelien. Ferner ist noch folgender ventral gele- gener Muskel bemerkenswert : Es erstreckt sich nâmlich in